Citizen Kane

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Citizen Kane réalisé par Orson Welles

L'affiche de Citizen Kane réalisé par Orson WellesCitizen Kane

USA : 1940
Titre original : Citizen Kane
Réalisateur : Orson Welles
Scénario : Orson Welles
Acteurs : Orson Welles, Joseph Cotten, Everett Sloane
Distribution : Mercury Productions
Durée : 1h59
Genre : Drame
Date de sortie : Date de sortie

Globale : [rating:2][five-star-rating]

Citizen Kane, film mythique, classé depuis 30 ans 1er des 100 meilleurs films américains par l’American Institute Film ne se présente plus.

Synopsis : A la mort du milliardaire Charles Foster Kane, un grand magnat de la presse, Thompson, un reporter, enquête sur sa vie. Les contacts qu’il prend avec ses proches lui font découvrir un personnage gigantesque, mégalomane, égoïste et solitaire.

Citizen Kane réalisé par Orson Welles

Il y a des raisons objectives à cela tenant toutes à la réelle originalité du film en 1941 : la narration par de multiples personnages et tout en flash-back, les cadrages rivalisant d’inventivité, la musique de Bernard Herrmann qui a été composé au rythme de construction du film c’est à dire au fur et à mesure, bref une technicité remarquable que tous les sites spécialisés détaillent et éclairent précisément.

J’avais gardé de mon passé cinéphilique un souvenir différent pourtant de Citizen Kane revu aujourd’hui dans le cadre d’une rétrospective Bernard Hermann donné par le festival international du film d’Amiens.

Je me suis plus attaché à l’histoire probablement , celle de 50 ans de carrière de Charles Foster Kane, enfant séparé de sa mère, éloigné d’un père violent, magnat de la presse, politicien, collectionneur insatiable, mari qui ne pense en fait qu’à lui et à sa réputation en s’attachant ses épouses successives, homme à qui rien ne doit résister, homme qui meurt seul en laissant l’énigme de ses derniers mots « rosebud ». C’est sur ces mots que se construit le film avec la recherche, pour un article de journal, de leur signification et de leur clef dans la personnalité de Kane (inspirée notamment par Randolph Hearst et Howard Hughes).

Mais bon aujourd’hui, 70 ans après sa sortie, (ce n’est pas un critère j’en conviens aisément), je n’ai pas ressenti le souffle de la personnalité de Kane. On le voit aimé, on le voit haïr, on le voit idéaliste, on le voit froid et calculateur, on le voit violent….. Mais c’est bien cela on le voit, on ne le ressent pas – plus peut-être. Il y a un bel, très bel exercice de style mais cela n’apparaît pas – plus au service de l’émotion. La personnalité de Charles Foster Kane, recherchée tout au long du film, et qui se reconstitue par bribes, nous est finalement assez indifférente ; on l’aime pas, on ne le haït pas.

Résumé

Je me sens un peu gêné de ne pas écrire des lignes laudatrices sur ce film, je l’ai dit, mythique mais je me suis quand même ennuyé. Je note toutefois que je n’ai pas du être le seul car dans une salle, bien remplie, plusieurs spectateurs sont significativement partis bien avant la fin. Je crois que The magnificent Ambersons, le film suivant de Welles, réalisé en 1942, et qu’il faudra que je revoie, laisse plus de la place à l’émotion, la nostalgie, la mélancolie.

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