Sarlat 2025 : palmarès & bilan

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La 34ème édition du Festival de Sarlat s’est terminée avant-hier, le 8 novembre, par l’annonce du prix du public et son palmarès. Pendant cinq jours, depuis le mardi 4 novembre, la fréquentation était indéniablement au rendez-vous puisque ce festival destiné au lycéens a réuni plus de sept mille spectateurs dans les salles du cinéma Le Rex et le centre culturel de Sarlat. Un record !

Salamandre d’or – Prix du public : Dites-lui que je l’aime de Romane Bohringer, sortie française le 3 décembre
Salamandre d’or Prix des lycéens et Prix du jury jeune : Ma frère de Lise Akoka et Romane Gueret, sortie française le 7 janvier 2026
Salamandre d’or – Prix d’interprétation : Vicky Krieps dans Love Me Tender et Manoa Varvat dans Les Enfants vont bien
Salamandre d’or – Prix du courts-métrages : Malina de Ana Blagojevic
Prix coup de cœur ESRA : En beauté de Rémi Mardini
Prix des films d’écoles : Lily sous la pluie de Salomé Brocard (ENS Louis Lumière)

Ma frère © 2025 Festival du Film Sarlat Tous droits réservés

Et de deux pour mes couvertures du Festival de Sarlat ! Avec toujours le même constat qu’on mange divinement bien dans le Périogord Noir. A condition de ne pas être végétarien ! Mention spéciale cette fois-ci, après la délicieuse salade de fruits de l’année dernière – hélas plus au menu pour cause de changement d’hôtel –, pour le jambon du pays qui m’a considérablement embelli mes petits-déjeuners très copieux. Face à cette nourriture aussi abondante que de qualité, qu’en était-il des films en cette édition du festival ?

Sans avoir fait exprès, mon programme était plus proche de ce que je m’apprête à vivre cette semaine 700 kilomètres plus au nord, à Arras. C’est-à-dire le plein de projections de presse, avec tout juste une séance publique pour combler quelques heures de trou dans mon emploi du temps. Par conséquent, ma sélection personnelle était sensiblement plus franco-française, comparée au grand tour du monde entrepris en 2024, par voie des films de Raoul Peck, Walter Salles ou encore Kirill Serebrennikov. Les noms à l’ordre du jour cette année-ci étaient à consonance infiniment plus locale : Nathan Ambrosioni, Benoît Delépine et Valérie Donzelli, pour ne citer qu’eux.

Avec comme motif fédérateur entre au moins trois films découverts là-bas l’appel téléphonique qui va tragiquement dans le vide : celui du protagoniste de A pied d’œuvre qui a dû endurer tant de choses, sans pour autant pouvoir être sûr à la fin du film que le message qu’il a souhaité transmettre avec son livre soit réellement compris par son fils / celui de la petite Kenza dans Promis le ciel cherchant à joindre sa mère, qui a sans doute péri en mer, de surcroît à partir d’un téléphone déconnecté / celui des enfants de Les Enfants vont bien qui s’imaginent que l’appel silencieux provienne de leur mère, disparue volontairement sans laisser de trace.

Et même si l’on s’est remis sur le chemin du retour en train Intercités – plus de cinq heures de route, quel dépaysement ! – sans véritable coup de cœur en tête, on était quand même satisfait de notre séjour en Dordogne. Car une fois de plus, j’ai pu y goûter au formidable charme d’un festival de cinéma parfaitement organisé et au public aussi curieux que respectueux. Sans oublier les discussions avec des confrères qu’on commence à avoir la plaisante habitude de croiser en pareille circonstance, avec l’équipe du festival en général et son très avenant attaché de presse en particulier, ou bien avec de nouvelles têtes, toutes et tous réunis là pour célébrer le cinéma dans toute sa diversité.

Avec en prime un œil tourné vers l’avenir, à travers ces centaines de lycéens venus de toute la France, voire du Canada, afin de se plonger avec nous dans les mondes merveilleux du Septième art et d’en savoir plus sur l’offre riche et variée des écoles de cinéma qui les attendent les bras ouverts, quoiqu’en petit nombre.

Malina © 2025 Festival du Film Sarlat Tous droits réservés

Voici la liste par ordre alphabétique des films que j’ai pu voir sur place :
A pied d’œuvre de Valérie Donzelli (Séances spéciales) (critique)
Animal totem de Benoît Delépine (Sélection officielle) (critique)
Les Enfants vont bien de Nathan Ambrosioni (Sélection officielle) (critique)
La Femme de de David Roux (Sélection officielle) (critique)
Promis le ciel de Erige Sehiri (Tour du monde) (critique)

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