Underworld : Nouvelle ère

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Underworld : Nouvelle ère avec Kate Beckinsale photo du film

Underworld : Nouvelle ère

Etats-Unis : 2012
Titre original : Underworld: Awakening
Réalisateur : Måns Mårlind, Björn Stein
Scénario : Len Wiseman , John Hlavin , J. Michael Straczynski , Allison Burnett
Acteurs : Kate Beckinsale, India Eisley, Charles Dance
Distribution : SND
Durée : 1h30
Genre : Action, Fantastique, Epouvante-horreur
Date de sortie : 8 février 2012

Globale : [rating:3.5][five-star-rating]

La campagne de pub autour de la sortie de ce Underworld : Nouvelle ère fut des plus amusantes. Sur les affiches, le distributeur SND a cru bon de rajouter la phrase d’accroche « le retour des vrais vampires » tacle évident à un certain Twilight ; ironie ultime quand on sait que ledit distributeur a également l’autre saga vampirique dans son escarcelle en France. Pour ce quatrième opus (et oui déjà, je vous entends soupirer), Sélène revient plus en forme que jamais pour fighter du Lycan. Et ne riez pas, cet épisode est sûrement le plus réussi !

Synopsis : Depuis des siècles, Lycans et Vampires se livrent une bataille sans merci. Mais les deux races sont à l’aube d’une ère nouvelle car les humains, qui ont récemment découvert leur existence, décident de cesser leurs conflits internes pour s’engager ensemble dans la lutte contre ce qu’ils considèrent comme des fléaux. Sélène s’attire la convoitise de l’armée et des scientifiques. Une traque incessante commence alors contre la plus redoutable des vampires.

underworld 4

Dans les épisodes précédents…

Il n’y a pas plus énervant pour un spectateur qu’être prit pour un nunuche. En cela le film commence très fort, avec les gros sabots de circonstance, par un résumé des précédents opus, voix off à l’appui. Et sans spoiler la fin -on ne va pas vous gâcher le plaisir!- le film finit sur un petit cliffhanger toujours en voix off, amenant à l’épisode suivant. Ce qui énerve c’est cette propension à appliquer au cinéma certains codes de la télévision. Une série télé doit être compréhensible par un spectateur la prenant en cours, notamment si la série a beaucoup d’épisodes. Ce type de modèle (rappeler ce qu’on a vu la semaine précédente, finir en plein suspens) marche pour le petit écran, il est en revanche horripilant quand on voit un film. Déjà parce que le cliffhanger amène à un prochain film que l’on ne verra pas avant plusieurs mois ou années et pas la semaine d’après !.. Ensuite pour une saga si référencée, le spectateur aura dans 99% des cas vu les films précédents, rendant totalement inutile une séquence de flashback explicative. L’art de l’introduction simpliste en somme.

N’est pas vampire qui veut

S’il est vrai que le bestiaire du film est plus intéressant qu’un certain Twilight, on est loin en revanche de l’image classe du vampire dans toute sa splendeur. Vous voulez voir du vrai vampire ? Entretien avec un vampire ou les récents Daybreakers & Laisse-moi entrer sont plus indiqués, déjà parce qu’ils ont un scénario plus dense qui sublime la créature au profit d’une action tonitruante, et parce qu’ils vont chercher un sens moral à leur existence. Les loups-garous (ou lycans) ont moins la cote que les vampires, mais nous ne vous conseillerons que trop de revoir des films comme Wolfman, montrant toute leur bestialité, même s’il est vrai que Underworld les présente plutôt bien malgré un character design perfectible.

Qui est ce qui est pire que Keanu Reeves et ses trois expressions faciales ? Kate Beckinsale sans aucun doute, qui paraît ne pouvoir fournir qu’une unique forme à son visage, telle une vieille couguar tendue au botox. Alors certes elle a des prothèses dentaires ce qui peut expliquer une difficulté au niveau de la mâchoire, mais tout a une limite.

Underworld : Nouvelle ère avec Kate Beckinsale photo du film

Paf, pouf, shoot et Grr

Facile de tailler un costard à ce genre de film me direz-vous, et étrange de lui avoir mis une note de 3,5 alors. Et bien en fait, on peut reconnaître une chose à Underworld : Nouvelle ère malgré son évidente vacuité : on s’éclate ! La 3D sert pour le coup vraiment l’histoire, elle est bien faite et carrément trippante. Les scènes d’action sont sympas et dynamiques, la photographie magnifique, c’est globalement divertissant et ça n’a pas d’autre but que de tout faire péter ! Et pour ne pas se trainer le boulet des épisodes précédents, la saga choisit la distance en plaçant son intrigue dans le futur, lançant par la-même une nouvelle série d’épisodes. Très formaté mais bien fichu! Après tout, vous allez voir ce type de film pour un quelconque attrait intellectuel vous?

Résumé

Si vous cherchez une histoire profonde passez votre chemin: le scénario est écrit avec la truelle de circonstance. Par contre, si vous êtes conscient du produit, totalement vendu par sa bande annonce, il demeure un divertissement bourrin au capital sympathie indéniable.

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