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Test DVD : Sans pitié

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Le mélange, parfois hétéroclite, parfois percutant, est le maître-mot de Sans pitié, le troisième long-métrage du jeune réalisateur Byun Sung-hyun. S’y croisent et s’entrechoquent des références allant de Johnnie To jusqu’à Quentin Tarantino, indubitablement le pape stylistique de cette génération émergente de cinéastes. Les codes du film de gangster y trouvent alors une nouvelle jeunesse, certes, mais au prix d’un mécanisme de la manipulation dont les rouages se voient un peu trop souvent. De par sa structure dramatique profondément morcelée, avec un va-et-vient constant sur l’axe temporel à la fois propice à la perte des repères et à l’orchestration savante d’un suspense redoutable, le récit s’emploie simultanément à nous en mettre plein les yeux et les méninges, à force d’obliger le spectateur à rassembler différemment les pièces du puzzle, et à courir le risque réel de n’être qu’un simple exercice de style. L’exploit formel de la mise en scène, d’agencer sans le moindre temps mort l’intrigue de haut vol, a un peu trop tendance à attirer l’attention à lui, plutôt que de laisser se développer d’une façon tant soit peu organique la tension inhérente à l’univers carcéral dans un premier temps, puis à celui des grandes manœuvres clandestines pour déplacer la drogue à l’international et duper la police par la même occasion

Les sorties du 28 juin 2017

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La dernière journée de la 33ème édition de la Fête du cinéma ne sera jamais assez longue pour que vous ayez le temps de voir au tarif promotionnel de 4 € la demi-douzaine de films intéressants à l'affiche cette semaine ! S'il n'y en avait qu'un, ce serait absolument le nouveau documentaire de Agnès Varda, une des plus grandes réalisatrices de l'Histoire du cinéma qui a fête son 89ème anniversaire le mois dernier. Fidèle à elle-même, elle sillonne la France dans Visages villages, à la rencontre de gens très ordinaires et donc très humains, en compagnie du photographe JR.

Critique : Sans pitié (Byun Sung-hyun)

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L'engouement de moins en moins réservé de la part du public français pour le cinéma asiatique, que l'on peut observer ces dernières années, se base essentiellement sur deux piliers : d'un côté la reconnaissance d'auteurs confirmés, qui s'appelaient autrefois Akira Kurosawa ou Yasujiro Ozu et qui portent de nos jours les noms de Kiyoshi Kurosawa et de Hong Sang-soo par exemple, et de l'autre une incroyable vitalité en termes de cinéma de genre, qui va du film d'horreur jusqu'au thriller au sens large, y compris le policier et le film de gangster, en passant par le film de baston, désigné également par le terme plus sophistiqué de film d'arts martiaux.