Harold’s going stiff

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Harold's going stiff

Harold's going stiff Harold’s going stiff

Angleterre : 2010
Titre original : Harold’s going stiff
Réalisateur : Keith Wright
Scénario : Keith Wright
Acteurs : Stan Rowe, Sarah Spencer, Andy Pandini
Distribution : FrissonFilm
Durée : 1h17
Genre : Comédie , Epouvante-horreur
Date de sortie : Inconnue

Globale : [rating:3][five-star-rating]

Harold’s going stiff est une petite comédie horrifique tout droit venue d’Angleterre. Il s’agit du premier film de Keith Wright qui signe également le scénario largement tourné vers le drame, le tout filmé à la manière d’un documentaire. Un film original qui traite du sujet de la maladie sous fond de virus qui zombifie les personnes âgées. Tout un programme !

Synopsis : Le pensionnaire Harold Gimble, est le premier à avoir été frappé par une nouvelle maladie neurologique qui le transforme lentement en zombie. Sa vie d’ermite va être bousculée lorsqu’on va lui envoyer une infirmière dynamique, Penny Rudge, chargée de résorber sa raideur. Les techniques de massages spéciaux vont être très efficaces et Harold va s’attacher à son infirmière particulière. Il décide de suivre un traitement expérimental dans un institut pour guérir complètement mais son état s’aggrave. Penny l’aide à s’échapper mais à l’extérieur, ils sont poursuivis par une bande de chasseurs de zombies cherchant à tuer aussi bien les cas critiques que les personnes ayant encore un espoir de vaincre la maladie.

Harold's going stiff

MRA : maladie de la raideur agressive

Harold’s going stiff  est un film à petit budget, le producteur nous avouera à la fin de la projection que le film disposait d’un budget équivalent à une belle voiture d’occasion, mais il n’en est pas moins pourvu de bonnes idées capables de combler la manque d’argent. Tourné en seulement 6 jours, ce film diablement efficace nous fait presque oublier qu’il s’agit d’une première réalisation sans grand financement.

On suit donc Harold, un petit vieux qui est victime de la MRA : maladie de la raideur agressive. Une maladie dont seules les personnes âgées sont atteintes et qui commence par des raideurs pour ensuite virer à la perte de facultés mentales, pour finir par devenir agressives (en gros ils se transforment en zombies). Une personne âgée très attachante qui vit dans la solitude de sa petite maison fait rapidement la connaissance d’une infirmière nommée Penny et une véritable relation de complicité nait entre les deux solitaires. Dès le départ, Harold est conscient qu’une fois la maladie avancée, il ne pourra échapper au face à face final avec les miliciens (des groupuscules autorisés par la police à tuer les malades arrivés au stade final et transformés en zombies, pour protéger la population). On suit donc l’évolution de la maladie d’Harold et ses rapports avec l’infirmière, et parallèlement les miliciens qui s’amusent à chasser et éclater les zombies à la batte de baseball, en ayant conscience de l’inévitable affrontement final.

Et la mayonnaise prend, les attaques maladroites de la milice, qui sont très drôles au départ, finissent par devenir dérangeantes au fur et à mesure que l’on prend conscience qu’ils tuent de pauvres petits vieux malades et que notre ami Harold auquel on s’attache forcément va finir par être victime de ce petit jeu malsain.

Harold's going stiff

Un humour mal exploité

La mise en scène est légère, propice à l’humour, même si on regrettera un second degré pas assez assumé (surtout pour un film anglais). Le montage est intelligent et permet de suivre facilement un scénario qui n’est pas non plus bien compliqué. L’aspect documentaire est maitrisé et apporte un véritable coté réaliste au film et une proximité avec les personnages, ce choix permet également de masquer les lacunes budgétaires de manière habile.

Le vrai point fort du film réside dans un casting surprenant. Stan Rowe qui joue Harold est un acteur de télévision. Pour son premier grand rôle, il s’est permis d’improviser une grande partie de ses répliques, et c’est plus que réussi. Tour à tour, attachant, bouleversant et drôle, l’acteur prouve vraiment l’étendue de son talent. Il est bien aidé par sa complice Sarah Spencer, également peu connue dans l’hexagone, qui interprête un personnage émouvant, vieille fille à la recherche de son âme-sœur et qui déverse son trop plein d’amour sur le vieux monsieur. Un duo improbable qui fonctionne à merveille.

Résumé

Harold’s going stiff est un film sans grande prétention mais qui réalise l’exploit avec un budget ridicule de nous faire vivre une belle histoire, pleine de tendresse et de mélancolie. Comme quoi les films de zombies ne sont pas forcément des films d’horreur.

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