Rosemary’s Baby

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Rosemary's Baby de Roman Polanski

Rosemary's Baby de Roman PolanskiRosemary’s Baby

USA : 1968
Titre original : Rosemary’s Baby
Réalisateur : Roman Polanski
Scénario : Roman Polanski
Acteurs : Mia Farrow, John Cassavetes, Ruth Gordon
Distribution : Action Cinémas / Théâtre du Temple
Durée : 2h16
Genre : Fantastique, Drame, Epouvante-horreur
Date de sortie : 30 octobre 1968

Globale : [rating:2.5][five-star-rating]

Rosemary’s baby est tout d’abord un roman de Ira Levin, novelliste également connue pour avoir écrit Les femmes de Stepford, adapté au cinéma en 1975 par Bryan Forbes puis en 2004 sous le nom de Et l’homme créa la femme, réalisé par Frank Oz. Pour son premier film hollywoodien, Roman Polanski a choisit d’adapter le roman tel qu’il a été écrit sans y apporter de modifications. Le film recevra plusieurs récompenses compte-tenu de son énorme succès et lancera même la mode des thrillers sataniques.

Synopsis : Rosemary et Guy Woodhouse sont de futurs parents et viennent d’emménager dans un vieil appartement de Manhattan. Malgré les mises en garde de leur ami Hutch sur le passé peu conventionnel du bâtiment, les deux tourtereaux s’installent et font bientôt la connaissance des Castevet, un vieux couple pour le moins encombrant résidant dans leur immeuble. Le temps passe et alors que Guy entretient de très bonnes relations avec leurs voisins, Rosemary s’inquiète pour son bébé.

Rosemary's Baby de Roman Polanski

Méfiez-vous des apparences !

A la lecture du synospis, on ne pouvait qu’être qu’attirés par ce mystérieux scénario. Un jeune couple qui emménage dans un immeuble à l’histoire peu glorieuse, le mari qui s’éloigne peu à peu et se lie d’amitié avec des voisins imposants et une future maman qui sombre peu à peu dans la paranoïa ; voici la recette de départ pour ce thriller fantastique. Dès le générique de début, on entend Mia Farrow chantonner une mélodie effrayante qui prédit d’ores et déjà l’ambiance morbide qui va flotter tout le long du film.

On retrouve d’ailleurs des décors particulièrement inquiétants, des murs tapissés de couleurs sombres et délavées et des pièces trop encombrées de meubles et de divers objets. La séquence où l’on voit Rosemary refaire la décoration de son nouvel appartement en peignant les murs de couleurs claires (blanc et jaune) nous rappelle son innocence et sa pureté face à des personnages qui s’avèrent de plus en plus menaçants.

Mia Farrow dans Rosemary's Baby

Mystères non élucidés

Alors que l’on tente sans succès de résoudre le mystère des voisins et de leurs chants nocturnes, d’étranges phénomènes se produisent ; le suicide de Terry, une jeune femme qui vivait chez les Castevet, la mort inexpliquée de Hutch… ces évènements attisent notre attention et des questionnements sur l’issue de cette histoire se posent.

Mais outre ces incidents, on se retrouve embarqués dans une histoire de satanisme dont on a du mal à comprendre le sens. Pourquoi les voisins tiennent-ils absolument à s’occuper de Rosemary pendant sa grossesse ? Pourquoi Guy change-t-il radicalement de comportement avec sa femme ? Pourquoi Rosemary souffre-elle le martyre durant sa gestation ? Autant de questions dont on ne parviendra pas à apporter de réponses. La dernière demi-heure, censée nous apporter ces réponses, est bien loin de ressembler au reste du film avec des cérémonies sataniques et des propos on ne peut plus sectaires. Le dénouement n’est pas clair et on nous tient en haleine pour, au final, ne même pas voir le visage de « l’enfant prodige » vénéré par Guy, les Castevet et tous les autres.

Mia Farrow dans Rosemary's Baby sexy

Bonnes et mauvais jeux d’acteurs

Tandis que Mia Farrow joue son rôle de femme fragile avec excellence, John Cassavetes, lui, a un très mauvais jeu d’acteur. En effet, son interprétation sonne tellement faux qu’il en devient ridicule et pas du tout crédible. Un rôle qui aura le don de le rendre parfaitement détestable. Quant aux Castevet, Ruth Gordon dans le rôle de Minnie interprète une mamie pot-de-colle désireuse d’assister à la grossesse de sa jeune voisine au point de l’harceler et de squatter chez elle sans raison. Son interprétation lui aura d’ailleurs valu plusieurs récompenses. Au final, des personnages peu attachants qui nous repousseront plus qu’autre chose.

Résumé

Le film a beau ressembler à la perfection au bouquin, la finalité de Rosemary’s baby demeure comme inachevée et on restera sur notre faim avec des questions restées sans réponses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=—ONA6CmME[/youtube]

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