Test Blu-ray : Mechanic Resurrection

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Mechanic Resurrection

 
États-Unis, France : 2016
Titre original : –
Réalisateur : Dennis Gansel
Scénario : Philip Shelby, Tony Mosher
Acteurs : Jason Statham, Jessica Alba, Tommy Lee Jones
Éditeur : Metropolitan Vidéo
Durée : 1h38
Genre : Action
Date de sortie cinéma : 31 août 2016
Date de sortie DVD/BR : 2 janvier 2017

 

 

Arthur Bishop pense avoir définitivement tourné la page sur son passé de tueur à gages. Il coule maintenant des jours heureux dans l’anonymat. Mais lorsque son plus redoutable ennemi enlève sa petite amie, il est obligé de parcourir le monde pour accomplir une liste d’assassinats impossibles. Et comme toujours, il doit faire en sorte que ses exécutions ressemblent à des accidents. Une course contre la montre sans relâche s’engage…

 

 

Le film

[3/5]

Même s’il n’a pas forcément très bonne réputation dans les hautes sphères cinéphiliques, Jason Statham, affectueusement surnommé « Le Stath’ » par ses admirateurs, s’est fait un nom dans le monde très fermé des « action stars ». Même si on l’avait vu dans quelques films avant ça (Ghosts of Mars, Arnaques crimes et botanique…), le Stath’ a été révélé aux fans de grosses tatanes dans la gueule par Luc Besson et sa prestation dans Le transporteur en 2002. Ayant su persévérer avec talent dans cette voie (surtout grâce au diptyque Hyper Tension), l’acteur s’est, en moins de dix ans, forgé une solide réputation dans le genre, au point même d’intégrer, en 2010 seulement, la bande de « musclés » réunie par Sylvester Stallone dans Expendables.

Bien sûr, comme dans le cas de la plupart des « action stars », la carrière de Jason Statham slalome donc entre le meilleur (Blitz, Hyper tension…) et le pire (Rogue, 13…) depuis une dizaine d’années. Pile au milieu de ces deux tendances, Mechanic Resurrection nous donne donc à voir un Stath’ en pilote automatique distribuer les mandales dans un mélange foutraque et généreux de James Bond et de Mission : Impossible avec de gros morceau de fight décomplexé dedans. Visuellement, ainsi que narrativement, l’influence est plus à chercher du côté des jeux vidéo, et en particulier de la franchise GTA : Statham défouraille à tout va dans des paysages voulus idylliques (piscines, soleil et grosses bagnoles), bute comme un bourrin à peu près 150 truands dont la présence à l’écran n’excède jamais quelques secondes.

Mais au final, cette nouvelle production Millennium Films réalisée par Dennis Gansel (les très oubliables Nous sommes la nuit et Le quatrième pouvoir) s’avère un réjouissant hommage non seulement aux glorieuses productions Cannon des années 80, mais également et surtout aux prouesses physiques de son acteur principal, Mechanic Resurrection poussant toutes les situations jusqu’à un point de non-retour tenant souvent de l’absurde pur et simple. Ainsi, le Stath’ n’est jamais réellement mis en danger, quel que soit le nombre de ses adversaires ou la situation dans laquelle il se trouve : acculé sur le toit d’un téléphérique, il saute dans le vide pour atterrir sur un deltaplane qui passait par là (sic). Ses partenaires à l’écran en sont réduits à faire de la figuration, de Jessica Alba à Tommy Lee Jones, hilarant dans un numéro de cabotinage auquel on ne l’avait pas vu s’adonner avec un tel plaisir depuis Piège en haute mer. Un bon gros plaisir coupable en somme !

 

 

Le Blu-ray

[4,5/5]

C’est Metropolitan Vidéo qui offre aujourd’hui la possibilité à ceux qui l’auraient loupé en salles de découvrir Mechanic Resurrection sur support Blu-ray. Et pour le coup, l’éditeur nous offre une galette de toute beauté. Piqué d’une précision à couper le souffle, couleurs magnifiques, définition sans faille : un sans faute, si l’on excepte quelques rares effets de moirage sur les noirs. Les pistes son ne sont pas en reste, puisqu’elles sont toutes deux encodées en DTS-HD Master Audio 5.1 : dynamiques, immersives, dispensant leur quota d’effets bien bourrins. Le spectacle s’apprécie forcément mieux en V.O, mais la VF est très soignée.

Côté suppléments, on trouvera tout d’abord, outre les traditionnelles bandes-annonces éditeur, un making of d’une dizaine de minutes, faisant le tour de ce qu’on voulait savoir sur le film : le réalisateur de seconde équipe, Vic Armstrong, y évoque son expérience sur le tournage, qui lui a rappelé sa participation à quelques James Bond (Demain ne meurt jamais / Le monde ne suffit pas / Meurs un autre jour). L’autre gros morceau de la section bonus est en fait consacré à la musique du film signée Mark Isham. Ce dernier y évoque sa volonté de signer un score « à la James Bond » (tiens tiens). Enfin, trois petites featurettes reviennent rapidement sur d’autres éléments techniques du film (les cascades, le décor de la prison…).

 

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