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Test Blu-ray : Cherchez l’idole
Plongée en immersion dans le petit monde des yéyés et de la variété des années 60, Cherchez l'idole est une charmante petite comédie adolescente et inoffensive, très représentative de l’insouciance d’un certain cinéma populaire français de cette époque. Conçu comme un véhicule commercial consacré à la génération « Salut les Copains », ne cherchant même pas à cacher sa nature purement promotionnelle, le film de Michel Boisrond est articulé autour d'une trame pensée pour mettre en avant une poignée de personnalités de la chanson de l'époque. Ainsi, le film développe de façon très linéaire et artificielle une intrigue cousue de fil blanc, qui dénote d’une conception volontiers très décontractée du cinéma.
Test Blu-ray : Le Distrait
« Arrête de jouer dans le cinéma des autres. D’ailleurs tu n’as pas beaucoup de place : tu n’es pas un jeune premier; tu n’es pas non plus une rondeur. Tu as une place particulière, qui n’est pas encore écrite. C’est à toi de l’écrire et de faire ta place. » C'est par ces mots qu'en 1968, Yves Robert a encouragé Pierre Richard à se créer une personnalité unique au cœur du cinéma français. Ce conseil aboutira, après des mois d'écriture avec André Ruellan, à la sortie du Distrait en décembre 1970.
Test Blu-ray : Le plein de super
Cinéaste de l’intime, ayant développé au fil des années une approche unique et personnelle du cinéma, à la lisière de l’artisanat et du documentaire, Alain Cavalier ne tourne plus depuis plusieurs années qu’en indépendant, livrant de façon régulière des films inclassables et épurés, dégagés de toutes les contraintes narratives et formelles du cinéma dit « traditionnel ».
Test Blu-ray : Un étrange voyage
Alain Cavalier n’a pas toujours été le maître du documentaire autobiographique. Alors qu’il est surtout resté dernièrement dans l’actualité cinématographique grâce à ses autoportraits austères, qui tiennent finement compte du processus de son propre vieillissement, le réalisateur s’était exercé jusqu’au milieu des années 1980 dans une forme de fiction pas moins personnelle. Avant que son film suivant, Thérèse, ne lui apporte cinq ans plus tard la consécration, il avait d’ores et déjà remporté le prix Louis Delluc avec Un étrange voyage, drame aussi singulier que poignant. La caméra de Cavalier, toujours aussi peu sentimentale, y suit un père et sa fille le long des voies du chemin de fer entre Troyes et Paris. Leur odyssée macabre n’est guère un prétexte pour le rapprochement lourd de sens entre ces deux membres de la même famille, qui ne sont pas particulièrement proches. Elle permet davantage d’ouvrir, puis de refermer subtilement une parenthèse dans la vie des personnages, dont les bienfaits ne sautent pas forcément aux yeux.
Test Blu-ray : Le bon roi Dagobert
Si à la base, le scénario du Bon roi Dagobert signé Gérard Brach était, parait-il, un modèle de rigueur historique, le film de Dino Risi sorti sur les écrans français durant l’été 1984 ne rend pas forcément justice aux recherches méticuleuses menées par le scénariste sur les Rois Fainéants et leur époque. Le film s’avère en effet littéralement « vampirisé » par la personnalité de Coluche, qui signe ici le portrait d’un roi pleutre et assez répugnant ; le franc-parler qu’il utilise, principalement au détour de deux/trois monologues riches en savoureuses saillies anticléricales, respire la bonne vieille « sagesse populaire » - euphémisme généralement d’usage quand on évoque ce bon vieux populisme des familles. Ainsi, de la rigueur historique du script d’origine, Risi ne retiendra au final que les aspects les plus obscènes et peu ragoutants.
Test Blu-ray : Les fêtes galantes
Placé sous le signe de l’action et de l’humour, Les fêtes galantes fait preuve, dès ses premières minutes, d'une atmosphère détendue et très familiale. Le héros et son faire-valoir comique ne sont donc pas Jean Marais et Bourvil mais Jean-Pierre Cassel et Philippe Avron, et le ton est d'avantage enclin à une forme de dérision très théâtrale que dans les films d'André Hunnebelle, qui restaient dans l'ensemble très premier degré. Le personnage incarné par Cassel sous ses airs de roublard bien éloigné de la « droiture » et du sens de l'honneur d'un Jean Marais,