Accueil Tags Jean Rouch

Tag: Jean Rouch

La Cinémathèque Française à l’automne 2017

0
La Cinémathèque Française a rouvert ses portes hier, après la pause estivale habituelle pendant quatre semaines au mois d'août. C'est l'occasion pour vous présenter la dizaine de cycles qui rythmeront cette saison automnale 2017 du côté de la rue de Bercy. La seule nouveauté tarifaire de la saison est le Libre Pass Duo, qui permet un accès quasiment illimité aux activités de la Cinémathèque pour deux personnes au prix de 19 € par mois pour un engagement minimum d'un an.

Les sorties du 7 juin 2017

0
Cette semaine, le cinéma remplit une fois de plus à merveille sa fonction d'évasion à moindre coût. Les deux destinations de voyage les plus prisées, puisque a priori inaccessibles par les temps mouvementés qui courent, se trouvent du côté de la Birmanie et de l'Égypte. Dans son nouveau documentaire, hautement apprécié par notre confrère Jean-Jacques, Barbet Schroeder dresse en effet un portrait hors des sentiers battus du bouddhisme, une religion en théorie paisible et tolérante, dont l'essence ne résiste pas aux interprétations pratiques cruellement violentes qu'en font des esprits mal intentionnés.

Cannes 70 : quelle place pour le cinéma africain ?

0
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Critique : Homeland : Irak année zéro

1
«Aujourd’hui, tout pouvoir (économique, militaire, sportif, religieux) a son «visuel» et le visuel, qu’est-ce, sinon une image qu’on a expurgée de tout risque de rencontre avec l’expérience de l’autre, quel qu’il soit ?» Ainsi s’exprimait Serge Daney lors de la première guerre du Golfe, dénonçant l’accointance ténue entre les médias et les pouvoirs politiques. Le visuel, selon l’ancien critique de cinéma, c’est l’absence de l’autre, ou, plus exactement, un point de vue univoque sur une situation particulière. Soit une non-dialectisation des images ou d’un cas spécifique. Chaque image, ou plan, est dénué de la moindre ambivalence. A l’instar d’une image publicitaire qui se présente telle quelle sans le moindre recul ou nuance. La prolifération d’images lors de la première guerre du Golfe, filmées du point de vue unique des forces de la coalition, a été à l’origine de plusieurs problématiques éthiques et esthétiques : quel fut le contrechamp visuel de celles-ci ? (Images aux fonds vert striées de tirs de missiles conférant à celles-ci une tonalité picturale proche de l’abstraction). Le peuple irakien, bien évidemment, qui, de fait, a le plus pâti de cette mise au ban «visuelle». Rabaissés à une entité non-figurative, réduits à un degré zéro d’altérité, les irakiens ont été purement et simplement absents du champ visuel présenté par les médias occidentaux. Or, et il est nécessaire de le rappeler, une présence physique dans le champ visuel atteste de sa présence « ontologique » dans ce cadre spatio-temporel défini. Être dans le cadre, c’est exister en tant qu’individu. Axiome « bazinien » dont il est nécessaire de rappeler le principe même, à l’heure d’une omniprésence de la publicité et des « mass-médias », soit l’ère de la manipulation des images.

Critique : Edgar Morin, chronique d’un regard

0
En salles depuis le 29 avril et projeté hier encore à l’Entrepôt, le documentaire Edgar Morin, chronique d’un regard réalisé par Céline Gailleurd et Olivier Bohler se trouve sur tous les fronts. Après de nombreuses projections, rencontres et débats, c’est sa sortie DVD qui fait encore parler de lui cette semaine. Penchons nous sur les raisons de (re)découvrir ce documentaire enthousiasmant.