Test Blu-ray : La Ferme de la terreur

0
Parmi les Masters of Horror portés au pinacle par toute une armée de cinéphiles depuis une quarantaine d’années, le plus contesté est sans le moindre doute Wes Craven. N'ayant jamais développé – de son propre aveu – la moindre attirance pour le cinéma d'horreur, le cinéaste était de fait régulièrement considéré comme un réalisateur opportuniste et démago. Pour autant, Craven a su marquer l’Histoire du cinéma fantastique en donnant naissance – dans la douleur – à Freddy Krueger, l’un des boogeymen les plus marquants et les plus rentables des années 80/90.

Test Blu-ray : Rogue warfare 3 – La chute d’une nation

0
Après un deuxième opus légèrement moins convaincant que le premier, Rogue Warfare 3 : La chute d'une nation permet à Mike Gunther de redresser la barre dans la dernière ligne droite de sa saga venue de nulle part. Ce n'est pas bien sûr que ce troisième épisode soit à proprement parler une révolution, mais il rectifie sans le moindre problème les petits soucis narratifs du film précédent, qui donnait un peu l'impression de faire du sur-place pendant une heure et demi.

Test Blu-ray : Rogue warfare 2 – En territoire ennemi

0
Reprenant tout pile là où s'arrêtait le premier opus, Rogue warfare : En territoire ennemi replonge le spectateur en plein Moyen-Orient, aux côtés de la bande de mercenaires internationaux qui composait le groupe de soldats d'élite du premier film.

Test Blu-ray : Les Voisins

0
Reformant à l'écran le duo de personnalités des Blues Brothers, à savoir les acteurs Dan Aykroyd et John Belushi, Les voisins s'avère un film très méconnu du public hexagonal. Cela n'a rien d'étonnant en réalité : à de rares exceptions près, quand il s’agit de rire au cinéma, les français conservent un côté très « chauvin », préférant la comédie made in France aux films venus d’autres contrées.

Test Blu-ray : Mad Dog and Glory

0
Si Bill Murray est aujourd'hui surtout connu pour son air de chien battu et son humour à froid qui ont fait les beaux jours du cinéma de Jim Jarmusch et de Wes Anderson depuis le bug de l'An 2000, il n'était pas vraiment en odeur de sainteté auprès des cinéphiles au début des années 90.

Test Blu-ray : Roma

0
Émouvant, intimiste, Roma aura permis à Alfonso Cuarón de livrer au public une évocation sincère et fortement autobiographique de son enfance mexicaine, qu'il se remémore et reconstitue à l'écran avec un soin maniaque par le biais de l'histoire de Cleo, domestique et femme à tout faire au cœur d'une famille aisée. Bien sûr, autour du récit principal graviteront de petits instantanés de vie dans le Mexique des années 70, qui contribueront au final à dessiner un état des lieux très fidèle de la société de l'époque. Habile, Cuarón choisit, même si cela est tout à fait impossible en vérité, de tabler sur une certaine « objectivité », la grande qualité de sa reconstitution étant de ne jamais s'avérer angélique ou partisane, qu'il s'agisse des bouleversements sociaux ou dans le constat des mœurs d'hier et des relation hommes / femmes.

Test Blu-ray : Willie Boy

0
Scénariste et réalisateur américain, Abraham Polonsky aura sans doute d'avantage marqué les mémoires pour avoir été victime du Maccarthysme (il fut inscrit durant de longues années sur la liste noire de Hollywood) que pour sa filmographie en tant que réalisateur, qui ne compte finalement que trois longs-métrages : L'enfer de la corruption (1948), Willie Boy (1969) et Le voleur de chevaux (1971). Entre ses deux premiers films, un creux de 21 ans l'ayant éloigné des plateaux et forcé à travailler sous pseudonyme sur des scénarios remarquables, tels que celui du Coup de l’escalier de Robert Wise.

30 films inédits en salles à redécouvrir pendant le #confinement

0
Alors que l'on en a encore au minimum pour trois semaines de confinement, la devise est plus que jamais claire : #RestezChezVous – détendez-vous, faites l'amour, lisez, regardez des films. Pour ce qui nous concerne, regardez des films et lisez-nous, surtout. Depuis plus d'un mois maintenant, les cinémas sont fermés en France, alors c'est cinéma à la maison pour tout le monde.

Conseils cinéma pour un #confinement en famille

0
Les vacances scolaires approchent à grands pas toutes zones confondues, et en cette période de relâche, rien de tel que de s'organiser une séance cinéma en famille et à la maison, puisque les cinémas sont fermés.

Test Blu-ray : Le scandale

0
Tout au long de sa carrière, Claude Chabrol n'a eu de cesse de dresser un portrait bien peu reluisant de la bourgeoisie française, revenant sans cesse et à travers de très nombreux films sur l'hypocrisie et les faux-semblants cachés derrière le conformisme et la vertu de façade. Qu'il ait choisi de l'aborder sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, sa critique féroce de la haute bourgeoisie de province explosera véritablement avec le tournant des événements de 1968, comme si son cinéma se construisant en écho par rapport aux mouvements sociaux qui secouaient sérieusement la France à l'époque.

Test Blu-ray : Le lieu du crime

0
Comme beaucoup de films d'André Téchiné, Le lieu du crime a donné naissance à énormément de « branlette » critique, d'interprétations foireuses et/ou salaces qui au final en révèlent sans doute bien plus sur la santé mentale et l'incapacité à dépasser le stade « anal » des critiques eux-mêmes que sur les intentions premières du cinéaste. Cela dit, si l'intrigue du film de 1986 appartient bel et bien au policier / polar, le peu d'intérêt de Téchiné pour les motifs et codes habituels du genre appellera forcément le spectateur soit à s'ennuyer copieux, soit à se livrer à une interprétation de tous les éléments narratifs du récit, qui seront perçus comme autant de symboles. Bien sûr, entre l'interprétation et la sur-interprétation, il n'y a qu'un pas...

Test Blu-ray : La main qui venge

0
Le titre français de Dark city, le Film Noir mis en scène par William Dieterle en 1950, est assez étonnant : La main qui venge. Derrière ce titre aux limites de la parodie – difficile de ne pas penser à La main qui tue (1999), ou à dresser des passerelles avec des récits où des mains prennent leur « indépendance », à la façon de la chose dans La famille Addams (1991), de la main baladeuse au centre de J'ai perdu mon corps (2019), ou encore de la nouvelle de Clive Barker « Le corps politique », qui serait adaptée au cinéma par Mick Garris dans le film Quicksilver highway (1997). Or, comme vous vous en doutez, il n'y a absolument aucune dimension fantastique au cœur de La main qui venge, et le spectateur passera un bon tiers du film à se demander pourquoi diable les distributeurs français ont opté pour un titre aussi fantaisiste. S'agirait-il d'une « main » de poker dont on parle ici, les parties de cartes clandestines étant au centre de la première partie du film ?

Derniers articles

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Chair pour Frankenstein

0
Derrière sa façade de série Z portée sur la tripaille et ses dialogues qui sentent le latex, Chair pour Frankenstein cache un vrai film. Un film qui, mine de rien, théorise sur le pouvoir, sur le désir, sur l’obsession de pureté, et sur le fait que vouloir créer la vie, c’est souvent finir avec les mains dans le cambouis et les pieds dans le caca.

Pariez en confiance : Melbet Tunisie et ses bonus exclusifs

0
Si vous suivez le sport ou les jeux en ligne en Tunisie, vous avez probablement entendu parler de Melbet Tunisie plus d’une fois —...

Albi 2025 : Ma frère

En termes de références de comédies de colonies de vacances, le cinéma français disposait jusqu’à présent de deux repères devenus cultes au fil du temps. Côté dramatique, en 1976, il y a eu La Meilleure façon de marcher de Claude Miller. Et côté comique, le duo Toledano / Nakache avait fait mouche trente ans plus tard grâce à Nos jours heureux.

Albi 2025 : Enzo (Deuxième avis)

0
Les films testaments, ces œuvres tragiques, conçues par les uns, terminées par les autres, constituent un cas à part dans l’Histoire du cinéma. Ces carrefours malheureux entre l’envie de faire des films et l’impossibilité de vivre mènent souvent nulle part. Dans le cas d’Enzo, cette histoire d’un adolescent à cran que Laurent Cantet n’a pas eu le temps de voir devenir une réalité, notre verdict est plutôt positif, voire par moments enthousiaste.

Albi 2025 : Sauvons les meubles

En Belgique, il paraît qu’il existe un guichet de soutien officiel aux films soi-disant légers. On ne parle pas ici du genre comique, afin de faire profiter tout le monde de l’humour de nos voisins du nord une fois, mais de la taille du budget, infiniment plus modeste que celui des productions d’envergure dans ce pays à la cinématographie nationale très coriace.