Test Blu-ray : The Jane Doe identity
Attention, second coup de cœur de Gérardmer 2017 (après Split), The Jane Doe identity a glacé le public du festival. Un véritable film d’horreur sans concession qui met mal à l’aise dès son entame (en même temps, une morgue ça aide bien). Le film nous fait plonger dans l’autopsie la plus terrifiante jamais vu à l’écran. On ne ressort pas indemne de The Jane Doe identity… pour le plus grand bonheur des fans de cinéma de genre.
Test Blu-ray : Twin Peaks – Fire walk with me
Souvent méprisé dans la riche filmographie de David Lynch, pour des raisons relativement obscures, Twin Peaks : Fire walk with me demeure pourtant, encore 25 ans après sa sortie dans les salles, un pur film sensoriel, un trip 100% bizarre, à la fois flippant et hypnotique.
Test Blu-ray : La colère d’un homme patient
Le « revenge movie », également appelé film de vengeance, est un sous-genre cinématographique qui, à l’image de son cousin germain le « vigilante » (ou film d’auto-défense), met le doigt sur certaines questions sensibles, et prônant la plupart du temps le règlement immédiat de certains problèmes sociétaux par les citoyens eux-mêmes, usant de méthodes pour le moins directes à l’écart de la police et de la justice. Difficulté de faire le deuil d’un proche, inertie ou incapacité d’agir de la part des autorités, peine de mort et loi du talion, sentiment d’injustice, préméditation sans pitié… Ces thèmes délicats à aborder sont au centre d’un genre souvent considéré comme réactionnaire, voire même d’extrême-droite. Mais les différents changements de la société et la métamorphose de l’environnement urbain à travers le monde entier nous ont offert des exemples de « revenge movies » en provenance de très nombreux pays depuis les années 70.
Test DVD : Sais-tu ce que Staline faisait aux femmes ?
Sais-tu ce que Staline faisait aux femmes ? est un film pour le moins curieux, de ceux dont on ne sait réellement que penser à l’issue de la projection. Plus étonnant encore, même après plusieurs jours de « maturation » dans l’esprit du spectateur, le film de Maurizio Liverani laisse toujours pour le moins circonspect, comme si l’on ne comprenait ni réellement où le cinéaste voulait en venir, ni les enjeux visuels et narratifs de l’ensemble.
Test Blu-ray : Le puits et le pendule
Vaguement inspiré de la très courte nouvelle éponyme d’Edgar Allan Poe, Le puits et le pendule permet au début des années 90 à l’excellent Stuart Gordon (dont l’œuvre -certes inégale- ne se limite pas à Re-Animator et devrait réellement être réhabilitée d’urgence) de signer une série B efficace et bien déviante, qui devrait trouver une place de choix dans le cœur de tous les cinéphiles amateurs de bizarreries de celluloïd. En effet, avec Le puits et le pendule, le cinéaste peut enfin aborder avec « sa » vision si particulière, empreinte de bande dessinée et de pop culture, les dérives de l’Inquisition Espagnole (et de l’inquisition en général), qui avaient déjà permis à une poignée de cinéastes avant lui de livrer de véritables petits chefs d’œuvres du genre horrifique… On pense bien sûr à La chambre des tortures (Roger Corman, 1961), adapté par Richard Matheson de la même nouvelle de Poe, au sublime Grand inquisiteur (Michael Reeves, 1968), ou à des films sans doute un peu moins « majestueux » mais tout aussi attachants, tels que Les diables (Ken Russell, 1971), La marque du diable (Michael Armstrong, 1970) ou même le plus récent Black death (Christopher Smith, 2010).
Test Blu-ray : La nuit de la grande chaleur
S’il y a une certitude qui a su s’imposer presque naturellement dans le cœur de tous les cinéphiles, c’est bel et bien que n’importe quel long-métrage proposant en tête d’affiche les légendaires Christopher Lee et Peter Cushing mérite non seulement d’être vu, mais s’imposera quasiment toujours à coup sûr comme un excellent moment de cinéma. Et quand on ajoute derrière la caméra le nom de Terence Fisher, on obtient de facto la Sainte Trinité de la Hammer, et le film devient tout simplement indispensable.
Test Blu-ray : Memories of war
Suivant la trajectoire d’un petit groupe de soldats durant l’opération « Chromite », une mission d’infiltration ayant eu lieu durant la Guerre de Corée, Memories of war télescope donc « petite » et grande Histoire. Car en effet, le film de John H. Lee s’attache beaucoup plus à ses soldats qu’à la guerre en elle-même : une belle façon de rendre un hommage à ces huit soldats oubliés par les livres d’Histoire au bénéfice du général MacArthur. Le plus ironique aujourd’hui est bel et bien que le film, qui s’impose comme une ode au courage de ces soldats coréens anonymes, se « vend » internationalement uniquement sur la présence au générique de Liam Neeson, qui incarne MacArthur, en occultant complètement le reste du casting, composé d’acteurs pour la plupart inconnus en Occident (même si on se souvient d’avoir vu le héros Lee Jung-jae dans The housemaid d’Im Sang-soo). Une injustice qui a la vie dure…
Test Blu-ray : Le roi Arthur – La légende d’Excalibur
Le roi Arthur - La légende d’Excalibur, qui débarque sur support Blu-ray sous les couleurs de Warner bros., est un fier représentant du support Haute-Définition, dans le sens où tout dans la mise en scène et le sens du spectacle de Guy Ritchie en font un candidat parfait à la démonstration technique. Le film s'impose dans un scope flamboyant, la photo de John Mathieson nous offre quelques plans vraiment superbes ; en somme, le spectacle est total : il paraissait couler de source que Le roi Arthur trouve sa quintessence en Blu-ray.
Test Blu-ray : Nightwatchmen, les gardiens de la nuit
Autant être clair d'entrée de jeu : avancer que nous n'avions pas les pires craintes à l'insertion du Blu-ray de Nightwatchmen, les gardiens de la nuit dans notre lecteur serait un mensonge éhonté. En effet, nos expériences récentes du « blockbuster » en provenance de Russie se sont soldées par une impression mi figue mi raisin : pour un Night watch réussi en 2004, des films tels que Battlestar rebellion (2008), Black lightning (2009) ou Guardians (2016) se sont succédé depuis sur les linéaires de nos revendeurs Blu-ray / DVD sans parvenir à nous convaincre : si ces films faisaient certes preuve d'une certaine ambition, il n'empêche qu'ils loupaient leur cible dans les grandes largeurs - mais avec les meilleures intentions du monde.
Test Blu-ray : Dead again in Tombstone – Le pacte du diable
S'il y a deux ans de cela, on avait demandé au rédac' chef de critique-film.fr si son site traiterait l'actualité d'un cinéaste tel que Roel Reiné, il y a des chances pour que ce dernier nous éclate de rire au nez. Et pourtant... L'actualité Blu-ray / DVD en France tend, petit à petit, à rendre ce cinéaste méconnu pour le moins incontournable. Après avoir œuvré aux Pays-Bas en tant que réalisateur de TV pendant presque 15 ans, Roel Reiné s’est en effet expatrié aux États-Unis en 2009 et depuis, le bonhomme réalise avec une régularité de métronome des suites destinées au marché du « direct to video » d’action, tendance bourrin : en l'espace de huit ans, il a signé une poignée d'épisodes de séries TV mais également 19 films, dont The marine 2, Death race 2 et 3, 12 rounds 2, Le roi scorpion 3, En territoire ennemi 4, L’homme aux poings de fer 2, The condemned 2 ou encore Chasse à l’homme 2. En bon stakhanoviste de la vidéo, Reiné tourne vite et bien, et livre à Universal des produits carrés, pile formatés pour un marché de la vidéo friand de sensations fortes.
Test Blu-ray : Il gaucho
A la fois irrésistiblement drôle et très mélancolique, Il gaucho est construit comme une flânerie de deux heures suivant les pérégrinations d'un groupe de personnages pendant un séjour en Argentine qui représente pour chacun d'entre eux quelque-chose de fort différent. Le récit est plus particulièrement articulé autour du personnage de Marco, interprété par un Vittorio Gassman plus bavard et cabot que jamais, déversant quasiment sans interruption une logorrhée verbale émaillée de bons mots qui sonnent comme autant d'appels à l'aide. Composant un personnage de goujat imbu de sa personne dont l'hypocrisie n'a d'égal que le cynisme, il porte sur ses épaules le rythme indolent du film, qui enchaîne les séquences « chorales » de restaurants, night-clubs, fêtes, balades et tentatives désespérées de « se refaire », de retrouver une stabilité financière qui tient du mirage absolu, le scénario d'Ettore Scola et sa clique ne lui laissant finalement aucune lueur d'espoir.
Test Blu-ray : La Sarabande des pantins
En 1952, la 20th Century Fox décide de livrer aux yeux du monde une démonstration de son savoir-faire technique. Pour ce faire, le studio réunit cinq cinéastes prestigieux afin d’adapter cinq nouvelles signées O. Henry (1862 – 1910).