Critique : Inglourious Basterds

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Inglourious Basterds photo du film culte de Tarantino

Inglourious Basterds l'affiche du film culte de TarantinoInglourious Basterds

USA, Allemagne : 2009
Titre original : Inglourious Basterds
Réalisateur : Quentin Tarantino
Scénario : Quentin Tarantino
Acteurs : Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz
Distribution : Universal Pictures International France
Durée : 2h33
Genre : Action
Date de sortie : 19 août 2009

4/5

Avec Inglorious Basterds Quentin Tarantino pour son septième film réécrit l’histoire et réinvente le film de guerre.

Synopsis : Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l’exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s’échappe de justesse et s’enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d’une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. « Les bâtards », nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l’actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d’éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l’entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle…

Inglourious Basterds photo du film culte de Tarantino

Une réalisation brillante

Tarantino n’hésite pas à décoincer les codes traditionnels des films sur la résistance aux nazis en mêlant allégrement ce qui a pu être réalité (les complots contre Hitler) de ce qui est fiction (l’équipe des Inglourious Basterds), en mêlant des scènes inspirées de films qu’il affectionne vraisemblablement (westerns italiens, la prisonnière du désert avec les scènes d’ouverture dans la ferme isolée des LaPadite ou la bande des Inglourious eux-mêmes qui rappelle celle des 12 salopards) à des procédés de BD (les noms en surimpression sur les images). Et tout fonctionne impeccablement au gré du rythme des séquences annoncées par Tarantino.

Des personnages paradoxalement caricaturaux et crédibles

Ce n’est pas le moindre des paradoxes mais là encore ça marche. Bien sur Hans Landa est tout ce que l’on peut imaginer de l’officier nazi cultivé, cynique, sournois, sans scrupules, acharné,vicieux, bien sur Aldo Raine est un officier à la tête des Inglourious Basterds, assez frustre et en tout cas aussi violent que ceux qu’il combat, bien sur Shosanna est la jeune rescapée juive prête à mourir pour assouvir sa vengeance….Mais force est de reconnaître qu’ils collent à l’histoire admirablement bien et n’alourdissent jamais le film.

Melanie Laurent Inglourious Basterds photo du film culte de Tarantino

Un suspens de bout en bout

De la fuite de Joshanna au début du film à la 1ère parisienne d’un film à la gloire de l’Allemagne nazie en présence des hauts dignitaires du régime et d’Hitler, Tarantino ménage une tension palpable de bout en bout et tient en haleine un spectateur qui en redemande encore.

Une distribution internationale et pourtant homogène

Un paradoxe supplémentaire pour Tarantino qui réussit à marier des acteurs français, américains, allemands ….. avec bonheur contrairement à nombre de productions « à l’ancienne » qui satisfont aux contraintes des co-productions avec plus ou moins de succès. Ici chacun joue sa nationalité et tout s’assemble sans fausse note.

Résumé

Un exercice nourri aux cinémas d’antan, une farce délirante, un film personnel, une réussite totalement bluffante et un plaisir jouissif pour le spectateur.

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