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Tag: Matthias Schoenaerts

À voir sur Netflix : The old guard / Mercenaire for...

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The old guard est adapté du « premier arc » de la série de comics éponymes, sortis chez Image Comics en 2017 (puis chez Glénat en France, début 2019). Greg Rucka et Leandro Fernández ont repris la série parallèlement au tournage du film, proposant un deuxième chapitre dont le cinquième et dernier volume sortira d’ailleurs le 15 juillet 2020.

Independent Spirit Awards 2020 : les nominations

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Aux États-Unis, la saison des prix de cinéma 2019 a commencé réellement il y a une semaine, le jeudi 21 novembre, avec l'annonce des nominations pour les 35èmes Independent Spirit Awards. Ces prix récompensent le meilleur du cinéma américain indépendant.

Critique : Nevada (Deuxième avis)

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Tout comme Tavernier dans "Dans la brume électrique", Laure de Clermont-Tonnerre prouve dès son premier long métrage que des réalisateurs et des réalisatrices français peuvent faire des films américains tout aussi bons, voire meilleurs, que ce que font les réalisateurs locaux.

Critique : Nevada

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Le drame carcéral compte parmi les genres les plus balisés du cinéma. Il n'y a rien d'autre à y faire pour ces hommes ou ces femmes – tiens, enfin un domaine où la parité est à peu près respectée – derrière les barreaux que de tourner en rond, quitte à ne surtout pas compter les minutes qui restent jusqu'à une hypothétique libération par voie d'évasion ou d'effacement de peine.

Test Blu-ray : Frères ennemis

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Sorti la même semaine qu’Alad’2 et A star is born, qui ont tous deux flirté avec les deux millions de spectateurs en France, Frères ennemis n’a quant à lui réussi à réunir que 177.000 de personnes dans les salles obscures, sur un circuit de 270 salles. Bien entendu, on ne pourra guère arguer que les trois films, tout à fait différents les uns des autres, se soient fait de l’ombre : le public se déplaçant en masse pour voir Kev Adams ou Lady Gaga n’est pas le même que celui suivant la carrière de Reda Kateb, découvert il y a maintenant 10 ans dans Un prophète de Jacques Audiard.

Test Blu-ray : Red sparrow – Le moineau rouge

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Il est parfois amusant d’observer la façon dont circulent les idées au cœur des grands studios ; ainsi, depuis quelques années, la « Guerre Froide » semble au centre de toutes les intrigues, envahissant même le terrain du « Blockbuster » : La forme de l’eau, Atomic blonde, Pentagon papers… La Guerre Froide semble au centre de toutes les imaginations, au point même d’envahir Red Sparrow, blockbuster à 70 millions de dollars n’ayant finalement que partiellement convaincu le public américain (avec seulement 47 millions de dollars de recettes) mais qui est en revanche parvenu à attirer de très nombreux spectateurs en Europe : 825.000 en France, presque un million en Allemagne… L’effet Jennifer Lawrence sans doute, qui retrouvait à cette occasion le réalisateur Francis Lawrence (aucun lien de parenté), cinéaste très visuel et grand metteur en scène de blockbusters devant l’éternel puisqu’il était déjà au générique de Constantine, Je suis une légende et d’une bonne partie de la saga Hunger Games.

Critique : Que Dios Nos Perdone

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Que dios nos perdones se situe dans la droite lignée de ces récits d’enquêtes, où des policiers se retrouvent empêtrés dans des affaires sordides les dépassant rapidement et dans lesquels les spectateurs se retrouvent totalement captivés par des histoires violentes et en même temps, excitantes du strict point de vue du plaisir de cinéma.

Premières images de tournage : Le Fidèle

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Michaël R. Roskam dirige pour la troisième fois son acteur fétiche Matthias Schoenaerts après Bullhead et Quand vient la nuit. Révélés ensemble grâce à...

Prix Romy-Schneider et Prix Patrick-Dewaere 2016 : les finalistes

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Les six finalistes pour succéder aux lauréats 2015 (Reda Kateb et Adèle Haenel) de ces trophées récompensant les espoirs du cinéma français viennent d'être...

Critique : Danish girl

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Dans les civilisations occidentales, la question des transgenres reste le dernier tabou dans le domaine des mœurs. C’est la dernière étape à franchir dans la lente évolution du regard que nous portons sur la sexualité de l’autre, qui a déjà accompli tant de progrès au cours du siècle passé pour les femmes et les homosexuels.

Critique : Loin de la foule déchaînée

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Quitte à tomber d’emblée dans la banalité sentimentale, nous sommes convaincus que la conception de l’amour, en termes à la fois sociaux et affectifs, évolue au fil du temps. Ainsi, elle n’a pas été la même entre le moment de la publication du roman de Thomas Hardy en 1874 et la sortie de sa première adaptation cinématographique par John Schlesinger en 1967.

Critique : Suite française

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Pendant l’Occupation, chaque Français était au moins dans l’âme un résistant. Ce mythe patriotique est toujours présent dans la conscience collective, principalement parce qu’il est plus valorisant de se situer parmi les vainqueurs héroïques que de devoir admettre que les collaborateurs ne manquaient pas pour faciliter la tâche de l’occupant. Côté cinéma, cette partie de la représentation historique nous paraît particulièrement dépassée par rapport aux efforts fournis dans d’autres domaines, notamment littéraires. Car parmi les films qui nous viennent immédiatement à l’esprit pour évoquer cette période sombre de l’Histoire française, L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville et Monsieur Batignole de Gérard Jugnot colportent – toutes proportions de qualité cinématographique gardées – à peu de choses près la même image d’Epinal des citoyens courageux, qui s’insurgeaient clandestinement et avec plus ou moins de violence contre l’administration de l’ennemi allemand. Pendant la première heure, cette coproduction européenne dresse un portrait sensiblement moins complaisant de la campagne française par temps de guerre, avant de rentrer in extremis dans le rang de l’épopée idéalisée aux valeurs héroïques tout de suite moins intéressantes.