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Test Blu-ray : Les sous-doués en vacances

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Les sous-doués en vacances fait partie de ces petits plaisirs complètement désuets qui essaient, le plus souvent en vain, de vous faire rire, mais qui font preuve d’une telle énergie pour brasser du vide qu’elles en deviennent immédiatement attachantes. Développant avec plus ou moins d'inspiration un scénario-prétexte propre à enchaîner les gags plus ou moins stupides / plus ou moins efficaces

Test Blu-ray : Grosse fatigue

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Michel Blanc a déjà expliqué la façon dont il avait « co-écrit » la première mouture du scénario de Grosse fatigue avec Bertrand Blier, avouant qu'il se rendait aux séances de travail en simple « spectateur » de l'imagination de Blier.

Test Blu-ray : Les sous-doués

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Avec environ 265.452 rediffusions TV en l’espace de quarante ans, Les sous-doués fait partie de la catégorie des comédies franchouillardes extrêmement populaires, et dont le succès ne s’est jamais démenti avec les années. S’il avait réuni 4 millions de français dans les salles en 1980, le film de Claude Zidi avait en effet déjà été vu, selon Médiamétrie, par 13,46 millions de français dix ans plus tard. Puisqu’il engrange un nouveau nombre d’adeptes à chacune de ses diffusions télé, on peut supposer qu’en 2020, Les sous-doués a probablement largement dépassé la barre des 20 millions. Ce qui voudrait dire que 30% des français ont déjà vu le film de Zidi. Et à ceux qui se poseraient la question de l’utilité de ressortir aujourd’hui le film en Blu-ray, on répondra que Gaumont peut donc tabler sur une partie de ces 30%, ainsi que, potentiellement, sur les 70% de français qui ne l’auraient encore jamais vu. Ça laisse de la marge, d’autant que l’éditeur joue ici sur la nostalgie autant que sur le fait qu’il s’agit d’un film qui amusera autant – voire plus – les enfants que les adultes.

Test Blu-ray : Nous sommes tous des assassins

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Faisant partie du « cycle judiciaire » (1950-1955) de la carrière d’Andé Cayatte, Nous sommes tous des assassins est un réquisitoire contre la peine de mort d’une modernité impressionnante. S’il fallait juste un élément pour nous en convaincre, rappelons-nous que la peine capitale n’a été abolie en France qu’en 1981, soit presque trente ans après la sortie du film sur les écrans. « Au dessus du jury,des magistrats, qu'un seul homme puisse tout remettre en question… N'est-ce pas l'aveu qu'on est pas tellement sûr d'avoir bien jugé ? » demande ainsi le personnage incarné par Antoine Balpêtré à la veille de son exécution, alors qu'on évoque une hypothétique grâce présidentielle.

Test Blu-ray : Palais royal !

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Comédienne, humoriste, Valérie Lemercier ne fait pas dans le rire un peu lourd. Sa comédie Palais Royal ! qui s’inspire habilement des monarchies qui nous entourent et de bien sur de Lady Diana est non seulement une succession de scènes irrésistibles, mais aussi l’approche psychologique et l’évolution du personnage principal. Armelle, orthophoniste, épouse d’Arnaud, fils cadet du roi, mène une vie bourgeoise et discrète jusqu’au jour où le roi André meurt accidentellement et où son mari, par la vertu d’une charte exhumée par sa mère, la reine Eugénia, devient héritier du royaume en lieu et place de son aîné Alban. (...) Découvrant qu’Arnaud la trompe avec Laurence, son amie, elle va prendre tout le monde à son propre piège en devenant fausse gentille. Elle manipule à son avantage la presse et le public qui rapidement la soutient et devient une quasi-icône qui supplante la famille royale dans le cœur du pays.

Test Blu-ray : L’enquête corse

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Lors de sa sortie en 2004, le film du regretté Alain Berbérian avait tout de même réuni 2,6 millions de français dans les salles. L'enquête corse représentait la cinquième collaboration entre Christian Clavier et Jean Reno en têtes d'affiche, après L'opération corned beef et trois opus des Visiteurs : autant dire que le public français aime à retrouver le face à face de ces deux personnalités opposées.

Test Blu-ray : Cherchez l’idole

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Plongée en immersion dans le petit monde des yéyés et de la variété des années 60, Cherchez l'idole est une charmante petite comédie adolescente et inoffensive, très représentative de l’insouciance d’un certain cinéma populaire français de cette époque. Conçu comme un véhicule commercial consacré à la génération « Salut les Copains », ne cherchant même pas à cacher sa nature purement promotionnelle, le film de Michel Boisrond est articulé autour d'une trame pensée pour mettre en avant une poignée de personnalités de la chanson de l'époque. Ainsi, le film développe de façon très linéaire et artificielle une intrigue cousue de fil blanc, qui dénote d’une conception volontiers très décontractée du cinéma.

Test Blu-ray : Le distrait

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« Arrête de jouer dans le cinéma des autres. D’ailleurs tu n’as pas beaucoup de place : tu n’es pas un jeune premier; tu n’es pas non plus une rondeur. Tu as une place particulière, qui n’est pas encore écrite. C’est à toi de l’écrire et de faire ta place. » C'est par ces mots qu'en 1968, Yves Robert a encouragé Pierre Richard à se créer une personnalité unique au cœur du cinéma français. Ce conseil aboutira, après des mois d'écriture avec André Ruellan, à la sortie du Distrait en décembre 1970.

Test Blu-ray : Le plein de super

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Cinéaste de l’intime, ayant développé au fil des années une approche unique et personnelle du cinéma, à la lisière de l’artisanat et du documentaire, Alain Cavalier ne tourne plus depuis plusieurs années qu’en indépendant, livrant de façon régulière des films inclassables et épurés, dégagés de toutes les contraintes narratives et formelles du cinéma dit « traditionnel ».

Test Blu-ray : Un étrange voyage

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Alain Cavalier n’a pas toujours été le maître du documentaire autobiographique. Alors qu’il est surtout resté dernièrement dans l’actualité cinématographique grâce à ses autoportraits austères, qui tiennent finement compte du processus de son propre vieillissement, le réalisateur s’était exercé jusqu’au milieu des années 1980 dans une forme de fiction pas moins personnelle. Avant que son film suivant, Thérèse, ne lui apporte cinq ans plus tard la consécration, il avait d’ores et déjà remporté le prix Louis Delluc avec Un étrange voyage, drame aussi singulier que poignant. La caméra de Cavalier, toujours aussi peu sentimentale, y suit un père et sa fille le long des voies du chemin de fer entre Troyes et Paris. Leur odyssée macabre n’est guère un prétexte pour le rapprochement lourd de sens entre ces deux membres de la même famille, qui ne sont pas particulièrement proches. Elle permet davantage d’ouvrir, puis de refermer subtilement une parenthèse dans la vie des personnages, dont les bienfaits ne sautent pas forcément aux yeux.

Test Blu-ray : Le bon roi Dagobert

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Si à la base, le scénario du Bon roi Dagobert signé Gérard Brach était, parait-il, un modèle de rigueur historique, le film de Dino Risi sorti sur les écrans français durant l’été 1984 ne rend pas forcément justice aux recherches méticuleuses menées par le scénariste sur les Rois Fainéants et leur époque. Le film s’avère en effet littéralement « vampirisé » par la personnalité de Coluche, qui signe ici le portrait d’un roi pleutre et assez répugnant ; le franc-parler qu’il utilise, principalement au détour de deux/trois monologues riches en savoureuses saillies anticléricales, respire la bonne vieille « sagesse populaire » - euphémisme généralement d’usage quand on évoque ce bon vieux populisme des familles. Ainsi, de la rigueur historique du script d’origine, Risi ne retiendra au final que les aspects les plus obscènes et peu ragoutants.

Test Blu-ray : Les fêtes galantes

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Placé sous le signe de l’action et de l’humour, Les fêtes galantes fait preuve, dès ses premières minutes, d'une atmosphère détendue et très familiale. Le héros et son faire-valoir comique ne sont donc pas Jean Marais et Bourvil mais Jean-Pierre Cassel et Philippe Avron, et le ton est d'avantage enclin à une forme de dérision très théâtrale que dans les films d'André Hunnebelle, qui restaient dans l'ensemble très premier degré. Le personnage incarné par Cassel sous ses airs de roublard bien éloigné de la « droiture » et du sens de l'honneur d'un Jean Marais,