La Course au jouet

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La course au jouet

La course au jouetLa Course au jouet

Usa : 1996
Titre original : Jingle All The Way
Réalisateur : Brian Levant
Scénario : Randy Kornfield
Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Phil Hartman, Jake Lloyd
Production : 20th Century Fox
Durée : 1h30
Genre : Comédie
Date de sortie : 11 décembre 1996

Globale : [rating:2.0]
[five-star-rating]

La Course au jouet est une comédie de Noël pour enfant sortie en 1996. Son réalisateur Brian Levant a offert le rôle principal à Arnold Schwarzenegger que l’on avait déjà pu voir dans d’autres comédies (Un Flic à la maternelle, Junior). Il s’est également entouré de comédiens tels que Phil Hartman (La Course au jouet est l’un de ses derniers films, il est assassiné 2 ans plus tard) et Sinbad.

Synopsis : Comme tous les enfants américains, et bientôt les autres, Jamie veut un Turbo Man pour Noël. Seulement son papa, homme d’affaires stressé, a oublié sa promesse. Il s’en souvient quelques heures avant la remise fatidique des cadeaux et part à la chasse au Turbo Man, qui n’est plus disponible dans aucun magasin. Une course contre le temps et d’autres acquéreurs du jouet s’engage.

La course au jouet

2/5 pour La Course au jouet, et encore ! C’est vraiment parce qu’enfant j’aimais bien ce film. Une comédie familiale à regarder en période de Noël ? Pourquoi pas, mais bonjour les messages : « Croquons à pleines dents la société de consommation », « Soyons de meilleurs parents, offrons-leur le jouet que tout le monde s’arrache ». Voilà, c’est à peu près tout ce qu’il faut retenir.

Le film était pourtant bien parti grâce à une intrigue qui plaît aux enfants : un petit garçon se sent délaissé par son père homme d’affaires. Celui-ci décide de tout faire pour se racheter (scénario pour les enfants, n’oubliez pas). Ajoutez à cela un soupçon de magie de Noël, un voisin parasite, un concurrent de taille lors de la quête du jouet et l’ensemble donnait une bonne comédie bien américaine. Malheureusement, le scénario se perd dans les filets de l’éloge à la consommation de masse : le garçon frustré n’est heureux qu’à travers le jouet convoité. Le message n’est pas franchement réjouissant et toute la magie du film disparaît bien trop vite.

La course au jouet

Je reste par ailleurs mitigée sur la présence de Schwarzenegger dans un tel film. D’un coté c’est assez drôle de le voir dans un rôle différent de Terminator et autres personnages semblables, de l’autre il nous prouve qu’il n’est pas doué pour incarner ce type de personnage. Au final, on rit plus de le voir se dépatouiller dans un rôle de père raté que pour les gags du film.

En effet, qui dit « comédie américaine pour enfant » dit « surenchère à gogo« . Et là, La Course au jouet n’y échappe pas : bombe, trafic de jouets, policiers jamais là au bon moment, … rien de très subtil. Le tout enrobé d’effets spéciaux catastrophiques pour 1996. On peut toutefois y trouver un avantage, le rythme est soutenu et on n’a pas l’impression de s’ennuyer, malgré tout. Pour être sympa, j’avouerai que certaines répliques sont bien trouvées et nous offrent quand même quelques passages hilarants. On pense aussi au détestable voisin Ted (interprété par Phil Hartman) qui drague ouvertement la femme de Howard (Arnold Schwarzenegger). Il est au final le personnage le plus intéressant de l’histoire.

Résumé :

On frôle le fiasco. Dommage, car le scénario « Noël » aurait pu être intéressant, mais la mise en valeur de la société de consommation nous étouffe à la longue. Le film a, de plus, très mal vieilli.

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