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Mickaël Lanoye

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Mickaël Lanoye, rédacteur cinéma / DVD / Blu-ray. Découvrir tous ses articles.

Test Blu-ray : Poesía sin fin

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Poesía sin fin commence là où La danza de la realidad se termine. On revoit d’ailleurs des images de ce final, comme si Jodorowsky voulait nous rappeler l’ambiance de son film précédent ; il faut dire que l’on replonge tout de suite dans ce temps qui semble n’appartenir à aucune époque. On y retrouve le père qui veut paraître violent, la mère qui ne parle qu’en chantant, leur fils Alejandro, le nain déguisé (cette fois-ci en Hitler) qui attire les clients dans leur boutique de tissus … Le décor n’est pas une reproduction détaillée d’une époque révolue, comme on le verrait dans un film hollywoodien. Pour des raisons que l’on devine techniques (le budget du film est assez bas), mais surtout artistiques : ce faisant, Jodorowsky nous annonce ce qui nous attend – non pas une reproduction fidèle de la réalité, mais une vision théâtrale, purement poétique, de sa jeunesse.

Test Blu-ray : Banzaï

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Trois ans après Inspecteur la bavure, Claude Zidi retrouve son ami Coluche à l'occasion de Banzaï, et décide de lui offrir un rôle aux antipodes de celui du film de 1980...

Test Blu-ray : Inspecteur la Bavure

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Inspecteur la Bavure a acquis, au fil des ans et au fur et à mesure de ses passages TV, une solide petite réputation dans le domaine de la comédie franchouillarde sans prétention. Avec Coluche et Gérard Depardieu.

Test Blu-ray : Darkman – Édition ultime

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Né de diverses influences, piochant allégrement dans les origines de différents héros Marvel en y ajoutant quelques références allant des Universal Monsters aux « sérials » des années 30/40, Darkman impose un univers foutraque et foisonnant d’idées folles.

Test Blu-ray : Le flingueur

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S’ouvrant sur une quinzaine de minutes quasi-muettes et littéralement époustouflantes, durant lesquelles on suit l’exécution par Bronson d’un « contrat », avec une attention toute particulière pour les détails et les gestes méticuleux, professionnels et assurés du personnage principal, Le flingueur est souvent considéré comme le meilleur film de la carrière de Michael Winner. Assez éloigné de l’esprit hardcore et revanchard (pour ne pas dire carrément facho) qui deviendrait la « marque de fabrique » du duo Winner / Bronson, le film de 1972 nous propose un thriller de première bourre, au cœur duquel se dessinera même, en filigrane et sous le couvert d’une relation père / fils contrariée, les bribes d’une tension homo-érotique entre les deux personnages principaux. En guise de fils de substitution à Papy Charlie, on trouvera le jeune Jan-Michael Vincent, qui deviendrait célèbre quelques années plus tard avec la série Supercopter (1984-1986).

Test Blu-ray : The circle

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Le sujet de The circle n’aurait pas pu être plus d’actualité, en ces temps où l’humanité se prépare de gré ou de force à la transition vers une présence du numérique dans tous les domaines de la vie. Dommage alors que l’intrigue ne se montre pas plus originale, pour exprimer en termes filmiques cet état des lieux pour le moins préoccupant. Constamment à mi-chemin entre la propagande pour le règne à venir des réseaux sociaux et une mise en garde presque frileuse contre cette même dérive hypothétique, mais pas si lointaine que ça, le film de James Ponsoldt risque davantage de rater sa cible que de déclencher une réflexion éclairée sur cette thématique pour le moins épineuse.

Test Blu-ray : Free fire

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L’influence de Quentin Tarantino plane sans l’ombre d’un doute sur le sixième film de Ben Wheatley, Free Fire. Ce qui n’est en soi ni un reproche, ni un lien de filiation insurmontable...

Test DVD : La chambre des oubliés

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D.J. Caruso : un nom qui résume à lui-seul l’emprise que peuvent avoir les grands studios Hollywoodiens sur un individu. Au commencement donc était un homme, Daniel John Caruso, réalisateur ayant fait ses armes aux côtés de la « petite » légende de l’action John Badham. Formaliste plutôt doué au demeurant, Caruso verra par la suite ses multiples talents le plus souvent « gâchés » par les studios, qui ont au fil des années littéralement fait de lui leur « chose », leur « yes man », ne livrant plus au public que des films tièdes, formatés, malgré des sujets de départ parfois très enthousiasmants. Taking lives - destins violés, Paranoïak, xXx Reactivated : autant d’actes manqués qui auraient peut-être pu, entre les mains de quelqu’un d’autre, devenir de l’or… En tant que cinéphile, on ne peut qu’avoir de la compassion pour cette carrière brisée en plein élan ; on aimerait un jour voir un film signé Caruso et, le lendemain, se dire « Last night D.J. saved my life »…

Test Blu-ray : Miracle mile – Appel d’urgence / Blaq Market...

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S’il aborde de front la thématique de la « fin du monde », Miracle mile se révèle rapidement l’antithèse du blockbuster-type américain. Prenant le temps de poser ses personnages (leur rencontre, leurs flâneries), le film de Steve De Jarnatt met bout à bout une suite d’événements mineurs, huile ses rouages à la perfection, déclenchant un engrenage narratif implacable. Un mégot jeté par la fenêtre, un faux numéro, l’annonce inéluctable que la fin du monde est proche, et l’effet boule de neige prend place, montant crescendo au fil que les bobines s’égrènent. Prenant le contrepied total du schéma du « héros » traditionnel,

Test Blu-ray : Les hommes ne pensent qu’à ça

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Qu’on l’aborde par le prisme de l’œuvre d’Yves Robert ou par celui de la comédie française en général, Les hommes ne pensent qu’à ça ne fera clairement pas figure de « haut du panier ». Cela dit, cette comédie franchement désuète sur les relations hommes / femmes se suivra sans le moindre déplaisir, d’autant plus que sa durée très courte (1h14) ne permettra jamais au spectateur de s’ennuyer. Et dans tous les cas, le film d’Yves Robert marquera les mémoires comme une curiosité pour tout un tas de raisons, diverses et variées.

Test Blu-ray : 47 meters down

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Si la première pensée qui nous vient à l’esprit à la découverte de 47 meters down est que l’on va avoir droit à une resucée de Instinct de survie, succès surprise de l’été dernier, il faut quand même relativiser cette assertion : si le film mettant en scène Blake Lively est le dernier film « de requin » à être sorti dans les salles obscures, ce sous-genre du film d’attaque animale n’a jamais réellement disparu depuis Les dents de la mer. Sans même évoquer les innombrables séries Z qui pullulent chaque mois sur le marché de la vidéo ou même à la télévision, avec des titres et des intrigues de plus en plus improbables (la franchise Sharknado bien sûr, mais aussi des films tels que Avalanche sharks, Sharkenstein, Raiders of the lost shark, Mega Shark vs. Kolossus…), des films mettant en scène des requins sont régulièrement apparus sur nos écrans depuis une vingtaine d’années : Peur bleue (1999), Open water (2003), The reef (2010), Shark 3D (2011), Bait 3D (2012), Dark tide (2012)… Le requin aura donc toujours été « bankable ».

Test Blu-ray : Bleeder

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Témoin d’une agression sauvage dans une boîte de nuit, perpétrée par Louis et des collègues à lui, Leo va peu à peu s’enfoncer dans un silence et un mal-être profond. Ce dernier est un être laconique, peu disert (une caractéristique récurrente chez les personnages de Refn), ne trouvant qu’avec difficulté les mots pour s’exprimer. Jugeant ses perspectives d’avenir bouchées, Leo déraisonne au fur et à mesure que l’histoire avance. Ainsi, son comportement oscille entre une violence exutoire, pulsionnelle et cathartique à l’égard de sa conjointe