Critique : Expendables 2

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Expendables 2

afficheÉtats-Unis : 2012
Titre original : The Expendables 2
Réalisateur : Simon West
Scénario : Sylvester Stallone, Richard Wenk
Acteurs : Sylvester Stallone, Jason Statham, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis
Distribution : Métropolitan FilmExport
Durée : 1h42
Genre : Action
Date de sortie : 22 août 2012

Note : 4/5

Avouez que sur le papier, voir Stallone, Statham, Li, Van Damme, Willis, Norris, Schwarzenegger, Lundgren, Couture et Crews est sacrément orgasmique pour tous les amateurs de cinéma d’action débridé, synonyme de castagnes et souvent de séries B de nos jeunes années. Expendables premier du nom était déjà un excellent défouloir, qu’en est-il de cette nouvelle mouture?

Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, Lee Christmas, Yin Yang, Gunnar Jensen, Toll Road et Hale Caesar – et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie – l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue – cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes…

guns

Un film qui a des couilles

Dés les premières minutes le tempo est donné: de gros engins allant du jet-ski au mini char, des explosions, du défouraillage de masse, des headshots, du molard, du langage châtié et fleuri, des litres de sang… L’introduction prend place au Népal où notre équipe va s’en donner à cœur joie pour défoncer tout sur son passage, tuer les trois quart de l’armée locale et récupérer un otage de luxe ainsi qu’un prestigieux guest. Puisque rien ne vaut une bonne bière après une mission de routine (sic) notre équipe se retrouve sans transition à son bar de biker préféré pour ricaner et parler gonzesses. Si Expendables 2 ne brille évidemment pas par son scénario (empêcher le grand méchant de vendre du plutonium et ainsi éviter une troisième guerre mondiale), il se moque gentiment de tout ces films d’actions qui ont fait la renommé de son casting, regroupant tous les clichés: du pistolet avec ses balles infinies en passant par des situations improbables du type mobylette vs. hélicoptère ou encore « on tire dans la masse même s’il y a des civils ». C’est con, inutilement violent à mort, mais quel délire! Si vous prenez tout cela au millième degré vous avez tout compris: le film va même encore plus loin que son aîné, qui perdait des points sympathie à force de se la jouer trop sérieux et premier degré. Là c’est bourrin mais totalement assumé, l’état de grâce.

cast

Une vraie comédie

La grande force de Expendables 2 c’est son humour et son casting. Pour ce dernier, en plus d’avoir étoffé les rôles de Schwarzenegger et Willis, Sly a eu la bonne idée de rajouter à cette bande de testostéronés (un poil ringards pour certains) le philosophe Van Damme et dieu en personne: Chuck Norris dans un rôle qui devrait raviver sa légende pour les cinquante ans à venir, hyper théâtral mais quel pied! À noter que Jet Li fait ici de la figuration, vous ne le verrez qu’en introduction. L’humour est présent déjà par les situations improbables qu’on veut nous faire croire, par les clins d’œil permanents faits au spectateur. Les acteurs se vannent les uns les autres, sur leur façon d’être, sur leur physique, mais également sur leur filmographie. Schwarzy qui répète à qui veut l’entendre « I’ll be back » tel un Terminator désabusé c’est déjà sacrément pêchu. Mais quand Bruce Willis va en rajouter une couche c’est le fou rire garanti. D’ailleurs il est à noter que le duo Schwarzy/Willis fait des étincelles, que ce soit en ce moquant l’un l’autre (Gouvernator allant même jusqu’à citer John McClane!) ou dans des situations rocambolesques à bord d’une Smart. Simon West, qui remplace Sly à la réalisation, fait correctement son travail en filmant de façon lisible les combats et en se permettant même des trouvailles jubilatoires -le coup du scanner dans l’aéroport, Dolf Lundgren en petit chimiste… Sans compter une scène de fin déjà culte qui devrait amener nos action heroes loin dans le cœur des fans.

chuck norris

Résumé

Au final, que retenir de ce nouveau Expendables ? Du fun en barres ! LE défouloir de l’année 2012, rempli de références pour les plus fanboys. Du très bon divertissement sans prise de tête, à voir entre potes c’est l’euphorie totale.

1 COMMENTAIRE

  1. Exactement , du rire en barres ! Et pourtant j’avais des doutes car je n’avais pas trouvé si drôle le premier pastiche. Là ça va bien plus loins ds le recul sur nos acteurs cultes. Excellent moment !

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