Génération 80-90 : 12 films qu’on adorait regarder quand on était petit

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Madame Doubtfire

Elle est loin l’époque des cassettes vidéo que l’on regardait à la maternelle, en primaire juste avant Noël, ou quand on était malade et que maman nous préparait un goûter. On a la chance d’avoir connu des films plus ou moins gentillets que l’on adorait sans condition et que l’on regardait avec toute l’innocence possible. Ces bonnes vieilles comédies (américaines le plus souvent) savaient comment nous plaire. Cette époque où Macaulay Culkin et Robin Williams jouaient dans à peu près tous les films qu’on aimait est révolue, mais elle est ancrée en nous pour toujours et on s’en souviendra avec beaucoup de nostalgie, nous la génération 80/90… Petit retour en enfance 🙂

Madame Doubtfire

Jumanji, de Joe Johnston (1995)

Basé sur un bon scénario (un jeune garçon se fait aspirer par un jeu et se retrouve dans une jingle mystérieuse. Il n’en sort que quelques années plus tard grâce à d’autres enfants qui entament une partie de ce jeu d’aventures incroyable) Jumanji est un excellent film plein de péripéties fantastiques. On ne s’ennuie pas une minute et le casting est alléchant : Robin Williams (la star des enfants à l’époque), Kirsten Dunst (très jeune et déjà talentueuse), et Bonnie Hunt (la « maman au foyer » la plus célèbre des années 90).

L’Histoire sans fin, de Wolfgan Petersen (1984)

L’un des meilleurs films de Wolfgan Petersen. On n’oublie pas ce conte très joliment mis en scène et son univers fantastique et intelligent rempli de créatures extraordinaires… On n’oublie pas non plus la fin de ce film d’aventures qui passe sans problème entre les mailles du filet de « la fin bâclée ». L’Histoire sans fin plait et continuera de plaire aux rêveurs…

Sauvez Willy, de Simon Wincer (1993)

La carrière de l’orque le plus célèbre du cinéma a commencé en 1993 avec Sauvez Willy. Quand on est enfant, on a toujours plus de peine pour les animaux que pour les humains. Le réalisateur a su jouer avec les sentiments des plus petits, et le tout donne un film cucul la praline assez mignon pour l’époque. (Et toutes les petites filles étaient amoureuses de Jason James Richer, qui a aujourd’hui bien grandi).

Flipper, de Alan Shapiro (1996)

Dans la même lignée que Sauvez Willy, on a l’ultra célèbre dauphin Flipper, capable de communiquer, de jouer, d’entretenir une véritable amitié et d’aider la police à résoudre de vilaines affaires de pêcheurs. Ce film, inspiré de la série TV,  est toutefois plus réussi que Sauvez Willy à mon goût, avec plus de péripéties, d’humour et un bon duo d’acteurs : le jeune Elijah Wood/le gros dur Paul Hogan.

Maman j’ai raté l’avion, de Chris Columbus (1990)

Film inoubliable qui repasse à peu près tous les ans à la télévision en période de Noël, bref une comédie pour enfant culte. C’est aussi l’un des meilleurs rôles de Macaulay Culkin : il interprète Kevin, petit garçon américain. On vit le film à travers ses yeux d’enfant : les méchants ne sont pas très intelligents et il est simple de les faire fuir avec des jouets, la famille est méchante car elle est capable de donner des punitions, vivre seul quand on est enfant permet de faire un tas de bêtises (faire de la luge dans l’escalier… ralala), mais on a toujours peur du « monstre » qui se cache dans la buanderie… De quoi nous rappeler d’excellents souvenirs.

Anastasia, de Don Bluth & Gary Goldman (1998)

Un vrai film d’animation qui, pour une fois, n’est pas de Disney. Les princesses des années 90 commencent à changer, elles se rebellent, sont cultivées et ne portent pas toujours des beaux vêtementsrobes. Ici, Anastasia est présentée comme une jeune femme moderne et au caractère indépendant. Le film n’en plaît pas moins au public, accompagné de plus par une réalisation parfaitement maîtrisée : de somptueux décors, des chansons mélodieuses et inoubliables et une culture russe très clichée comme on l’attend dans un dessin animé. Le personnage de Dimitri est également drôle et attachant, même s’il est loin d’être un prince charmant d’antan. On repassera toutefois pour l’histoire de fond (la révolution) très romancée, qui n’a bien sûr rien à voir avec la réalité (mais bon, quand on est petit on s’en fout).

La Course au jouet, de Brian Levant (1996)

Dès que ça parle Noël, les enfants sont à l’affût. La Course au jouet, quand on a moins de 10 ans, ça passe. Mais quand on le revoit aujourd’hui, on a la gorge légèrement nouée face à ce trop plein d’exagération, de consommation de masse, d’humour à deux balles, d’Arnold Schwarzenegger plus mauvais que jamais, d’effets spéciaux catastrophiques… Mieux vaut ne plus jamais le regarder et essayer d’en garder un bon souvenir.

Critique de La Course au jouet

My girl, de Howard Zieff (1991)

Un histoire assez triste dans laquelle on suit une petite fille (Vada) entrer dans le monde difficile des adultes. La mort est omniprésente dans ce film pour enfant, d’abord avec la disparition de Thomas son meilleur ami, puis  la découverte du métier de thanatopracteur qu’exerce Shelly. Ce scénario étonnant est accompagné d’une très bonne réalisation et d’un casting assez sympa : Jamie Lee Curtis, Macaulay Culkin, Anna Chlumsky …

Madame Doubtfire, de Chris Columbus (1994)

Un scénario tiré par les cheveux peut finalement faire un très bon film, et même un film culte. Une excellente mise en scène et une histoire quand même assez touchante d’un père qui fait tout pour revoir ses enfants après son divorce. Le maquillage est bluffant pour l’époque et Robin Williams s’éclate à interpréter une vieille gouvernante rigide. On ne s’en lasse pas !

Chérie, j’ai rétréci les gosses, de Joe Johnston (1989)

L’idée de départ de ce « conte d’aventures » est originale et réserve de bonnes surprises (la simple traversée du jardin est un combat quand on est réduit à la taille d’une fourmi). Les gags ne sont aujourd’hui plus très drôles mais depuis 1989, ce Disney s’est imposé comme un incontournable du cinéma pour enfant.

Bethoveen, de Brian Levant & Gloria Gresham (1992)

On a tous cassé les pieds à nos parents pour avoir le même chien à la maison après ce film ! Super culte et adorable le gentil et intelligent Saint Bernard. Le scénario n’est pas trop compliqué et prévisible mais la famille (et surtout le chien) est attachante, ce qui est amplement suffisant quand on est jeune. Un bonne pointe d’humour grâce au père qui n’apprécie pas trop l’arrivée du chien dans son foyer. A revoir également !

Denis la Malice, de Nick Castle (1993)

On en parle moins, pourtant Denis la Malice est un condensé de toutes les bêtises et les pires crasses qu’il est possible de faire subir à son voisin. Avec un joli final, cette histoire d’enfants plus détestables les uns que les autres avait donné naissance à un très bon film. Dommage qu’il ne se soit pas plus imposé que ça.

Je m’arrête là mais il y en a beaucoup d’autres (Casper, The Mask, La Famille Addams, …) Et vous, quel est le film de votre enfance ?

10 Commentaires

  1. Je mets 2 autres de nos rédacteurs sur le coup et on fait ça ce week-end. Remarque au passage : je serai une jeune fille dans la fleur de l’âge je rajouterai Dirty Dancing 😉

    • Dirty je l’ai pas mis parce que j’en avais déjà parlé dans un autre article il n’y a pas longtemps (et aussi parce que j’ai pas trop accroché mais bon) 🙂

  2. Sacrilège!! tu n’as pas trop accroché avec Dirty Dancing? mais MAIS je m’insurge!!!!comment est-ce possible??tu l’as vu trop tard je parie…faut le voir petite pour tomber amoureuse de Patrick S. 😉

    • C’est exactement ça : je l’ai vu trop tard… mais je pense que même petite je n’aurai pas été fanatique… je n’accroche pas avec les acteurs malheureusement (ouhh je n’aurai pas dû dire ça lol)

  3. oulala Vanessa 👿 😉
    En même temps je pense qu’avec d’autres acteurs le film n’aurait jamais connu le même succès. Je ne me souviens plus quand a été ma première fois « Dirty Dancing » mais il est surement le seul film que j’ai dû voir plus d’une centaine de fois.

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