Les séries télévisées de notre enfance, jeunesse ou adolescence

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Des années 60 aux années 90, nous avons eu droit à une inondation télévisuelle de séries. Certaines plus ou moins bien réussies que d’autres et d’autres ont révélé plus de personnes talentueuses que certaines, mais nous avons tous eu une série télé préférée, que l’on ne pouvait pas manquer en rentrant de l’école, du collège ou du lycée… et d’autres que l’on ne pouvait pas voir en peinture.

Faisons un petit tour parmi les séries adorées ou détestées des rédacteurs de Critique Film.

Chapeau Melon et bottes de cuir (1961), Leonard White & Sydney Newman

« Une série qui peut entrer dans les 2 catégories en fait mais que j’ai vu à chaque fois en rediffusion :
Je n’ai pas (trop) aimé Chapeau « Melon et bottes de cuir » tout d’abord parce que je bloquais un peu, je pense, sur son côté souvent peu réaliste.
Je l’ai aimé (ensuite) en voyant les épisodes en VO (important) et en étant plus ouvert d’esprit (là le réalisme m’importait peu). Une certaine classe britannique, le flegme, l’humour, le suspense pourquoi pas, les tenues sixties.
Je n’ai jamais vu la 1ère saison (mais je crois que les épisodes sont perdus si le net dit vrai) et je n’ai pas du tout collé à la dernière saison (Joanna Lumley à la place de Diana Rigg et Linda Thorson !!!!!!).
Le film de 98 était indigent … » (Eric)

« Je n’ai jamais regardé intégralement ni attendu impatiemment que ça passe mais on peut effectivement citer celle-là.
La version avec Emma Peel (j’y tiens).
Pourquoi ? Parce que cette finesse, cette intelligence, cet humour me permettait de m’évader d’un monde de veaux (ma famille) qui ne s’abreuvait que de Dallas, de foot et de jeux à la con. Je suis censuré ? » (Franck B.)

Le prisonnier (1967), Patrick McGoohan

« La meilleure série: « Le prisonnier » : effrayant cette sensation de ne pas pouvoir fuir et sortir d’un monde à la big brother. Cette série me faisait vraiment peur notamment ce balon qui coinçait toujours le numéro 6 tenace dans sa volonté de s’échapper » (Franck S.)

Arnold et Willy (1978), Jeff Harris

« Une des pire pour moi: « Arnold et willy » : ils ne m’ont jamais fait rire. De surcroît ils m’énervaient avec leurs répliques que je ne comprenais pas. L’égo d’arnold qui n’avait plus rien d’un gosse toujours sur un canapé qui ne faisait jamais ses devoirs ni rien à la maison, me frustrait complètement…moi si rigoureux et angoissé face aux interros du lendemain! » (Franck S.)

Buffy contre les vampires (1997), Joss Whedon

« Alors ce sera « Buffy contre les vampires » pour moi! C’est une série que j’adorais et adore toujours! Ah la fameuse trilogie du samedi soir!!! Surtout que je n’avais pas vraiment l’autorisation pour la regarder…Aujourd’hui c’est sûr, les effets spéciaux ont un peu vieilli mais il faut se souvenir que ça a été un vrai phénomène! 7 saisons, des super vilains super méchants, des vampires sexy (Spike bien sur, pas l’autre naze de David Boreanaz), des meilleurs amis originaux et drôles!! Mais surtout une super héroïne, belle et avec une super répartie!!!!
Buffy: « Parce que c’est très curieux. Il a deux petits trous dans le cou et il n’a plus une goutte de sang dans le corps. C’est assez bizarre, non? Je croyais que vous feriez: hou! » « Hey ! Je sais qui vous êtes ! Vous êtes la Première Tueuse. Vous avez essayé de tous nous tuer dans nos rêves ! …Ça va depuis le temps ? » « Je n’savais pas vraiment où était la fête. J’ai vu les gyrophares, les ambulances, et j’me suis dit : oui, bien sûr ! Mort, carnage… c’est une fête pour Buffy. »
L’épisode comédie musicale est génial, même si tous ne chantent pas super bien, au moins la musique est pas mal!
Et évidemment, comme ce n’était pas encore l’époque du téléchargement pour ma part, on était obligé d’attendre avec impatience chaque semaine un nouvel épisode et ça, c’était vraiment génial! » (Laurie)

« La série de mon « enfance » qui m’a marquée à jamais c’est « Buffy contre les vampires ». J’y suis toujours accro d’ailleurs. Elle a bercé toutes mes jeunes années : posters, parure de lit, chaussettes, bouquins, coussins j’avais la totale. Bref. Pourquoi j’aime cette série ? Parce que le héros c’est une fille, qu’elle se bat comme une grande, que sa bande de potes est super cool et qu’il y a des vampires plutôt beaux gosses ^^ Cette série a été une pionnière pour les séries du genre. Les intrigues étaient variées, recherchées et, pour l’époque, les costumes étaient plutôt bien faits. Je regardais toutes les diffusions à la télé. J’ai tous les épisodes en DVD et je les regarde encore régulièrement. » (Céline)

Xéna, la guerrière (1995), Robert G. Tapert

« Ayant grandit dans les années 90, j’ai donc vu le « Club Dorothée » et son lot de séries débiles mais que je regardais quand même (« Hélène et les garçons » et autres joyeusetés), mais surtout je suivais de près la trilogie du samedi de M6. « Buffy » et « Le Caméléon » en tête, la chaîne nous offrait de la qualité. Mais je considère toujours ces séries comme « bonnes » aujourd’hui. Alors si je dois citer une série de mon enfance qui me donne le sourire en y repensant, je dirais « Xéna la guerrière ». Je n’ai jamais manqué un épisode, et j’étais dans l’épisode dès la première note du générique (que je ne loupais pas non plus, on en fait plus des comme ça). Malgré les décors en carton pâte, « Xéna » c’était de l’aventure, de la mythologie, de l’action, de l’amour, et surtout, une vraie série sur une femme forte! Après tout, on a toutes rêvées un jour de porter la jupette aussi bien en envoyant un chakram à la tête de ceux qui nous embêtent…non » (Anaïs)

Loïs et Clark, les nouvelles aventures de Superman (1993), Joe Shuster & Jerry Siegel

« Alors une série que j’aimais et qui me fait sourire aujourd’hui c’est « Loïs et Clark les nouvelles aventures de Superman »! Je ne ratais jamais un épisode, j’ai même dû voir tous les épisodes au moins 5 voire 6 fois! Pourquoi? D’abord à cause de l’histoire d’amour. Une histoire presque impossible entre Loïs, la jeune journaliste ambitieuse et farouchement indépendante, et son acolyte Clark, alias Superman, sans cesse tiraillé entre sa posture de super héros et la ville banale à laquelle il aspire. Et on attendait qu’une chose, qu’ils se mettent enfin ensemble! Ensuite parce que c’était aussi une série faite d’enquêtes, on pouvait la suivre en restant relativement déconnecté! Enfin pour les rebondissements: Lex Luthor gentil puis méchant, Loïs qui découvre enfin l’identité secrète de Clark mais qui devient amnésique (…), Clark qui se retrouve envoyer sur son ancienne planète Kripton, etc … . Et quand je tombe sur des rediffusions, je ne résiste pas bien longtemps à me replonger dans l’univers de mon enfance. » (Oriane)

La petite maison dans la prairie (1973), Michael Landon

« LA série de mon enfance, c’est « La petite maison dans la prairie » que j’ai regardé depuis mon plus jeune âge. C’était plein de bons sentiments alors forcément, on me laissait la regarder autant que je voulais… (enfin quand même Charles Ingalls qui joue du violon un pied sur la cheminé peut avoir des effets néfastes). » (Claudine)

Arabesque (1984), Richard Levinson

« « Arabesque » était mon rendez-vous immanquable du dimanche après-midi. Pauvre Jessica Fletcher qui se retrouve toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Retraitée du professorat, elle est devenue écrivain à succès, mais pas que. Voila l’image de la femme forte, sans peur et sans défaut, que j’avais. Lorsque j’étais plus jeune, elle incarnait la femme parfaite. Qui peut, à la retraite, écrire des best-sellers, mais aussi aider son ami, le sheriff Tupper à résoudre des meurtres? Tout en se sortant de délicates situations de temps à autre.

Cette série, avec « Chapeau Melon et Bottes de Cuir » et « Amicalement votre » étaient de loin les meilleures avec lesquelles j’ai grandit. Il n’était absolument pas habituel, dans les années 80, de mettre sur le devant de l’image, une femme, au caractère bien trempé. Mais ça je ne l’ai remarqué que plus tard. » (Erika)

Espion Modèle (1984), Glen A. Larson

« Diffusé en 1988 sur M6, « Espion Modèle » a été mon premier grand coup de cœur télévisuel. La série mettait en scène Danielle Reynolds (Jennifer O’Neill) et Mac Harper (Jon-Erik Hexum), des agents secrets qui avaient pour mission d’aider, aux quatre coins du monde, les américains en difficulté, en se faisant passer pour une agence de mode.
Le glamour de la série fascinait la petite fille que j’étais et Jon-Erik Exum a été pendant très longtemps mon idéal masculin. Bien entendu, 20 ans et quelques brouettes plus tard, je réalise combien le pitch –des mannequins/agents secrets- peut sembler ridicule mais à l’époque, je regardais et re-regardais religieusement tous les épisodes. Je trouvais les personnages d’une beauté folle, la musique extrêmement entraînante (le générique n’est autre que Holding Out for a Hero de Bonnie Tyler) et le rythme de la série ne laissait pas une seconde de répit. La relation entre les deux personnages principaux me faisait rêver -à l’époque, l’attirance inavouée entre deux personnages n’était pas un ressort aussi utilisé qu’aujourd’hui- et je trouvais qu’être mannequin/agent secret était sans doute la profession la plus cool qui soit » (Marina)

Hélène et les garçons (1992), Jean-Luc Azoulay

« La série qui me fait vraiment penser à mon  enfance c’est bien sûr « Hélène et les garçons » (et toutes les séries AB en général) c’était mal joué, c’était mauvais mais qu’est ce qu’on adorait regarder les aventures de Chri-chri d’amour, d’Hélène , de Nico, et de José le grand chevelu qui jouait du synthé , instrument culte des années 90. On avait l’impression d’être dans le monde « des grands ». (Claudine)

Sabrina, l’aprentie sorcière (1996), Tibor Takacs

« Pour moi c’est « Sabrina l’apprentie sorcière ». Je trouvais ça très drôle, surtout le chat Salem. Il y avait tous les ingrédients du succès auprès des petites filles : le chéri Harvey, l’ennemie Lybie, les deux tantes cinglées et attachantes, et bien sûr les pouvoirs magiques qu’on aurait tous aimé avoir. (Vanessa)

Les années coup de coeur (1988), Neal Marlens & Carol Black

Une série qui d’après moi retrace parfaitement l’ambiance qui régnait à la fin des années 60 : guerre du Viêt Nam, Woodstock, Hippies…
Le charme de la série résidait dans ce portrait incroyablement réaliste d’une Amérique forte et puissante vue de l’extérieur mais en fait colosse aux pieds d’argile avec les maux de sa jeunesse. Autres aspects positifs, le fait que le héros, qui n’est qu’un enfant au début de la série et que l’on suit durant 5 ans, est aussi le narrateur qui explique ses aventures, mais avec sa voix d’adulte, une vision différente et avec du recul sur les évènements de sa jeunesse. J’aorde également la musique de la série, le rock des années 60, le jazz… Les lieux et costumes tellement représentatifs de la vision qu’on se fait de cette amérique (collège, quartier d’ouvrier, le bus scolaire, les pantalons patte d’eph’, les boums dans les caves, les parties de baseball…). Enfin cette histoire d’amour entre Kevin et Winnie est tellement belle, un amour d’enfance qui va les marquer à vie. (Julien)

Le Prince de Bel-Air (1990), Andy & Susan Borowitz

Pour moi la série de mon adolescence c’est « le Prince de Bel-Air ». Pourquoi? Parce que Will Smith avait tout pour réussir dans la série: bon dragueur (quand il voulait), un vrai blagueur, toujours stylé, pour moi ce mec c’était le top. Du coup je m’identifiais à lui. (Tony)

Mariés, deux enfants (1987), Ron Leavitt & Michael Moye

« Une série que je détestais: « Mariés, deux enfants ». Pourquoi: Je détestais cette série, je ne peux pas vraiment l’expliquer, c’était physique! Les répliques, les musiques, les acteurs, les histoires … Tout m’horripilait Aujourd’hui encore. » (Oriane)

Caraïbes Offshore (1994), Michael Berk

« Surnommée au sein de ma famille, « Gros biceps et bikinis », « Caraïbes Offshore » était LA série que je ne loupais sous aucun prétexte. D’un côté on trouve Hulk Hogan, gros costaud au coeur tendre, et de l’autre Chris Lemmon, le joli minois au coeur moins tendre. Le duo était parfait. Mais ce que nous proposait avant tout « Caraïbes Offshore » s’était du divertissement du début à la fin des épisodes. Je me demande encore pourquoi il n’y a eu qu’une saison. Non, je ne me le demandais pas vraiment en fait. Si je surnommais cette série « Gros biceps et bikinis » c’est tout d’abord car elle était totalement dénuée d’intelligence et de bon sens, notamment par rapport au Tonerre, ce bateau capable de sortir tous les gadgets possibles et inimaginables, d’on ne sait où. Il n’empêche que cette série aura fait mon bonheur à chaque diffusion et rediffusion.  » (Erika)

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