Back to the past : Retour vers le futur

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retour vers le futur 21 octobre 2015

Amis cinéphiles, bienvenue ! Durant tout cet été 2016, pour pallier à la morosité du calendrier proposé durant cette période où 7ème art rime avec blockbuster décérébré et peu original ou films de fond de catalogue dont on ne sait pas trop quoi foutre, ton site préféré te propose les Madeleine de Proust de David : par moult souvenirs et autres petites anecdotes, notre rédacteur te racontera comment s’est forgée sa cinéphilie durant sa prime jeunesse, laquelle a considérablement évolué durant son adolescence et son entrée dans l’âge adulte.

Cela s’appelle « Back To The Past », et vous retrouverez un nouvel article tous les vendredis de cet été. En attendant le démarrage le 24 juin prochain, retour sur un article consacré au film culte de Robert Zemeckis !

Tout commença en 1989. Ou 1990, je ne sais plus. Eh ! C’est loin, tout ça, la précision ne sera pas le point fort de cet article !… A cette époque, j’avais 7-8 ans, des bonnes notes à l’école, surtout en français (ce qui vous permet de lire des articles bien écrits et garantis sans fautes d’orthographe), et déjà vu pas mal de films. Marqué au fer rouge par une vision en VHS à l’école du Ben-Hur de William Wyler avec Charlton Heston et sa mirifique course de chars et par la découverte à la téloche de Rencontres du Troisième Type de Steven Spielberg, je bouffais déjà pas mal de films, principalement à la télé, habitant en campagne (la vraie campagne, le village de 200 habitants avec rien autour !) et n’ayant pas de poussiéreux vidéo-club à proximité de chez moi.

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Un jour, entre la x-ième rediffusion de franchouillardises comme Le Gendarme de Saint-Tropez ou Mais où est donc passe la Septième Compagnie ? ou des films d’action avec Jean-Paul Belmondo ou Alain Delon, TF1 annonce dans ses réclames concernant ses prochaines soirées ciné un film américain. Les extraits annoncent un jeune adolescent, un savant fou ET une bagnole qui voyage dans le temps. Cela ne paraît pas grand-chose comme ça, mais inutile de vous dire que le gamin en moi était tout aussi excité que l’adolescent boutonneux devant le film érotique du dimanche en troisième partie de soirée sur M6.

Bien évidemment, je m’empressai de trouver rapidement une VHS pour immortaliser sur support magnétique cette diffusion de ce film qui allait marquer durablement ma jeunesse… L’introduction avec la guitare de Marty McFly et son ampli géant, la chanson de Huey Lewis And The News (The Power of love), la mythique scène du parking avec la découverte de Doc Brown et son invention, le voyage dans le temps de Marty en 1955… Pour le jeune boulimique de cinoche en moi, le traumatisme était total : je découvrais le fantastique des 80’s, peu de temps avant S.O.S. Fantômes, Gremlins, Conan le Barbare et autres.

Inutile de vous dire que la VHS a été énormément vu par votre serviteur, et le film abondamment commenté avec les camarades à la récré ! Ce n’est pas ce qui allait calmer ma cinéphagie naissante, au grand dam de mes parents… Jusqu’à ce qu’un jour, un camarade m’apporte l’info suivante…

«Ah mais je l’ai déjà vu, ce film… J’ai vu même le 2 et le 3…»

Le 2 et le 3 ? Le 2 et le 3 ? LE 2 ET LE 3 ? Je ne pourrai imaginer le frisson de curiosité et d’excitation à la simple annonce de cette information. Un peu comme votre serviteur qui entendra pour la première fois l’introduction de Also Sprach Zarathustra dans le 2001 de Kubrick (ou l’adolescent qui découvre son premier porno avec Brigitte Lahaie, c’est selon). C’est alors que l’auteur de ces lignes se mit à attendre frénétiquement qu’une des trois malheureuses chaînes de tv à disposition dans l’objet cathodique du cocon familial (j’habite en campagne, je rappelle) prenne la peine de diffuser ce qui était devenu le nouveau Graal pour ma pomme. Et en les voyant, je n’ai pas été déçu : deux films se faisant suite, l’un dans le futur puis dans un futur alternatif pour revenir après en 1955, et l’autre en 1885 (!). Deux suites qui poussaient jusqu’au bout avec jubilation et ludisme un concept déjà génial pour le gamin que j’étais.

Ah la la… Que de souvenirs ! Cela paraît lointain, tout ça, et pourtant pas si vieux… 1992, une époque qui pourra être préhistorique pour certains et pas si éloignée pour votre serviteur. Aujourd’hui, tout est plus simple : vous pouvez voir la trilogie en un clic en VOD ou sur NetFlix, et commander sur Amazon de beaux Blu-ray qui vous permettront de voir les films dans de très belles copies.

Alors, jeune lecteur, si tu n’as toujours pas découvert ces beaux morceaux du cinéma fun des années 1980, n’hésite pas une seule seconde : tu ne comprendras peut-être pas pourquoi c’est si culte, mais tu kifferas, j’en suis sûr !

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