Festival de Gérardmer 2017 : jour 2, Rupture, Holidays, Jeeg Robot, Orgueil et Préjugés et Zombies

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2ème jour de festivités dans les Vosges et on attaque les choses sérieuses avec 3 films en compétition. L’occasion de se faire un premier avis concret sur le niveau de cette 24 édition du Festival de Gérardmer.

Rupture

La journée débute avec Rupture (en compétition), film réalisé par Steven Shainberg révélé il y a dix avec le film La Secrétaire. On y suit Renee, une mère de famille divorcé qui se fait soudainement enlever par des inconnus. La quête de Renee sera de savoir qui sont ses ravisseur, pourquoi ils l’ont kidnappé et surtout de s’échapper.

L’entame de Rupture est réussie avec sa mise en scène dynamique, son coté « cabinet des tortures et des peurs » fun et original et son scénario intriguant. Malheureusement une fois les explications données, le film s’enlise dans un enchainement de situations rocambolesques qui n’arrive pas à nous tirer de l’ennui. Rupture reste un film de bonne facture qui trouve largement sa place dans la compétition.

Holidays

On enchaîne avec Holidays, un film à sketchs dont le thème est de revisiter l’iconographie des fêtes populaires de la manière la plus déviante possible. Malheureusement comme souvent, les sketchs sont signés par des réalisateurs bien différents et donc très inégaux. Les fêtes sont abordées dans l’ordre chronologique du calendrier, on retrouve la St Valentin, la St Patrick, Pâques, La fête des mères et des pères, Halloween ou encore Noël. Ces deux derniers étant les sketchs les plus réussis et les pus débridés. En bref, un film fun qui séduit le public d’un festival du film de genre.

On l’appelle Jeeg Robot

La fin d’après-midi nous permet de découvrir On l’appelle Jeeg Robot (en compétition). Enzo un petit malfrat est pourvu de superpouvoirs après être entré en contact avec une substance radioactive. Il va utiliser ces pouvoirs pour s’enrichir jusqu’au jour où il tombe amoureux.

Il est agréable de regarder un film de superhéros qui ne soit pas américain, c’est encore plus intéressant quand celui-ci est italien. En plus Gabriele Mainetti ajoute à son oeuvre un grain de folie qui vient casser le classicisme de ces films d’actions.

Jeeg Robot est un savant mélange entre un film de malfrat, un film de superhéros et une romance qui prend progressivement le dessus sur le récit. Tout ce bric-à-brac fonctionne bien et donne au film une saveur particulière, un rafraichissement de bon ton dans une sélection de festival souvent trop sérieuse.

Orgueil et Préjugés et Zombies

La journée se termine avec Orgueil et Préjugés et Zombies (en compétition). Depuis une cinquantaine d’années, l’Angleterre subit une mystérieuse épidémie entraînant une invasion de zombies. L’arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage réjouit la famille Bennet qui compte cinq filles à marier…

Le film est bourré de bonnes idées comme cette introduction en animation sur papier du plus bel effet ou encore le fait que les cinq jeunes filles soient en réalité des guerrières bad-ass dans cette Angleterre prude et aristocratique. On rigole beaucoup d’ailleurs entre les scènes d’actions de bonnes qualités et quelques sursauts horrifiques bien intégrés à l’ensemble. Le tout donne un film très agréable à regarder qui a connu un franc succès lors de sa projection.


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