30° Couleur

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30° Couleur photo du film

30° Couleur l'affiche du film30° Couleur

France : 2011
Titre original : 30° Couleur
Réalisateur : Lucien Jean-Baptiste, Philippe Larue
Scénario : Lucien Jean-Baptiste
Acteurs : Lucien Jean-Baptiste, Edouard Montoute
Distribution : Mars Distribution
Durée : 1h32
Genre : Comédie
Date de sortie : 14 mars 2012

Globale : [rating:3.5][five-star-rating]

Trois ans après le sympathique et réussi La Première Étoile, Lucien Jean-Baptiste revient derrière les caméras pour un nouveau voyage des genres dans une comédie un poil moins réussie que ce à quoi on s’attendait. Destination: la Martinique.

Synopsis : Patrick est un homme rigoureux et borné. Elève brillant aux Antilles, sa mère l’a envoyé à l’âge de dix ans pour faire ses études en « France ». 30 ans plus tard, il est devenu un historien réputé et fier. Coupé de sa famille et de ses traditions, il s’est intégré au point d’en avoir oublié ses racines… Un noir devenu « blanc à l’intérieur »… Apprenant que sa mère est sur le point de mourir, il part en urgence pour la Martinique, avec sa fille unique, et y débarque en plein carnaval. Durant trois jours, accompagné de son ami d’enfance, l’irrésistible Zamba, il va être emporté dans un tourbillon de folie, d’émotion, d’humour et de situations rocambolesques.

Un voyage initiatique rythmé par l’ambiance et les couleurs du carnaval. Trois jours qui vont changer sa vie.

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 Un nouveau voyage « initiatique »

Un peu moins réussie comme on disait en préambule, le fait est que cette déception toute relative vient de la promiscuité des sujets des deux films du réalisateurs. Si La Première Étoile créait le choc des cultures entre une famille de banlieue issue des minorités avec la France ‘mondaine’ aux idées étroites, ce second film place Lucien Jean-Baptiste dans la situation inverse: il est le Français étriqué, une pièce rapportée issue de l’intégration en métropole, et se frotte à un retour aux sources chez les vrais gens sur sa terre natale. Première critique à cet égard: peu d’originalité dans le choix du sujet. Ensuite, 30° Couleur est une fausse comédie. S’il est vrai qu’il y a des séquences valant leur pesant de cacahouètes et que vous vous surprendrez à sourire bêtement dans votre fauteuil, il y a surtout beaucoup d’émotions parce que le sujet n’est point sujet à rire (le décès et l’éloignement). Et là où le film est vraiment réussi c’est dans ses personnages ultra-attachants. Patrick est un coincé qui est devenu un bourgeois engoncé dans son costume et dans ses idées et va apprendre à se libérer tout au long du film, c’est clairement le personnage le moins sympathique pour les spectateurs dans un premier temps du moins. Le reste du casting respire la joie de vivre (à l’image du chaleureux Edouard Montoute) et se place en porte-à-faux du rôle principal tant on s’identifie facilement à cette bande de joyeux lurons s’apprêtant à fêter le carnaval. En cela le métrage est un ode à la joie et à l’émerveillement. Déjà parce que comme on l’a dit les martiniquais semblent prendre le temps de vivre, sont des gens simples et attachants, complètement décalés face à l’intelligentsia parisienne aux idées étroites. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il savent faire la fête! Ensuite ode à l’émerveillement devant la beauté des paysages et la différence toute relative de culture.

30° couleur photo du film

Notons toutefois quelques problèmes de rythmes: le film ne dure que 1h30 mais toute la première partie est assez laborieuse et on s’ennuie un tantinet. La seconde est beaucoup plus rythmée et sympathique même si elle s’aventure (ou s’égare) dans une sorte de mysticisme ou d’apothéose dans « l’initiation » du personnage.

Au final on sort un peu partagé: 30° Couleur est vraiment sympathique et attachant, les personnages vraiment agréables et en totale connexion avec le spectateur. Lucien Jean-Baptiste n’a rien inventé mais il fait plutôt bien les choses et son film est plaisant à suivre, sans en faire pourtant un monument. Mais il devra faire attention à renouveler ses histoires pour ses prochains métrages car outre les problèmes de rythme, son sujet est redondant.

Résumé

Avec ce deuxième long en tant que réalisateur, Lucien Jean-Baptiste marque l’essai. Cependant, l’histoire sur fond de choc des cultures se place en droite lignée de ce qui avait déjà fait la force de La Première Étoile, l’originalité en moins. Reste un film avec beaucoup de couleurs et indéniablement sympathique.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=P9XqnpVpBlI[/youtube]

 

1 COMMENTAIRE

  1. Après la première étoile je ne voulait absolumt pas loupe ce film…déception total.. j’ai essayer de rire mais j’étais tellement énerver de voir comment on nous avait représenter au point de demander a mon entourage d’attendre le divx pour le voir. Il fait ressortir tout les cote négatif de l’antillais et même certains qui n’existe même plus: – les hommes qui ont deux foyer – la police qui ne fonctionne pas les jours de carnaval – la sorcellerie – boire du rhum toute la journée – pas de wifi – vivre dans des case en tol sans électricité……. IL FAUT ARRETE! le pire c que les français pensent vraiment que l’on vit dans c condition…quand je suis partie faire mes études en métropole en 2006 mes camarades me demandait si mes toilettes était dans ma maison, si il y avait l’euro en guadeloupe et j’en passe se genre de film n’arrange RIEN!!!! il y a bien plus beau au Antilles , je vous invite a venir vous même le constater!

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