10 films de vampires

1
1455
Le bal de vampires

Les films de vampires sont plus qu’à la mode mais ce thème est depuis longtemps abordé au cinéma. Petit retour sur les longs-métrages les plus marquants*, il y en a pour tous les publics.


Le bal de vampires

Thirst, ceci est mon sang, de Park Chan Wook (2008)

Les asiatiques sont très bons dans le genre sanguinolent. Le sud-coréen Park Chan Wook nous offre un thriller singulier dans lequel un prêtre devient un vampire après avoir testé un vaccin. Poussant son film à l’extrême, le réalisateur redouble d’efforts pour rendre l’ensemble plus étonnant à chaque scène, sans jamais laisser de coté cette poésie qui colle au mythe du vampire.

Entretien avec un vampire, de Neil Jordan (1994)

Neil Jordan nous entraîne dans un voyage dans le temps, à travers les yeux et les pensées d’un homme devenu vampire. Ce film culte est une adaptation de Interview with the Vampire d’Anne Rice, célèbre romancière du XXème siècle. Ce film vaut franchement le détour (ce n’est pas pour rien qu’il a reçu 2 Oscars) ne serait-ce que pour le jeu des acteurs (Brad Pitt/Tom Cruise en tête) et la mise en scène étonnante, tantôt froide, tantôt chaleureuse. Certains passages sont toutefois longs, il faut s’accrocher.

Dracula, de Francis Ford Coppola (1992)

Ultra romantique, ce Dracula nous montre le désespoir d’un homme après le suicide de sa fiancée. Des décors et costumes somptueux, et une réalisation parfaite comme toujours avec Coppola. Le réalisateur nous montre qu’il excelle dans la mise en scène, par la création d’une atmosphère sombre et érotique qui correspond parfaitement au vampire mélancolique et poétique en proie à la solitude. Le casting est quant à lui alléchant (Gary Oldman, Winona Ryder, Keanu Reeves, Monica Bellucci, Anthony Hopkins) et contribue à rendre ce chef-d’œuvre très spécial.

Morse, de Tomas Alfredson (2008)

Tout droit venu de Suède, Morse a amplement mérité ses récompenses au Festival du film fantastique de Gérardmer en 2009. Le film se démarque immédiatement parce qu’il met en scène des pré-adolescents en guise de personnages principaux, dans un univers glacial et sombre. Une belle histoire d’amitié, malgré des secrets terribles, entre un garçon et une fille très marginaux.

Twilight, de Catherine Hardwicke (2008)

Il en faut pour tous les goûts, on a dit. Bon, que dire ? Un bon film pour les jeunes filles, sympa pour se rincer l’œil (des abdo masculins parsemés un peu partout tout au long de la saga), une héroïne énervante et incapable de lâcher un petit sourire… Mis à part quelques scènes lourdingues de ridicule (le couple grimpe aux arbres comme un petit singe, court bêtement dans la forêt façon Petite maison dans la prairie) ça se laisse regarder.

Nosferatu, de Friedrich-Wilhelm Murnau (1922)

Ambiance glauque et malsaine, personnages blafards et flippants… de quoi avoir les jetons, même plusieurs dizaines d’années après sa sortie. Ce film muet en noir et blanc a tout d’un classique du cinéma d’épouvante et il est assez incroyable de voir qu’à l’époque, avec peu de moyens, il était déjà possible de marquer à vie les spectateurs.

30 jours de nuit, de David Slade (2006)

Dans un registre beaucoup moins romantique (pas du tout, en fait) on a 30 jours de nuit. L’ensemble est stressant et nous réserve de bonnes scènes d’angoisse. On apprécie également le contexte original dans lequel se déroule l’intrigue, un village perdu en Alaska. Les habitants sont donc seuls face à l’ennemi et il leur est impossible de s’échapper. De quoi faire monter la tension un cran plus haut. La fin reste quant à elle prévisible, même si des efforts ont été faits pour qu’elle soit moins banale.

Vampire, vous avez dit vampire, de Tom Holland (1985)

On ajoute à la liste un teen-movie horrifique/comique pas exceptionnel mais qui reste tout de même dans les annales des années 80. Fright Night possède un scénario lambda, un casting moyen, peu de rebondissements, mais se démarque à l’époque par des costumes et un maquillage impeccables qui rendent les vampires franchement atroces.

Le bal des vampires, de Roman Polanski (1967)

Polanski signe un des meilleurs films de sa carrière avec Le Bal des vampires. Malgré son âge, cette comédie horrifique vieillit bien, notamment grâce à tous les détails sur lesquels le réalisateur a pris soin de s’attarder (décors, costumes, mise en scène, scénario, casting, humour…).

A votre tour de nous parler des films de vampires qui vous ont le plus marqué !

Cette liste n’est pas un classement*.

1 COMMENTAIRE

  1. Vampyr de Dreyer et Nosferatu de Murnau, deux des plus grands cinéastes de l’histoire. J’ai revu Nosferatu au cinéma il y a deux ans environ, avec d’autres film du genre (dont Le bal des vampires et Dracula pages from a virgin’s diary, de Guy Maddin). C’était extraordinaire de le voir sur grand écran…

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici