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Test DVD : Andy

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Avec le chef d’œuvre d’Olivier Nakache et Éric Toledano Tellement proches en 2009, Vincent Elbaz a prouvé qu’il était l’un des plus grands acteurs de comédie en France, et qu’il excellait littéralement dans le rôle de l’éternel « adulescent » (ou « enfulte » comme le disaient les Robins des Bois), autrement dit de l’ado attardé refusant obstinément de grandir, dans le sens que lui donne la société contemporaine. Ainsi, avec Andy, Elbaz retrouve grosso modo le même rôle de paumé aussi attachant qu’immature que dans le sympathique Daddy cool en 2017 : une composition qui lui va littéralement comme un gant, même si l’acteur peine visiblement un peu à imposer son dynamisme auprès du public français. Ainsi, après l’échec au box-office de Daddy cool (265.000 entrées sur 254 copies), Andy s’est littéralement vautré dans les salles obscures en n’enregistrant que 26.000 entrées sur 129 copies – soit moins de 5 personnes par séance en moyenne : des chiffres qui devraient malheureusement reléguer Vincent Elbaz aux seconds-rôles pour les années à venir.

Test DVD : Les têtes de l’emploi

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S'il tient clairement du grand écart artistique, le parcours cinématographique d'Alexandre Charlot et Franck Magnier semble avoir toujours été tourné vers le divertissement populaire. Après quelques années passées en tant qu'auteurs pour Les guignols de l'Info, les duettistes quittent Canal + au tournant des années 2000 afin d'écrire le film d'horreur Maléfique pour Eric Valette, pour qui ils signeront également le scénario d'Une affaire d'état en 2009. Entre temps, ils avaient également signé le scénario et les dialogues d'Astérix aux jeux olympiques et de Bienvenue chez les Ch'tis, dont la paternité et le mérite reviendront, dans l'inconscient général, à Dany Boon et à lui-seul. Après un passage par Exbrayat (Imogène McCarthery, 2010) et un nouveau crochet par la bande dessinée franco-belge avec Boule & Bill en 2013, Charlot et Magnier reviennent en 2016 à leurs premières amours : avec Les têtes de l'emploi, ils retrouvent enfin la féroce satire socio-politique de leurs débuts aux Guignols, et forts de presque vingt ans d'expériences diverses et variées au cœur du cinéma français, livrent probablement leur film le plus drôle, le plus abouti et le plus intéressant.