Tobias Dunschen
Revu sur OCS : Mission : impossible
Aucun genre n'est davantage soumis au jugement impitoyable du temps que le thriller d'espionnage, qui cherche à épater son public avec les gadgets technologiques dernier cri. Ces petits détails de communication et de procuration d'informations risquent souvent de dater terriblement un film semblant encore à l'avant-garde de la modernité au moment de sa sortie.
Vu sur OCS : La Finale
Le rire est le meilleur remède, contre tout, même les choses qui ne se prêtent à première vue pas à l'humour. Alors qu'on attend avec impatience un peu plus de dérision dans ces temps de confinement à rallonge – de la vraie dérision, pas ces encouragements d'endurance et autres témoignages de solidarité en pleine crise – , on n'aurait pas vraiment misé sur le sujet délicat et même douloureux de la maladie d'Alzheimer pour nous remonter le moral.
Vu sur OCS : Je vais mieux
Une maladie comme signe révélateur d'un malaise plus profond, le thème de Je vais mieux résonne particulièrement en ces temps d'épidémie et de confinement, où l'âme d'un peuple, voire celle de l'humanité tout entière se révèle à elle-même.
Vu sur OCS : Battement de cœur
Il y a quelque chose de formidablement irrévérencieux dans la première partie de Battement de cœur, ce petit classique du cinéma français de l'immédiat avant-guerre, qui restera encore disponible dans une belle copie restaurée sur le replay d'OCS pour les trois semaines à venir.
Vu sur OCS : 16 ans ou presque
L'abus de confinement conduit-il à une régression psychologique ? En tout cas, cet état de suspension existentielle nous donne le temps – et parfois aussi l'envie – de regarder des films qu'on aurait autrement laissés de côté.
Revu sur MUBI : J’ai tué ma mère
A chaque nouvelle extension de la durée du confinement, on tire notre chapeau devant les vaillants parents, qui devront s'occuper quelques semaines de plus de l'éducation et de l'enseignement de leur progéniture.
Revu sur MUBI : O fantasma
Les cinémas français sont fermés depuis plus d'un mois. Ce sevrage imposé de nos pratiques de visionnage sur grand écran n'est certes pas l'aspect le plus grave de l'épidémie. Il nous fait néanmoins regretter chaque jour un peu plus nos chères salles obscures.
Vu sur OCS : Le Baron de l’écluse
On ne peut que regretter amèrement que le cinéma français contemporain ne dispose plus d'un grand acteur populaire de la carrure de Jean Gabin ! Alors que sa filmographie d'après-guerre ne comporte quasiment plus de chefs-d'œuvre de l'avant-garde du cinéma français, elle est riche en rôles taillés sur mesure pour ce comédien hors normes.
Revu sur OCS : Green Card
Comment se fait-il que nous n'avons pratiquement pas revisité cette comédie romantique exquise depuis sa sortie au début des années 1990 ? C'est désormais chose faite, grâce au replay d'OCS sur lequel Green Card sera encore disponible pendant une quinzaine de jours.
Revu sur MUBI : Mister Lonely
Après quatre semaines de confinement, tout le monde se sent un peu comme Monsieur ou Madame Solitude, n'est-ce pas ? Pour vous remonter tant soit peu le moral, on vous conseille ce magnifique conte doux-amer, encore disponible pendant une semaine sur la plateforme par abonnement MUBI.
Vu sur OCS : Le Casse (Henri Verneuil)
Quand on fait la longue liste des films qui ont marqué l'illustre carrière de Jean-Paul Belmondo, Le Casse n'y figure pas forcément. Cela relève pourtant du bon sens cinéphile de l'inclure dedans de toute urgence ! Mettons cet oubli impardonnable sur le compte d'une disponibilité assez hasardeuse de ce film de gangster de haut vol.
Vu sur Netflix : Les Deux papes
Le passage de relais entre deux vieillards, les hauts dignitaires d'une institution religieuse encore plus ancienne qu'eux : on peut aisément s'imaginer une multitude de sujets plus pertinents pour notre époque, animée par des enjeux infiniment plus vastes que celui-là, même avant la crise du coronavirus.












