Accueil Tags Maxime Govare

Tag: Maxime Govare

Test Blu-ray : Les crevettes pailletées

0
Après une belle carrière en salles ayant tout de même réuni 577.000 français, Les crevettes pailletées débarque donc en Blu-ray, sous la bannière d’Universal Pictures. Et comme à son habitude, l’éditeur nous livre une galette très soignée : côté image, le master s’avère propre et bien défini ; le piqué est d’une précision à couper le souffle et les couleurs vraiment éclatantes.

Critique : Les Crevettes pailletées

1
L'histoire du cinéma gay a toujours aussi été en parallèle celle de l'homophobie. Autant les représentations filmiques de l'homosexualité jouaient et jouent encore un rôle essentiel d'affirmation et de visibilité auprès d'un public plus ou moins confidentiel, autant elles font œuvre de résistance contre l'ignorance, voire l'hostilité à l'égard des orientations sexuelles en dehors de la norme hétéro.

Test DVD : Daddy cool

0
Quelques années après Toute première fois, les duettistes Maxime Govare et Noémie Saglio reviennent à la comédie populaire avec Daddy cool. Efficace et souvent drôle, malgré un certain manque d’originalité dans ses thématiques et dans le traitement de son intrigue, le film parviendra sans peine à s’imposer comme un attachant « feel good movie » à la française, porté par le talent de Vincent Elbaz. Grandiose dans le rôle de cet ado attardé refusant obstinément de « grandir » (dans le sens que lui donne la société contemporaine), Vincent Elbaz retrouve grosso modo le même rôle que dans Tellement proches, le chef d’œuvre d’Olivier Nakache et Éric Toledano, et impose une fougue, un dynamisme et un sens de la punchline qui en font, assurément, l’un des plus grands acteurs français de comédie.

Critique : Toute première fois

0
La vitesse à laquelle la représentation des gays au cinéma a accompli son cercle de vie n’est pas vraiment faite pour nous réjouir. Après des décennies de discrimination et quelques années d’affirmation valorisante, elle est désormais arrivée au stade de la ringardise. Puisque tous les cas de figure de découverte et d’acceptation de l’homosexualité paraissent d’ores et déjà avoir eu droit à un film qui en traite, il ne reste plus qu’à emprunter le chemin inverse, c’est-à-dire de fuir la banalité supposée de l’amour entre hommes ou entre femmes, pour mieux redécouvrir la complémentarité d’un couple hétérosexuel. Pareil raisonnement très suspect aboutit à des films aussi navrants que Toute première fois, une comédie mi-figue, mi-raisin, qui ne fait guère rire, mais qui, par contre, en dit long sur l’état d’esprit somnolent des Français au sujet des couples gays.