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En parallèle des festivals d’automne qui cherchent soit à positionner les films pour l’année prochaine, soit à reprendre en partie les sélections des trois mastodontes européens et de la saison des prix qui entame à présent sa phase préliminaire, il existe un troisième phénomène dans le monde foisonnant du cinéma qui pourrait passer inaperçu depuis le point de vue franco-français.

« L’Étranger » d’Albert Camus compte parmi ces chefs-d’œuvre de la littérature qu’il aurait peut-être mieux valu ne jamais porter à l’écran. Puisque c’est chose faite depuis près de soixante ans à travers la version de Luchino Visconti avec Marcello Mastroianni, on ne va pas non plus reprocher à François Ozon d’avoir également tenté sa chance. Et d’avoir échoué … ?

La popularité du cinéma français à l’étranger n’est pas le fruit du hasard. Elle se base sur un travail promotionnel de longue haleine, entrepris depuis des années, voire des décennies par les organismes officiels que sont l’Institut Français et Unifrance. L’une de ces manifestations de mise en avant du cinéma national est la Französische Filmwoche, la semaine du cinéma français en Allemagne.

Après les extrêmes des deux dernières semaines en termes de sorties cinéma, celle-ci n’est ni trop pauvre, ni trop riche en films dignes d’intérêt. Au fil d’une dizaine de titres, elle vous présente un peu de tout.

Qu’il n’en déplaise à l’actuel occupant et démolisseur en chef de la Maison Blanche, qui rêve depuis des mois à imposer des taxes sur des films étrangers entrant aux États-Unis, le cinéma français s’exporte toujours aussi bien. Sa plus grande vitrine outre-Atlantique reste l’American French Film Festival dont la 29ème édition s’ouvrira ce soir à Los Angeles.

A l’image du continent qu’ils représentent, les European Film Awards varient les plaisirs et ne sont jamais tout à fait là où on les attend. Ainsi, l’annonce des films éligibles au 38ème prix suprême du cinéma européen s’est faite en une seule fois mardi dernier, le 14 octobre, contrairement aux vagues successives des présélections les années passées.

Le chef opérateur italien Giuseppe Rotunno est décédé avant-hier à Rome. Il était âgé de 97 ans. L'un des plus grands créateurs d'images du cinéma italien, Rotunno avait collaboré de façon soutenue avec les réalisateurs Luchino Visconti et Federico Fellini, respectivement sept et huit fois.

Le costumier italien Piero Tosi est décédé le 10 août à Rome. Il était âgé de 92 ans. Grâce à son travail soutenu avec Luchino Visconti, Tosi a pu créer quelques uns des plus beaux costumes de l'Histoire du cinéma, notamment dans Senso, Le Guépard et Mort à Venise.

Même si cela a été dit et redit à longueur de critique, il est franchement très difficile de ne pas remarquer les similitudes appuyées entre Un dollar entre les dents (Luigi Vanzi, 1967) et Pour une poignée de dollars (Sergio Leone, 1964), œuvre fondatrice du western spaghetti.