Accueil Tags Élisabeth Wiener

Tag: Élisabeth Wiener

Test Blu-ray : Une journée de fous

1
A de rares exceptions près, quand il s'agit de rire au cinéma, les français conservent un côté très « chauvin », préférant la comédie made in France aux films venus d'autres contrées. Sur les dix plus grands succès enregistrés au box-office dans l'hexagone, on comptera par exemple cinq films français. Cinq comédies : Bienvenue chez les Ch'tis, Intouchables, La grande vadrouille, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre et Les visiteurs. Si on élargit au 100 films ayant fait le plus d'entrées chez nous, on trouvera dans la liste énormément de comédies – toutes françaises. Sur les nombreux films internationaux ayant en effet réussi à se frayer un chemin jusqu'au cœur des français, aucun ne pratique ouvertement l'humour, comme si le français se refusait à rire avec l'étranger.

Test Blu-ray : Claude Berri réalisateur – Intégrale 21 films

0
Derrière ses surnoms de « Dernier nabab », de « Parrain », de « Baron » ou de « Pacha » du cinéma français, on comprend bien que la figure de Claude Berri était plutôt quasi-systématiquement assimilée à sa casquette de producteur de films à succès (Tess, L'ours, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Bienvenue chez les Ch'tis...). De fait, on en oublie souvent qu'il était un immense amateur d'Art moderne et contemporain, qu'il fut président de la Cinémathèque Française entre 2003 et 2007... Mais aussi qu'il a réalisé 21 films (20 si l'on considère tout comme lui Jean de Florette et Manon des sources comme un seul film en deux épisodes) entre 1967 et 2009. 21 films qui ont cumulé 47 millions d'entrées en France en l’espace d'un peu plus de quarante ans, treize d'entre eux ayant dépassé le million de spectateurs dans les salles obscures.

Intégrale Claude Berri #02 : Mazel Tov ou le mariage (1968)

0
Avec Le vieil homme et l’enfant son film précédent, Claude Berri s’était fait un nom et la récompense obtenue à Berlin pour son film l’a probablement encouragé à entretenir son « regard » de cinéaste, sa capacité à observer sans juger, qui faisait toute la valeur de son premier film. Avec Mazel Tov ou le mariage en 1968, il fait le choix de revenir à ses contemporains, et de dresser avec malice un portrait des aspirations, rêves et contradictions des jeunes au sein de la communauté juive à la fin des années 60