Le réalisateur de Rain Man s’essaye au genre du found footage d’horreur dans une production Oren Peli, dont la première prochaine projection aura lieu à Toronto.
Jusqu’ici, le found footage dans le cinéma d’horreur avait le paradoxe d’être relativement populaire, tout en étant dirigé par des metteurs en scène méconnus dans la plupart des cas. Disons que l’intérêt que nous pouvions porter à ces films (Chroniques de Tchernobyl, Paranormal Activity...) ne venait guère du nom de cette personne qui tenait les ficelles d’un film aux poncifs exacerbés. Oren Peli, probablement conscient que le process qu’il essaie de triturer dans tous les sens commence à tourner en rond, s’est offert Barry Levinson, ni plus ni moins que le réalisateur de Rain Man ou de Liberty Heights. Une belle surprise, puisque le concerné n’est en rien un spécialiste du cinéma de genre sur grand écran, ou tout du moins, il ne l’a jamais montré.
The Bay semble vouloir épouser le principe du found footage dans son essence même. En effet, l’effet voulu serait proche du documentaire, puisque The Bay se plonge dans des événements mystérieux et tragiques survenant dans une petite ville où le gouvernement décide de réquisitionner toutes les images pouvant servir de témoignages, caméras de surveillance, vidéos amateurs, reportages filmés etc…
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=JRtgoJ_pFnQ[/youtube]
Si le montage et la construction narrative concordent dans un rythme haletant, The Bay sera assurément une attraction. Sa première projection aura lieu à Toronto, tremplin du septième art par excellence. Oren Peli n’aurait aucun intérêt à y présenter une redite de ses productions précédentes dans un festival où chaque année, les futurs meilleurs films de l’année trustent les hautes sphères du box-office et les cérémonies de récompenses. The Bay ne dispose évidemment d’aucune sortie française pour l’instant. Les avis glanés à Toronto seront une première indication en ce sens.
