Test Blu-ray : Le Labyrinthe

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Le Labyrinthe

USA, Royaume-Uni : 2014
Titre original : The maze runner
Réalisateur : Wes Ball
Scénario : Noah Oppenheim, Grant Pierce Myers, T.S. Nowlin
Acteurs : Dylan O’Brien, Kaya Scodelario, Will Poulter
Éditeur : 20th Century Fox
Durée : 1h53
Genre : Fantastique, Action
Date de sortie cinéma : 15 octobre 2014
Date de sortie DVD/BR : 18 février 2015

 

Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper…

Le film

[3,5/5]

Succès surprise de la fin 2014 (avec plus de trois millions d’entrées en France, il coiffait même Samba au poteau), Le labyrinthe est la dernière production 20th Century Fox principalement à destination des djeun’s. Adapté du premier tome du cycle L’épreuve de James Dashner (disponible chez Pocket Jeunesse depuis 2012), le film est un mélange finalement étonnamment digeste d’intrigue à la Quatrième Dimension (on pense aussi forcément à Cube) et de productions mettant en scène de jeunes gens dont le « coming of age » ou passage à l’âge adulte est placé sous le signe du surnaturel et de la violence (comme, entre autres, Hunger games, Divergente ou encore Twilight).

Si bien sûr l’originalité n’est pas vraiment au rendez-vous et que le récit ne propose pas la moindre surprise, surtout pour les cinéphiles aguerris biberonnés au cinéma de genre depuis des années, il faut tout de même admettre que ce teen movie s’avère d’un rythme et d’une efficacité globale qui en font un divertissement tout à fait honorable. En l’état, Le labyrinthe introduit ses personnages d’une façon somme toute réussie, le casting, essentiellement composé de têtes absolument inconnues des plus de 16 ans (mais que les amoureux des séries Teen wolf ou Skins reconnaitront à coup sûr), s’avère à la hauteur, et on se surprendra même à émettre une certaine curiosité à l’idée de découvrir la suite du film, prévue pour le mois de septembre.

Le Blu-ray

[4/5]

Il n’y a assurément pas le moindre souci à se faire : le Blu-ray édité par 20th Century Fox permettra aux retardataires de découvrir Le labyrinthe dans des conditions optimales. Le piqué est impeccablement précis, les couleurs sont naturelles, les noirs d’une belle densité et les très nombreuses scènes sombres ne montrent aucun signe de faiblesse côté encodage ou définition. Plus important encore pour ce genre de film où les couloirs ont une importance capitale, la profondeur de champ est vraiment remarquable. En deux mots comme en cent, il s’agit d’un encodage haute définition absolument superbe. Côté son, le mixage de la version originale, proposé en DTS HD Master Audio 7.1, est une merveille de précision, les effets d’ambiance surround omniprésents créent une immersion totale et irréprochable. Comme d’habitude avec l’éditeur, la version française doit quant à elle se contenter d’une piste sonore DTS 5.1, plutôt efficace dans les moments de bravoure, mais forcément en deçà de sa grande sœur côté intensité et précision.

Côté suppléments, et outre la présence d’un commentaire audio du réalisateur Wes Ball, le Blu-ray de chez 20th Century Fox nous propose tout d’abord une petite vingtaine de minutes de scènes coupées, bavardes et essentiellement destinées à approfondir la psychologie des personnages. Deux longs modules reviennent sur la conception du film : tout d’abord un making of, complet et naturellement riche en entretiens et images de tournage, ainsi qu’un retour sur les effets spéciaux du film, plutôt réussis dans leur genre : créatures en CGI, fonds verts, le tour est complet et le sujet suffisamment rythmé et documenté pour captiver le spectateur pendant un peu plus d’une demie heure. On se régalera également d’un petit bêtisier dénotant à nouveau d’une ambiance relativement détendue sur le tournage. Mais le bonus le plus intéressant du lot restera Ruin, le premier court-métrage d’animation de Wes Ball, qui lui a ouvert les portes de la Fox, et s’avère le complément idéal au long-métrage.

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