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Mickaël Lanoye

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Mickaël Lanoye, rédacteur cinéma / DVD / Blu-ray. Découvrir tous ses articles.

Test Blu-ray : Ma vie de courgette

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A 43 ans, le réalisateur suisse Claude Barras n’est pas un nouveau venu dans le monde du cinéma, ayant déjà à son actif un grand nombre de court-métrages d’animation. Ma vie de courgette est son premier long métrage et il s’agit, bien sûr, d’un film d’animation. Réalisé en stop motion, ce film est une adaptation libre d’Autobiographie d’une courgette, roman de Gilles Paris et il a été fait appel à Céline Sciamma (Tomboy, Bande de filles) pour l’écriture du scénario.

Test Blu-ray : Toro

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Qu’ils soient originaires de n’importe quel pays, les cinéastes abordant le genre du film de gangsters contemporains se contentent en général d’exporter une « mythologie » italo-américaine de la mafia, largement popularisée par des cinéastes tels que Martin Scorsese ou Abel Ferrara dans les années 90. Sous prétexte de co-productions internationales destinées à être vues dans le monde entier, seuls quelques ou éléments visuels et/ou narratifs occasionnels ajoutent parfois une espèce de « couleur locale » à des films qui finissent, au final et bien malheureusement, par tous se ressembler un peu.

Test Blu-ray : Brice 3

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Jean Dujardin n’a jamais caché son attachement tout particulier pour le personnage de Brice de Nice, qu’il a créé il y a 20 ans sur les planches et avait emmené au cinéma en 2005 dans un film fort logiquement intitulé Brice de Nice. Gros succès, le film de James Huth était parvenu à réunir 4,4 millions de spectateurs dans les salles françaises. Bien sûr, depuis 2005, pas mal d’eau a coulé sous les ponts : Jean Dujardin est depuis 2012 un acteur multi-récompensé (Oscar, Bafta, Golden Globe…), et si son retour à la comédie n’a finalement rien de vraiment étonnant – dans le sens où il ne s’en était jamais écarté de très loin – on pourra en revanche se révéler assez surpris que ce retour tant attendu se fasse non pas dans les frusques de Hubert Bonisseur de la Bath (OSS 117) mais dans celles de Brice, le surfeur winner (ascendant snowboarder) au Q.I de poulpe.

Test DVD : Fais pas ci, fais pas ça – Saison...

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Après neuf saisons brillantes, ayant permis au spectateur de découvrir en parallèle, à grand renfort d’humanité et d’humour, l’évolution des familles Bouley et Lepic, la série Fais pas ci, fais pas ça tire sa révérence, avec les derniers épisodes diffusés le 22 février 2017, qui coïncident avec la sortie du dernier coffret sous les couleurs de France Télévisions Distribution. La fin de cette « feel good » série est donc l’occasion de revenir sur une des meilleures créations françaises actuelles en matière de fiction télévisuelle…

Test Blu-ray : Kite

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Avant Kite, il y avait A kaito, aka Domination nakite (également connu sous son titre court Kite), un OAV SF/thriller japonais extrêmement violent réalisé par Yasuomi Umetsu en 1998. En 2006, Jorge et Javier Aguilera, deux réalisateurs mexicains, tentent d’adapter ce dernier pour le cinéma, avec Rob Cohen à la production : sans succès. En 2011, David R. Ellis se penche également sur le projet et en commence le développement, mais son décès prématuré en 2013 fera finalement atterrir le film entre les bras de Ralph Ziman.

Test DVD : Abel

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Déjà pour son premier long, la mise en scène d'Alex Van Warmerdam fait preuve d’une grande inventivité avec une accumulation de scènes bizarres faussement désinvoltes et un environnement de carton-pâte. L’humour dans les situations et les dialogues étranges font de Warmerdam un héritier de Beckett ou Ionesco et un judicieux contemporain de Kaurismaki, dont il partage le goût pour des décors colorés et décalés, mais dans un cadre bien moins réaliste que le finlandais. Alex van Warmerdam a le sens du plan contrôlé

Test DVD : Don’t breathe – La maison des ténèbres

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Pour le cinéphage de base, l’idée de pouvoir porter sur un piédestal un jeune metteur en scène que l’on considère comme « prometteur » a quelque chose de particulièrement excitant. Si le cinéaste en question confirme les espoirs placés en lui, on peut se targuer de l’avoir détecté avant tout le monde. Dans le cas contraire, on peut toujours jeter notre dévolu sur quelqu’un d’autre. En ce qui concerne Fede Alvarez, nous l’avons découvert avec un projet pour le moins casse gueule, à savoir le remake d’un de ces films jugés « intouchables » par tout fan qui se respecte, Evil Dead. Jeune cinéaste uruguayen s’étant fait une réputation sur Youtube avec son court métrage Ataque de Panico!, il a passé avec succès le cap du long métrage, allant à l’encontre du film original de Sam Raimi, optant plutôt pour une approche sanguinaire et radicale, et se montrant de plus très à l’aise avec la caméra avec une mise en scène baroque et stylisée. Dès lors, il ne lui restait plus qu’à enfoncer le clou avec un film original, chose faite avec Don’t breathe – La maison des ténèbres. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, non seulement il confirme les espoirs que l’on avait pu placer en lui, mais il le fait avec une maîtrise de la mise en scène n’ayant rien à envier à un certain David Fincher.

Test Blu-ray : Toni Erdmann

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Absent du palmarès du Festival de Cannes, Toni Erdmann est cependant arrivé à la première place de notre TOP 10 Cinéma 2016, classement établi à partir des films préférés des quatorze rédacteurs ayant participé au bilan annuel de critique-film.fr 

Test DVD : Where to invade next

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A la sortie de Where to invade next en 2015 (qui a débarqué en France en septembre 2016, où il a réuni environ 30.000 adeptes), cela faisait bien longtemps que Michael Moore n’avait pas signé de documentaire : son effort précédent, Capitalism : A love story avait en effet atteint les salles obscures en 2009, et l’on serait presque venu à penser que le trublion socio-politique américain avait rendu les armes, victime d’un système pour qui il représentait la bête noire, l’homme à abattre.

Test Blu-ray : Origine

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Au fil des années et des films, le récit post-apocalyptique à tendance écologique est devenu une spécialité japonaise, comme s’il s’agissait là d’une façon détournée d’exorciser les fantômes d’Hiroshima et Nagasaki. Dans Origine, Keiichi Sugiyama et les créatifs de chez Gonzo imaginent donc que la Nature s’est rebellée contre l’espèce humaine, et a détruit toute trace de civilisation. Les ruines de ce monde sont désormais partagées entre deux camps : d’un côté les humains, industriels et bellicistes, et de l’autre la forêt, qui se défend comme elle le peut devant les agressions du camp adverse. Pile entre les deux, on trouve la « Cité Neutre », construite et gérée par des humains, qui tente d’arrondir les angles entre ces deux tendances à la destruction. Mais le réveil de Toola, jeune femme cryogénisée et originaire du « passé », risque de faire balancer la tendance, d’un côté ou de l’autre…

Test Blu-ray : Victoria

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Il y a 3 ans, la sélection ACID du Festival de Cannes avait permis de faire connaissance avec la réalisatrice Justine Triet au travers de La Bataille de Solférino, son premier long métrage. Un film plein d’énergie et de fraîcheur, à la fois délirant et très maîtrisé, un film amalgamant intelligemment petite histoire et grande histoire. Cette année, son deuxième long métrage, Victoria, était de nouveau à Cannes mais, cette fois, dans la sélection de la Semaine de la Critique, en tant que film d’ouverture. Le deuxième film, un cap important pour un ou une jeune cinéaste : confirmation ou déception ?

Test Blu-ray : Jodorowsky’s Dune

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Jodorowsky's Dune retrace le récit d’une ambition folle : plus que « simplement » adapter le monument littéraire de Frank Herbert, Alejandro Jodorowsky désirait, au milieu des années 70, signer ce qu’il désignait lui-même comme un « Film-Messie », destiné à élargir la perception du monde qu’avait la jeunesse de l’époque. Plus de quarante ans après les déboires de production qui lui vaudraient un coïtus interruptus après deux ans et demi de préparation fiévreuse (qui incluaient la préparation physique intensive de son propre fils afin d’incarner le rôle de Paul Atréides), le cinéaste revient dans le détail et avec un enthousiasme désespéré sur le mauvais karma qui entourait le film, souvent désigné avec ironie comme « le plus grand film de science-fiction n’ayant jamais vu le jour ».