Tu n’aimeras point

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Tu n'aimeras point, la photo du film de Haim Tabakman

Tu n'aimeras point, l'affiche du film de Haim TabakmanTu n’aimeras point

France, Israël, Allemagne : 2009
Titre original : Einaym Pkuhot
Réalisateur : Haim Tabakman
Scénario : Haim Tabakman
Acteurs : Zohar Strauss, Ran Danker, Ravit Rozen
Distribution : Haut et Court
Durée : 1h30
Genre : Drame
Date de sortie : 2 septembre 2009

Globale : [rating:4][five-star-rating]

Un film dont la lenteur nous plonge dans la très pesante et oppressante atmosphère d’un quartier ultra-orthodoxee de Jérusalem tout entier voué à la religion (quartier inspiré de Mea Shearim, le ghetto des « craignants dieux » comme ils se désignent eux-mêmes).

Synopsis : Aaron est un membre respecté de la communauté juive ultra-orthodoxe de Jérusalem. Marié à Rivka, il est le père dévoué de quatre enfants.
Cette vie en apparence solide et structurée va être bouleversée le jour où Aaron rencontre Ezri.
Emporté et ému par ce bel étudiant de 22 ans, il se détache tout doucement de sa famille et de la vie de la communauté. Bientôt la culpabilité et les pressions exercées par son entourage le rattrapent, le forçant à faire un choix…

Tu n'aimeras point, la photo du film de Haim Tabakman

Un film qui à travers l’improbable rencontre entre Aaron, membre de la communauté juive ultra-orthodoxe, hétérosexuel, boucher, marié et père de famille et Ezri, jeune étudiant du Talmud, homosexuel, montre la fulgurance du désir et l’évidence de l’amour.

Un film qui crie que l’amour rend vivant contrairement aux religions rigidifiées sur leurs certitudes qui, elles, éteignent le cœur des hommes niant l’individu et le désir. Un film « coup de poing » qui vous rend le souffle court et vous plonge dans les obsessions de l’intolérance.

Un film où à chaque scène de vie – la relation entre Aaron et Ezri répond une scène de mort – paradoxalement la vie quotidienne familiale et sociale des ultra-orthodoxes. Et ce jusqu’au dénouement final où Aaron mèle la vie et la mort, l’affirmation de son amour, l’impossibilité de l’assumer, le bain rituel, le souvenir des premiers moments d’éveil, trangressifs, avec Ezri.

Un film politique bien sur, tant le sujet est sensible en Israël et tant les tensions entre majorité laïque et minorité religieuse sont prégnantes et lourdes.

Tu n'aimeras point, les images du film de Haim Tabakman

Résumé

Un film enfin qui, à l’instar de Cayatte dans la France pompidolienne des années 70, nous rappelle qu’encore et toujours la société peut conduire à « mourir d’aimer ».

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fbtSmpLdVNE[/youtube]

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