Tobias Dunschen
Berlinale 2024 : Dahomey
Posées sur une couverture à ras du sol sur un pont, une dizaine de tours Eiffel miniatures illuminent gaiement la nuit parisienne : le premier plan de Dahomey est saisissant. Puisque le temps de ce documentaire présenté en compétition au Festival de Berlin est réduit, il en dit surtout long sur ce qui va suivre.
Berlinale 2024 : Another End
La gestion du deuil est peut-être la tâche la plus difficile qui attend tôt ou tard chaque être humain, au fur et à mesure que le nombre de ses années de vie augmente. Comment prendre congé de l'être aimé ? Comment trouver la force d'avancer sans elle ou lui ? Et quelle importance accorder désormais à ce semblant de vie, définitivement tronqué par la disparition d'autrui ?
Berlinale 2024 : Berlin Été 42
En Allemagne, il existe une sorte d'obligation collective du souvenir. Au vu du passé très trouble de nos voisins germaniques, rien d'étonnant à cela. Il serait même souhaitable que la France, nullement exempte d'atrocités historiques, en fasse pareil.
Berlinale 2024 : A Different Man
On pourrait croire que tout a déjà été dit au cinéma sur la monstruosité de certaines déformations faciales. En fait, il aura suffi d'un seul film pour faire le tour de cette question pour le moins délicate. Sans vouloir rien enlever au génie de Elephant Man de David Lynch, nous devons toutefois reconnaître que A Different Man, présenté en compétition au Festival de Berlin, a pu faire sienne cette thématique d'une façon globalement ingénieuse.
Berlinale 2024 : Tu ne mentiras point
Chaque année, nous commençons notre couverture du Festival de Berlin avec un sentiment diffus d'attente. Ce n'est pas tellement de l'appréhension, mais plutôt une certaine méfiance par rapport au film d'ouverture retenu pour lancer les festivités cinématographiques, qui se déroulent pendant une dizaine de jours dans la capitale allemande au mois de février.
Les sorties du 14 février 2024
En cette semaine de cinéma qui a commencé avec la Saint-Valentin, désormais derrière nous, les distributeurs français ne font pas d'effort particulier pour les spectateurs romantiques. Même si qualifier le programme des sorties de ce mercredi de rachitique serait fortement exagéré, on se croirait néanmoins presque entré de plein pied dans une période de privation.
International Cinephile Society 2024 : le palmarès
Avec chaque nouvelle annonce de prix de cinéma en ce début d'année, le consensus s'établit d'une manière aussi immuable qu'ennuyeuse. Heureusement, il reste de rares associations qui osent prospecter en dehors de la sphère restreinte des quatre ou cinq films et interprétations qu'on a un peu trop tendance à trouver sur toutes les listes du meilleur de l'année passée.
Cycle « Enquêtes » sur LaCinetek en février 2024
Quand on vous parle d'enquête, par association, ce serait du côté du genre policier que vous l'imaginerez, non ? Or, LaCinetek ne serait pas LaCinetek, si ses programmateurs n'étaient pas allés chercher plus loin pour composer le nouveau cycle mensuel inclus dans l'abonnement. Car des enquêtes, il y en a de toutes sortes au fil des dix films que vous pourriez découvrir en illimité jusqu'au samedi 9 mars inclus.
Goya 2024 : le palmarès
Alors que le week-end dernier, les yeux des cinéphiles étaient rivés sur ce qui se passait aux États-Unis, côté grand public pour les bandes-annonces des blockbusters à venir diffusées au cours du Super Bowl, côté fanatiques de prix pour s'assurer que Christopher Nolan aura bien son Oscar grâce à son sacre aux Directors Guild Awards, en Espagne, la 38ème cérémonie des prix Goya a cloturé l'année 2023 du cinéma ibérique.
Les sorties du 7 février 2024
La folie sous toutes ses formes s'invite dans vos salles obscures cette semaine. Tout d'abord, la folie ou plutôt l'inconscience des distributeurs de ne pas vous proposer un programme hebdomadaire un peu plus fourni et éclectique à l'approche des vacances d'hiver pour la région parisienne.
Critique : Le Bonheur est pour demain (Brigitte Sy)
Dans les années 1990, une fasciantion différente émanait-elle du monde des gangsters, ce mythe qui n'avait pas encore été sacrifié sur l'autel de toutes sortes de luttes idéologiques ? Par conséquent, est-ce qu'un hommage nostalgique à ces hors-la-loi fait sens trente ans plus tard, sans pour autant en tirer quelque conclusion rétrospective que ce soit ?
Critique : Un coup de dés
Quand on établit la liste des meilleurs réalisateurs français, ce n'est très probabalement pas à Yvan Attal qu'on pense le premier. Et pourtant, toutes proportions gardées, il accomplit depuis le début du siècle un parcours derrière la caméra des plus respectables. En désormais huit longs-métrages, il se pose sans la moindre fanfaronnade en observateur de la société française.