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Test Blu-ray : Tad et le secret du roi Midas

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Par manque de moyens techniques et, peut-être, d’ambition, les films d’animation en provenance d’Europe n’osent pas forcément s’attaquer au public « familial » ciblé par les productions Disney / Pixar et quelques autres géants de l’animation américaine. De fait, les dessins animés produits sur le vieux continent s’adressent généralement soit à des ados / adultes, soit s’avèrent au contraire plutôt uniquement à destination des « petits » enfants, de 2 à 7 ans, et laissent les parents un peu sur leur faim.

Test Blu-ray : Le cinéma d’Almodóvar – Anthologie – 18 films

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Peut-être inspirés par l’hommage qui lui a été rendu aux Fauvettes au mois de mai (une sélection de onze films sous l’appellation « Les immanquables d’Almodóvar »), TF1 Vidéo et Pathé ont choisi de travailler main dans la main pour donner vie à ce coffret « Le cinéma d'Almodóvar – Anthologie ». Comme son nom l’indique, il ne s’agit pas là d’une « intégrale » ; en effet, deux longs-métrages manquent malheureusement toujours à l’appel, probablement pour des questions de droits : nous n’aurons donc pas le plaisir de voir ou revoir Le labyrinthe des passions (1982, inédit en France en DVD) et Matador (1986, sorti en DVD en 2006 sous les couleurs de Films sans Frontières).

Critique : Julieta

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Le film s’ouvre sur un très gros plan, l’image est insondable. Des plis et des creux fluides, couleur vermillon, se déploient et se resserrent. La masse flamboyante hypnose, happe le spectateur tout entier dans l’abstraction d’une image qui ne contiendrait plus que l’essence d’un mouvement. Des frémissements agitent imperceptiblement la surface, comme le vent sur un champ d’herbes folles. Notre regard continue de suivre ce mouvement particulier, presque vacillant. Et cela suffit. Tout le suc de Julieta résiderait dans ce premier plan. Une absence palpable. L’écran s’élargit, et nous comprenons alors qu’il s’agit d’une étoffe épousant les formes d’un buste féminin. En hors-champ, une sonnette retentit. Le cadre devient plus ample. Notre respiration reprend. Julieta se lève et, nous entraînant alors dans le mouvement aérien de sa robe de chambre en satin écarlate, ouvre la porte. À la beauté, à la laideur.