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Test Blu-ray : L’Amour est une grande aventure

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L'Amour est une grande aventure s'inscrit dans la veine en partie « autobiographique » de la carrière de Blake Edwards – de cette série de films qui mettraient en scène des personnages se débattant avec des problèmes d'addiction.

Test Blu-ray : Boire et déboires

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Gros succès populaire à sa sortie en 1987 (40 millions de dollars de recettes), Boire et déboires s’impose comme une volonté manifeste de la part de Blake Edwards de ressusciter la « Screwball Comedy » (ou comédie loufoque) américaine des années 30/40.

Test DVD : Le destin est au tournant

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Le destin est au tournant a contribué à révéler au monde le talent de Richard Quine et Blake Edwards, qui avaient déjà collaboré sur un certain nombre de films plus légers auparavant, mais dont les efforts conjoints dénotaient ici d'une ambition bien supérieure. L'intrigue du film, d'une simplicité trompeuse, se concentre sur un homme timide, introverti et solitaire, Eddie Shannon (Mickey Rooney), qui travaille dans un garage de Los Angeles en tant que mécanicien, un travail lié à son amour des voitures, unique domaine au cœur duquel il fait preuve d'une maîtrise – en tant que mécano autant qu'en tant que pilote. Rêvant d'une carrière dans le monde de la course, le personnage nourrit en quelque sorte son extrême solitude, qui feront de lui une proie facile pour la Femme Fatale du film, Barbara Mathews (Dianne Foster), qui complote avec deux truands, Steve et Harold, interprétés par Kevin McCarthy et Jack Kelly, afin de dévaliser une banque de Palm Springs. Bien sûr, le rôle de Barbara est de piéger Eddie afin que le trio puisse profiter de ses talents de chauffeur...

Critique : Les Bêtises

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Yasmine Belmadi, Grégoire Colin, Salim Kechiouche, Stéphane Rideau, Cyrille Thouvenin : le sort du cinéma n’a guère été tendre avec ces objets de fantasme dans les films gays français du tournant du siècle, qui font de nos jours à peine plus que de la figuration sur les plateaux de cinéma, la plupart du temps dans des rôles nostalgiques de leur force de séduction érotique d’antan, à moins que le sort tout court ne se soit acharné sur eux, comme dans le cas de la disparition accidentelle de Belmadi il y a six ans.

Critique : Les Nuits d’été

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Si être homosexuel n’a jamais été facile, en dépit d’une récente poussée de tolérance dans certains pays occidentaux, obtenue au bout de longues années de lutte, être un travesti signifie de faire partie d’une minorité au sein d’une autre minorité, tout en étant la cible de railleries de tous bords. Cette envie de faire siens les attributs extérieurs féminins tout en restant un homme renvoie à une iconographie du mépris et de l’exclusion, dont la figure de proue cinématographique reste hélas jusqu’à ce jour La Cage aux folles. Le premier film de Mario Fanfani a le bon goût de ne pas du tout s’engager sur cette voie d’une discrimination plus ou moins larvée. Il va même plus loin en esquissant délicatement une sorte d’état des lieux et des mœurs dans la France profonde de la fin des années ’50, où la guerre d’Algérie préoccupait l’opinion publique au point de mal la préparer au choc moral de ’68.