Tag: Jafar Panahi
Cannes 2025 : que penser du palmarès ?
Une certitude : la qualité des films en compétition en cette année 2025 était largement supérieure à celle de l'année dernière et le nombre de films dont on pouvait considérer qu'ils feraient une bonne Palme d'or était à peu près identique à ce qu'il avait été en 2023.
Cannes 2025 : le palmarès
Même un double acte de sabotage samedi matin ayant entrainé d'importantes coupures d'électricité dans la région n'a pas eu raison de la dernière journée du Festival de Cannes. Et c'est donc sans encombre, ni surprise majeure que la 78ème édition s'est terminée avant-hier soir avec l'annonce de son palmarès.
Cannes 2025 : la compétition
Tradition et innovation sont allées de pair ce matin, lors de l'annonce de la sélection officielle du Festival de Cannes. Pour commencer, suite à la fermeture définitive de l'UGC Normandie sur les Champs-Elysées l'été dernier, le lieu traditionnel de cette matinée pré-festivalière, la presse nationale et internationale a été conviée à l'UGC Montparnasse, dans le 6ème arrondissement de Paris.
Venise 2022 : la compétition
Le jury sous la présidence de l'actrice américaine Julianne Moore aura fort à faire à Venise à la fin du mois prochain. En effet, alors que d'habitude un maximum de 21 longs-métrages compose la compétition du Festival de Venise, ce sont pas moins de 23 titres qui ont été annoncés avant-hier par le directeur du plus ancien des grands festivals européens Alberto Barbera.
Critique : Trois visages
A mi-chemin entre fiction et documentaire, "Trois visages" est un film d'une grande richesse, un film qui, au travers de trois personnages d'actrices appartenant à des générations différentes, évoque avec humour, tendresse et nostalgie les difficultés qu'a toujours rencontrées le cinéma iranien.
Cannes 2018 : Le bilan de Jean-Jacques
Vous l'aurez compris, une fois de plus, l'enthousiasme n'a pas été de mise face aux films de la compétition, même si quelques films ont trouvé grâce à mes yeux. Précisons toutefois que je n'ai vu que 14 films sur les 21 en compétition.
Cannes 2018, carnet de bord, quatrième partie
Trois visages (3,5/5). Une actrice iranienne reçoit la vidéo d’une jeune fille qui annonce qu'elle va se suicider car sa famille s'oppose à...
Quinzaine 50 – 20 cinéastes nés à la Quinzaine des réalisateurs.
La quinzaine a souvent eu du flair, soit en choisissant des réalisateurs prolifiques d'une cinéphilie peu exposée (Oliveira, Leston Peries, Ray ...), soit en fidélisant des cinéastes "étiquettés" cannois, soit encore en sélectionnant des réalisateurs qui n'avaient qu'un ou deux longs métrages (pas forcément exportés) à leur actif (Paul Pawlikowski, Todd Solondz, Stephen Frears, Todd Haynes, Denys Arcand, Ann Hui, Atom Egoyan, Roberto Benigni, Ken Loach ...). Elle a aussi manqué les débuts de Hou Hsiao-hsien et Aki Kaurismaki, n'a jamais choisit Pedro Almodovar ou Nanni Moretti, et a souvent invité Newell, Chahine, Oshima, Fassbinder, Schroeter ou encore Carle.
Quinzaine 50 : un Carrosse pour les réalisateurs
Depuis 2002, la Société des Réalisateurs de Films remet un prix spécial en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs. Un prix nommé Carrosse d’or, en hommage au film de Jean Renoir avec Anna Magnani. Si la statuette en bronze représente des personnages typiques de la Comedia dell’arte, c’est bel et bien aux cinéastes que le trophée est remis. À travers le Carrosse d’or, les membres de la SRF veulent « rendre hommage à un cinéaste qui a marqué l’histoire du cinéma, par son audace, son exigence et son intransigeance dans la mise en scène ».
Cannes 70 : caméra d’or, l’avoir… ou pas
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Hommage au cinéaste Abbas Kiarostami
Le cinéma iranien existait-il avant Abbas Kiarostami ? Au risque d'être prise pour radicale, la question est plutôt légitime, son œuvre ayant permis de découvrir une cinématographie méconnue à défaut d'être inexistante. Comme vient de le déclarer La dessinatrice et réalisatrice Marjane Satrapi à l'AFP : «Sans lui, je n'aurais jamais pu faire Persepolis. En Europe, on avait vu ses films, donc on ne voyait plus les Iraniens comme un peuple de terroristes, mais comme des êtres humains. Il a ouvert la voie à toute une génération d'artistes iraniens. Nous lui sommes tous redevables». Akira Kurosawa, disparu en 1998, l'avait déjà adoubé avec enthousiasme à l'occasion d'une rencontre en septembre 1993 (compte-rendu à retrouver sur le site Cinephilia & Beyond en anglais) : «Quand Satyajit Ray est décédé, j’ai été très déprimé. Mais après avoir vu les films de Kiarostami, j’ai remercié Dieu de nous avoir donné exactement la bonne personne pour prendre sa place».
Mad Max Fury Road reçoit le grand prix 2015 de la...
Choix pour le moins original pour le prix annuel de la critique internationale. C'est en effet le film australien Mad Max Fury Road de...