Bereavement

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Bereavement photo du film

Bereavement l'affiche du film d'horreurBereavement

USA : 2010
Titre original : Bereavement
Réalisateur : Stevan Mena
Scénario : Stevan Mena
Acteurs : Alexandra Daddario, Michael Biehn, John Savage
Distribution : Crimson Films, Aurilia Arts
Durée : 1h43
Genre : Horreur
Date de sortie : Inconnue

Globale : [rating:5][five-star-rating]

Écrit et réalisé par Stevan Mena, Bereavement est une merveille absolue du genre. Un film basé sur une histoire parfaitement ficelée et effroyable. Son premier film Malevolence (2004) est considéré comme le pré quel. Bereavement est la preuve de la maturité acquise depuis.  

Synopsis : En 1989 à Minneserville en Pennsylvanie, Martin un jeune garçon est kidnappé par Graham Sutter redoutable tueur en série. Il le contraint à assister aux meurtres de jeunes adolescentes dans un abattoir abandonné. Cinq ans plus tard, Allison 17 ans rejoint son oncle à proximité du lieu des barbaries. Loin de se douter que sa curiosité va la mener aux portes d’un mal sans nom…

Bereavement photo du film

L’horreur sous  haute tension

Bereavement est bâti sur un scénario très solide. Il s’articule sur la thématique du tueur en série sadique. Sa force est de ne pas contourner celle de l’enfance et de de l’adolescence à la merci d’un monde dangereux et monstrueux. Ainsi, Stevan Mena a construit un véritable cauchemar très intense et vraiment effrayant. Le film s’ouvre sur une scène particulièrement difficile. Le spectateur est projeté directement dans un univers sordide (un abattoir désaffecté) où de jeunes victimes après avoir été kidnappées, séquestrées, violentées sont mises à mort sous les yeux d’un jeune enfant. Le tueur a tout du véritable aliéné, sans aucun affect et dans un état de déstructuration psychologique inqualifiable.

Ce climat de haute tension ne s’effondre jamais. La jeune Allison de 17 ans, habite à proximité. De sa camionnette, tel un animal féroce, le tueur est en repérage et rôde autour. Future proie du psychopathe, celle-ci prend conscience qu’un mystère perdure. Le cercle se réduit et plane le redoutable moment où elle sera vouée à une issue fatale. Le résultat est spectaculaire : Bereavement  nous mène sur un véritable balancier entre des séquences horrifiques très impressionnantes et un suspens en crescendo.

Bereavement  de Stevan Mena photo

Réalisation et interprétation de haut vol

A la qualité scénaristique, se joint une réalisation parfaitement maîtrisée et calibrée. Le soin et le travail accordés à celle-ci confèrent à Bereavement un bel esthétisme. Des profondeurs repoussantes de l’abattoir désaffecté, aux paysages des alentours, à la maison où réside la jeune Allison avec son oncle, la caméra semble voguer sans aucune peine sur une passerelle très huilée. Elle s’accompagne d’une bande son extrêmement envoutante.

L’interprétation s’apparente à une performance. Alexandra Daddario dans le rôle d’Allison (The Texas Chainsaw 3D; Percy Jackson: Le Voleur de Foudre) est excellente, même s’il est vrai qu’elle reflète plus une jeune femme qu’une adolescente. Martin alias Spenser List (The Orphan Killer; la série Fringe) qui ne prononce pas un mot du début à la fin, dégage par sa présence toute l’innocence de l’enfance. Sa posture de témoin maltraité est à la fois émouvante et éprouvante. Brett Ryckaby (The Crazies; Zodiac) dans la peau de l’effroyable Graham est terrifiant par sa brutalité et sa violence assassine toujours sur une ligne « borderline ».

Résumé

Bereavement est un film très réussi qui ne manquera pas de marquer les esprits pour longtemps après l’avoir vu. Très impressionnant, il vous plongera à coup sûr dans le lugubre et les profondeurs cauchemardesques sur une cadence soutenue mais pas effrénée. Son versant dramatique et profondément désespéré a de quoi toucher en plein cœur. Une perle rare à ne pas manquer.

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