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Tag: Lee Marvin

Test Blu-ray : Cat Ballou

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En 2008, l'American Film Institute décernait la dixième position à Cat Ballou dans son "Top 10" des meilleurs westerns de tous les temps. Devant 3h10 pour Yuma, L'Homme qui tua Liberty Valance, Rio Bravo ou Danse avec les loups...

Test Blu-ray : À bout portant

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Dix-huit ans après Les tueurs de Robert Siodmak, Don Siegel fait le choix avec À bout portant de revisiter tout à la fois la nouvelle d'Ernest Hemingway, mais également le film original, dont il signe un remake aussi habile que singulier.

Test Blu-ray : Le relais de l’or maudit

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Loué soit donc Sidonis Calysta, qui nous permet aujourd’hui de (re)découvrir Le relais de l’or maudit en Blu-ray et DVD, et ainsi de constater que Randolph Scott a aussi tourné un grand western sous la direction de Roy Huggins, un scénariste / réalisateur ô combien talentueux

Critique : Au delà de la gloire

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Si le regard que Samuel Fuller portait sur la guerre de Corée dans deux de ses films au début de sa carrière était déjà peu complaisant, le point de vue du réalisateur sur un conflit auquel il avait activement participé, observé à travers le prisme d'une nostalgie nullement conciliante, ne pouvait être que cinglant. En effet, Au delà de la gloire compte parmi ces films de guerre qui plongent le spectateur dans un chaos existentiel, où la gloire et la patrie ne valent plus rien, face à l'urgence de rester en vie.

Test Blu-ray : L’empereur du Nord

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Excessif et souvent amusant, L’empereur du Nord met en scène le face à face entre deux personnages (auquel viendra régulièrement se greffer un troisième larron) qui, durant la grande dépression des années 30 aux Etats-Unis, se livrent une lutte sans merci aux relents absurdes afin de préserver leur honneur, seule chose qui leur reste et les définit en tant qu’hommes au cœur d’une époque troublée où ils se voient obligés de « survivre », à la manière d’animaux sauvages.

Critique : A bout portant (Don Siegel)

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Si Douglas Sirk, le maître du mélodrame stylisé, s’était un jour abaissé à tourner un film de gangster, celui-ci aurait probablement ressemblé à cette adaptation d’une nouvelle de Ernest Hemingway. Au détail près que la sensibilité de Don Siegel est beaucoup plus virile que celle de Sirk et que, par conséquent, A bout portant reste un film de genre majeur, poignant et en même temps pleinement conscient de la surenchère dramatique dans laquelle il s’engage avec bravoure. Ses personnages sont en quête d’une vérité qui se dérobe à leur emprise, au fur et à mesure qu’ils progressent vers l’origine de la mélancolie profonde qui surplombe le film dans son ensemble. A la fin de ce récit à tiroirs magistral, il n’y a que la mort ou, pire encore, le mensonge existentiel de l’amour impossible auquel chaque homme devra faire face pour survivre tant bien que mal.