Quel film (re)voir ce soir (8) : La Vie Rêvée de Walter Mitty

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Vous avez passé une journée un peu compliquée, un peu prise de tête ? J’ai une bien meilleure prescription que des pilules : La vie rêvée de Walter Mitty.

La Vie Rêvée de Walter Mitty

Un feel good movie ultime. Ben Stiller se met lui-même en scène dans ce film plein de bons sentiments que certains désignent comme un « film instagram », à cause de son ambiance joyeuse et de ses images comme recouvertes d’un filtre « couleurs parfaites ». Un film qui peut éventuellement paraître lisse dans sa réalisation, qui peut manquer de caractère pour certains. Mais ce film n’est pas fait pour ça. Ce film est une leçon de vie sans prétention, esthétique et mettant de bonne humeur. C’est certainement le seul film qui m’ait mis une larme de joie à l’œil. A la fin du visionnage, vous ressentirez un sentiment assez particulier dans le monde du cinéma : du bonheur simple, la sensation d’avoir passé un très bon moment, sans aucune prétention.
Synopsis : Walter Mitty est un employé de bureau insignifiant qui s’ennuie. Il rêve éveillé de situations exceptionnelles. Un coup du sort va l’entrainer dans des paysages sublimes, et va l’obliger à prendre son courage à deux mains pour arrêter de rêver sa vie, et commencer à vivre ses rêves.

Ben Stiller livre ici un ovni du cinéma. Il ne dénonce rien, ne revendique rien, ne cherche pas à faire rire aux éclats, ne cherche pas à faire pleurer non plus, et il ne court pas après les récompenses. Ce film est à prendre pour ce qu’il est : un film simple et accessible à tous. Les paysages sont sublimes, et le voyage du protagoniste est prenant. D’ailleurs le protagoniste en lui-même est attachant, sans jamais tomber dans le pathos. Un film juste, bénéfique, important sans vraiment l’être. En bref, un film qui sait rester à sa place et remplit entièrement son modeste rôle.

Note : 7.5/10

5 Commentaires

  1. Moi aussi j’ai eu la larme à l’oeil ! Il y a une scène vraiment belle : transfiguré par l’amour, symbolisé par l’apparition imaginaire de la gentille collègue dont il rêve, Walter Mitty se lance dans une aventure dont il ne pensait pas avoir le courage : monter dans un hélicoptère piloté par un homme complètement bourré ! Il est vraiment trop mignon ce film. Mais contrairement à ce que vous dites, on peut aussi y voir, sans trop chercher d’ailleurs, une petite dénonciation du système capitaliste, puisqu’un des personnages est un « liquidateur », un type dont les dents rayent le parquet, et qui est chargé de faire le ménage parmi les employés de Life, en vue de la restructuration de l’entreprise. Mais la fin du film est très belle, puisqu’elle célèbre l’humain. Vraiment très cool ce film.

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