Cycle Orson Welles à la Cinémathèque

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Du 17 Juin au 2 Août, plus de quarante projections seront organisées à la Cinémathèque Française au 51 rue de Bercy dans le 12e arrondissement de Paris, accompagnées de rencontres, de conférences et de débats. La cinémathèque propose ainsi un cycle très exhaustif sur la vie et l’oeuvre d’Orson Welles.

Citizen Kane
Citizen Kane

« Vouloir présenter Orson Welles c’est se perdre dans son oeuvre » nous explique François Thomas, présentateur du cycle. A l’occasion des 30 ans de la mort d’un personnage marquant de l’histoire du théâtre, de la radio et du cinéma, il faut réviser ses classiques. Dès son premier film, Citizen Kane, Welles éblouit, subjugue par la longueur de ses travellings, ses scènes d’ouvertures, la profondeur de ses plans ou par la lumière, intense, impressionniste. Sa filmographie, de La Dame de Shanghai, à Macbeth en passant par La Soif du mal et son inoubliable plan séquence d’ouverture (3’20) est toujours autant étudiée, copiée, interprétée et ne cesse d’intriguée.

La Soif du mal
La Soif du mal

Quelques experts seront présents lors de trois journées de conférence. Les grands thèmes de ces rencontres aborderont des facettes méconnues de sa vie. Vagabond sur tous les continents du monde de 1947 à 1955 puis de 1958 à 1970, ses premiers pas sur scène avec le Mercury Theater puis à la radio avec la diffusion de programmes qui! bouleversèrent le rapport entre l’auditeur et le présentateur dans les années quarante mais aussi des documentaires rares sur ses tournages ou sur sa vie, des interviews…

orson welles radio

L’occasion aussi de découvrir ou redécouvrir sa carrière d’acteur. Américaine ou européenne, celle-ci est aussi hétéroclite que surprenante. Un dédale de projections et d’informations que les passionnés sauront déjouer. Quant aux nouveaux venus, il faudra choisir et accepter de ne pas tout voir. Découvrir les secrets de cette légende, comprendre l’être à travers l’oeuvre, ses espoirs, ses fantaisies et son génie, telle est l’ambition de ce cycle.

Too much Johnson
Too much Johnson

Orson Welles a bel et bien transformé le rapport au spectacle et aux spectateurs durant sa vie à une époque où sa modernité était critiquée aux Etats-Unis, notamment par ses producteurs. Il ne faisait pas que créer, il s’amusait de créer. Découvrir ses premières oeuvres, celles perdues puis retrouvées comme récemment Too Much Johnson ou les inachevées (The Other side of the wind), c’est partager avec lui cet enthousiasme d’enfant pour un 7ème art naissant.

En guise d’apéritif voici une vidéo d’une chaîne youtube, Blow Up, proposée par ARTE, dix petites madeleines pour rappelet en bref qui est Orson Welles et ce qu’on lui doit :

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