Accueil Tags Jean Seberg

Tag: Jean Seberg

En librairie de cinéma depuis le mois de février 2023

0
Même pendant le mois le plus court de l'année et même en pleine période de vacances / grèves, les éditeurs français de livres de cinéma ne chôment pas. Fidèles à leur réputation de formidables passeurs de la passion du cinéma par la page écrite interposée, ils nous gâtent une fois de plus avec quasiment un livre par jour à bouquiner !

Test Blu-ray : Macho Callahan

0
Aussi éloigné de l’ambiance traditionnelle du western américain que de la décontraction des récits de vengeance du western spaghetti, Macho Callahan est un western assez unique en son genre : un « feel bad movie », âpre et moralement complexe.

Test Blu-ray : Bonjour tristesse

0
L'adaptation par Otto Preminger du roman de Françoise Sagan retrouve le chemin des salles cette semaine et un constat s'impose : Bonjour tristesse est une excellente adaptation, qui transcende le livre de départ et destinée en particulier à ceux qui l'ont lu et ne l'ont pas vraiment aimé ou ceux qui ne l'ont pas lu en se disant que c'était le texte d'une petite bourgeoise aux problèmes étriqués. Avec le regard de Preminger, cela devient une tragédie incestueuse où l'héroïne a conscience du mal qu'elle cause, ce qui n'était pas franchement le cas chez Sagan, bien complaisante avec son personnage proche de l'adolescente qu'elle était alors encore. L'interprétation détendue de David Niven en suave et vain misogyne, imbu de lui-même révèle le caractère misanthrope de cet homme et celle de Jean Seberg montre qu'elle n'est qu'un être foncièrement mauvais et égoïste qui se cache derrière un visage d'ange, pour citer le titre d'un précédent film du cinéaste. Ils ne seront pas punis mais quelque chose s'est un peu brisé en eux, l'insouciance n'existe plus. Désormais, s'ils font du mal, ce ne sera plus innocent. C'est peut-être le pire pour eux : le monde réel et les vrais sentiments se sont imposés entre eux.

Test Blu-ray : Estouffade à la caraïbe

0
Sous l’influence couplée des premiers James Bond et des « fumetti » (bandes dessinées populaires italiennes) qui inondaient le marché du divertissement à l’époque, on a donc vu fleurir sur grand écran les aventures de Coplan, OSS 117 ou autres espions au charme Ultra Brite

Critique : Holy motors

0
De l'aube à la nuit, quelques heures dans l'existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille... M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier - mais où sont les caméras ? Il est seul, uniquement accompagné de Céline, longue dame blonde aux commandes de l'immense machine qui le transporte dans Paris et autour. Tel un tueur consciencieux allant de gage en gage. À la poursuite de la beauté du geste. Du moteur de l'action. Des femmes et des fantômes de sa vie. Mais où est sa maison, sa famille, son repos ?