8ème édition du Festival du Film Coréen à Paris du 29 octobre au 5 novembre

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bannière film coréen

L’excellent Festival du Film Coréen à Paris change de crèmerie pour sa huitième édition et quitte le Quartier Latin ( Action Christine Odéon puis Saint-André-des-Arts ) pour la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées, en s’installant au Publicis, l’une des salles de cinéma parisiennes les plus confortables, avec d’excellentes conditions de projection.

Six jours après la sortie de Haewon et les hommes de Hong Sang-Soo et à la veille de la sortie du nouveau – et excellent – Bong Joon-ho, Snowpiercer – Le Transperceneige, le timing est parfait et devrait permettre d’offrir un peu plus de visibilité à ce festival. Sa programmation toujours rigoureuse permettra de découvrir le meilleur du cinéma coréen d’aujourd’hui et de demain en 23 longs métrages et 23 courts métrages, mais le cinéma d’hier n’est pas oublié avec un hommage à Ha Gil-jong, reconnu comme l’un des plus grands réalisateurs des années 70 et qui reste méconnu chez nous.

Le festival s’ouvrira le mardi 29 octobre à 20h00 avec Hope, nouveau long-métrage de Lee Joon-Ik, réalisateur du Roi et le clown, drame historique au XVIIème siècle qui abordait l’homosexualité avec pudeur et humour. Il revient au monde contemporain à travers un deuil familial. Le film de clôture sera Our Sunhi le nouveau long-métrage de … Hong Sang-Soo, grand stackhanoviste devant l’éternel, prix de la mise en scène lors du dernier Festival de Locarno pour cette énième comédie des sentiments car malgré certains esprits chagrins qui émettent beaucoup de réserve sur son talent ( honte à vous ! ), il a un style unique, autant dans son écriture que dans ses mouvements de caméra très personnels. Seul Jess Franco abusait des zooms intempestifs comme lui !

OUR SUNHI 01

La Section Paysage, propose le meilleur du cinéma coréen d’aujourd’hui en variant les genres :

– la comédie romantique avec Everything About My Wife de Min Gyoo-dong (à qui l’on doit Memento Mori) avec Lee Seon-gyoon, jeune acteur remarqué pour ses personnages maladroits chez Hong Sangsoo encore, dont les deux derniers cités ci-dessus et Oki’s movie

everything about my wife

– la comédie Return to the South de Yim Soon-rye avec Kim Yoon-seok, vu dans The Chaser et The Murderer et qui changera de registre

– le cinéma policier et/ou noir avec All Bark No Bite de Cho Byoung-ok autour d’un groupe de jeunes pieds nickelés du crime ; Fatal de Lee Don-ku autour des conséquences d’un viol collectif et Perfect Number de Bang Eun-jin, avec Ryoo Seung-beom et dont l’intrigue s’annonce riche en retournements

– les drame A Muse de Jung Ji-woo, triangle amoureux entre un poète et professeur septuagénaire, son assistant et ancien élève devenu écrivain et une lycéenne de 17 ans ; Dear dolphin de Kang Jin-a qui se plonge une nouvelle fois dans un travail de deuil après ses quatre courts-métrages qui abordaient ce sujet, à chaque fois de façon très différente et Russian Novel de Shin Yeon-shick, sur la rencontre entre un jeune auteur et l’écrivain qu’il admire

Eungyo a muse 01

– les documentaires Ari Ari the korean cinema de Heo Chul , sur le cinéma coréen et Captain Kang de Won Ho-yeon, pêcheur qui a perdu ses jambes dans un accident

– le film historique Jiseul sur une manifestation réprimée par l’armée sur l’île de Jeju en 1948

Jiseul

– à découvrir encore The Beat Goes On de Byun Sung-hyundans le milieu du hip-hop et un film international avec Finding joy du globe-trotter Neil Dowling, irlandais qui vit en Norvège après avoir vécu en Corée.

Le festival propose encore trois documentaires sur la séparation de la Corée : My father’s emails de Hong Jae-hee, The girl from the south de José Louis Garcia et Dream house by the border de Kim Lyang ; un portrait de la réalisatrice Shin su-won avec une leçon de cinéma, ses deux longs-métrages et ses deux courts-métrages dont Circle Line Prix Canal+ du court-métrage lorsqu’il fut présenté à la Semaine de la Critique en 2012 ainsi que la section Shortcuts avec 16 courts métrages en compétition pour le Prix FlyAsiana, dont le lauréat sera présent l’an prochain pour présenter tous ses films, à l’image de Oh Tae-heon, primé lors du 7e Festival grâce à A Flower does not wilt but… invité cette année pour accompagner ses quatre courts-métrages.

Différents tarifs seront appliqués au Publicis Cinémas pour le FFCP, tarifs détaillés ci-dessous :

– Tarif normal : 10.50€

– Tarif réduit : 7.00€

– Tarif -12 ans : 6.00€

– Carnet 5 places spécial FFCP : 40.00€

– Carnet 10 places spécial FFCP : 70.00€

– Cartes illimitées UGC et Pass Gaumont/Pathé acceptés

A noter qu’avec les cartes illimitées UGC et Gaumont/Pathé, les places ne peuvent être achetées plus tôt qu’une heure avant le début de la séance. Pour les carnets de 5 et 10 places, qui ne sont pas nominatifs et seront en vente directement à la caisse du Publicis, il sera possible d’acheter 1 à 3 places par carnet et par séance.

Pour les séances du 29 octobre, soit la soirée d’ouverture du festival, les tickets pourront être achetés sur place au Publicis dès le 28 octobre. Pour le reste du festival, les billets pourront être achetés à partir du 30 octobre. Des pré-réservations seront possibles pour les soirées d’ouverture et clôture ainsi que quelques autres séances, via la Fnac.

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