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Test Blu-ray : Channel Zero Saison 4 – The dream door

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La quatrième – et dernière – saison de Channel Zero se nomme donc The dream door, et s'avère basée sur un creepypasta intitulé « I found a hidden door in my cellar, and I think I've made a big mistake ». Comme à leur habitude, Nick Antosca et ses auteurs ont pris le parti de « gonfler » l'histoire courte imaginée par Charlotte Bywater, connue de la communauté Reddit sous le pseudonyme de u/v0ids, en y ajoutant une dimension liée à la famille, et plus précisément aux secrets de famille, aux squelettes planqués dans le placard qui finissent toujours par ressurgir à un moment ou à un autre. Cette obsession pour les traumatismes familiaux du passé, couplée à une vision très originale du genre horrifique – à la fois extrêmement psychologique et versant volontiers dans le grand guignol le plus grotesque – est une des clés de la réussite du show, qu'on aurait franchement aimé voir se prolonger durant encore quelques saisons. D'autant que pour être honnête, la série créée par Nick Antosca n'a vraiment pas bénéficié du succès qu'elle aurait mérité.

Test Blu-ray : Harlots – Saison 2

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Porte-drapeau d’une télévision féministe d’un nouveau genre, la première saison de Harlots avait plongé le spectateur au cœur d’une véritable « guerre » entre deux maisons closes du quartier de Covent Garden à Londres. Créée et développée par Alison Newman et Moira Buffini, la série a la particularité de n’être produite, écrite et réalisée que par des femmes. Des femmes qui se consacrent à d’autres femmes donc, pour tenter d’humaniser celles qui n’étaient résumées dans le Harris’s list of Covent Garden ladies (1757-1795) que par la description détaillée de leurs pratiques sexuelles. Dans Harlots, les « putains » prennent donc leur revanche, l’intrigue de la série s’attachant au contraire à mettre en avant le statut des femmes – de petite vie, mais pas uniquement, comme le montre de façon assez brillante l’introduction du personnage de Lady Fitz, incarné par Liv Tyler – dans l’Angleterre du XVIIIème Siècle, tout autant que leur lutte perpétuelle pour obtenir un semblant de dignité ou de « liberté » au sein d’une société qui les écrase totalement.