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Test Blu-ray : Annabelle 2 – La création du mal

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Cinéaste autodidacte, formé à la réalisation à l’instinct, le suédois David F. Sandberg s’est fait connaître avec une poignée de courts-métrages très inventifs et efficaces entre 2013 et 2016, qui n’ont pas tardé à lui ouvrir les portes d’Hollywood. Son premier long-métrage américain, Dans le noir, était l’adaptation de l’un de ses propres courts. On était donc curieux de le voir se frotter à un film de commande produit par un gros studio : c’est aujourd’hui chose faite avec Annabelle 2 : La création du mal. Et le verdict est sans appel : même si Sandberg n’a pas le talent novateur d’un James Wan, il s’impose néanmoins comme un excellent ouvrier du genre, appliqué et généreux, et s’avère, à l’image de son confrère Mike Flanagan, une des « révélations » récentes du film de genre, de ceux dont on suivra le travail avec intérêt durant les années à venir.

Test Blu-ray : Ouija – Les origines

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Dans le petit monde de l’horreur moderne adressée principalement au public pré adolescent, il devient difficile de trouver son compte, entre les innombrables found footages filmés avec les pieds pour faire réaliste, les histoires de maisons hantées et de fantômes invisibles ou les éternels films d’exorcisme toujours prétextes à plus de morale trempée dans l’eau bénite. Dans ce triste contexte, il n’y avait franchement pas de quoi être fébrile à la perspective d’une préquelle à Ouija (lire notre test Blu-ray) sorti en 2015 en France. Cette adaptation purement opportuniste d’une célèbre licence de la société Hasbro n’avait pas eu grand monde pour la défendre, mais avait tout de même réussi à rapporter plus de 100 millions de dollars dans le monde, pour un budget de 5, Jason Blum oblige. Il paraissait donc inévitable que la franchise perdure d’une façon ou d’une autre. Et là, surprise, devant la caméra du plutôt très doué Mike Flanagan, cinéaste apprécié des fans de genre pour quelques films non exploités dans les salles françaises (The mirror, Hush, Before I wake), ce qui s’annonçait comme un simple produit calibré se transforme en petite pépite à l’esprit totalement atypique pour notre époque.

Critique : Ouija : les origines

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Dans le petit monde de l’horreur moderne adressée principalement au public pré adolescent, il devient difficile de trouver son compte, entre les innombrables found footages filmés avec les pieds pour faire réaliste, les histoires de maisons hantées et de fantômes invisibles ou les éternels films d’exorcisme toujours prétextes à plus de morale trempée dans l’eau bénite. Dans ce triste contexte, il n’y avait franchement pas de quoi être fébrile à la perspective d’une préquelle à Ouija sorti en 2015 en France. Cette adaptation purement opportuniste d’une célèbre licence de la société Hasbro n’avait pas eu grand monde pour la défendre, mais avait tout de même réussi à rapporter plus de 100 millions de dollars dans le monde, pour un budget de 5, Jason Blum oblige. Il paraissait donc inévitable que la franchise perdure d’une façon ou d’une autre. Et là, surprise, devant la caméra du plutôt très doué Mike Flanagan, cinéaste apprécié des fans de genre pour quelques films non exploités dans les salles françaises (Oculus, Hush, Before I wake), ce qui s’annonçait comme un simple produit calibré se transforme en petite pépite à l’esprit totalement atypique pour notre époque.