La saga erre entre Jénine et Bruxelles, Ramle et Beyrouth, jusqu’à la frontière du Qalamoun.
La saison 4 de la série israélienne à succès Fauda est de retour sur les écrans. Elle se mondialise, aux deux sens du terme : par la portée de son scénario et l’extension de son public.
- D’abord, l’unité va devoir exporter ses talents à Bruxelles et au Liban, tout en restant très concentrée sur le cœur du conflit, à Jénine et Ramle.
- Dès sa parution, l’audience explose, Fauda devenant la série la plus regardée au Liban, aux Émirats Arabes Unis, en Roumanie, en République tchèque et en Grèce.
Une fois l’action engagée, on n’en décroche que très tard dans la nuit !
Echos d’une guerre extra-territoriale
La fin de la troisième saison est dévastatrice et Doron quitte ses activités sécuritaires pour se replier sur la vie à la ferme de son père assassiné. Mais dans la saison quatre, Lior Raz dans le rôle de Doron Kavillio et le reste de son équipe antiterroriste de l’unité d’infiltration sont entraînés, pour la première fois, en Europe, au Liban et à la frontière syrienne, évitant l’irréparable à la dernière seconde.
La série a suscité des éloges pour ses portraits complets de personnages arabes, ainsi que des critiques positives pour l’orientation équilibrée de la série, vis-à-vis de la trame du conflit. Elle est produite par le réseau satellite Yes en Israël et devient une œuvre mythique, qui provoque la sensation, sur le plan international, une fois diffusée sur Netflix.
Une Série suivie dans le monde entier
Au-delà de son succès moyen-oriental et dans le Golfe, elle se situe à la deuxième position pour son audience en Inde et en Italie, ainsi qu’en Pologne et aux Pays-Bas. La France lui offre la troisième place. Le public turc lui réserve sa cinquième place dans les charts, on la trouve à la neuvième place en Arabie Saoudite, et à la dixième position au Brésil.
Fauda est également diffusé en Afrique du Sud grâce à Netflix, ce qui ravira tous les fans du continent africain qui pourront se prêter aux rôles des personnages de la série à travers les crash games de jeuxdcasinos.
Une grande partie de l’intrigue se déroule en Belgique, y compris dans des lieux historiques comme les cités à forte population immigrée de Molenbeek, et les spectateurs belges l’élisent dans leur top Ten.
De nombreux téléspectateurs en Cisjordanie le considèrent comme une sorte de plaisir interdit qu’on partage sans l’avouer à leur voisinage.
Lorsque la troisième saison est sortie sur le service de streaming, elle figurait parmi les dix émissions au score le plus élevé dans les pays du monde entier, y compris dans les pays arabes comme le Liban et même, chose incroyable, en Iran où la série a été traduite en farsi !
Quelques aménagements au casting
Pour épauler Lior Raz, cette nouvelle saison met également en scène d’autres membres de la distribution : Itzik Cohen (Capitaine Ayub) Rona-Lee Shimon (Nurit), Idan Amedi (Sagi), qui se marient au tout début de la saison, Doron Ben David (Steve), Yaacov Zada Daniel (Eli) et Meirav Shirom (Dana).
De nouveaux acteurs rejoignent le casting : Inbar Lavi (Lucifer, Imposters) Mark Ivanir (Homeland, Barry), Amir Boutrous (The Crown, Aladdin), la speakerine et personnalité de la télévision Lucy Ayoub et Loai Noufi (Hashoter Hatov, Tyrant).
La vedette locale a de qui tenir !
La Belgique nous fait l’honneur de nous présenter une actrice de renom en la personne de Laura Smet, la fille de Johnny Hallyday. Elle incarne l’officier de liaison avec les membres de l’unité israélienne, qui, à la fois, leur résiste, car on ne peut employer les mêmes méthodes à Molenbeek qu’à Naplouse. Mais vient un moment où, pour des raisons vitales, il faut passer à l’action. Et là, les maîtres du domaine prennent l’initiative, avec un fort soutien des forces spéciales de la police belge.
Laura Smet, elle-même fan de la série, s’est immédiatement réjouie sur Instagram, de la proposition que lui faisait la production. Cela ne venait sans doute pas de nulle part, car elle se remémore très bien sa première rencontre avec Lior Raz, il y a quelques années, croisée par hasard dans les rues de Paris.
Oui, c’est bien le coscénariste de Fauda en personne, avec Avi Issacharoff, journaliste, qui lui a proposé le rôle. Ancien membre de la fameuse unité Duvdevan, officier des Mista’aravim (unités qui se fondent dans le milieu arabe) et glisser une partie de son vécu romancé dans le scénario. Sa petite amie, Iris Azulai, née à Maale Adoumim une colonie israélienne en Cisjordanie, est poignardée à mort par un terroriste de Bethléem qui sera échangé contre 2027 prisonniers sécuritaires palestiniens, pour libérer Gilad Shalit.
L’ombre de la tragédie plane sur beaucoup d’épisodes
Masquée ou non, on retrouve les fils sombres de cette thématique traumatisante, à la fois dans beaucoup de passages malheureux de Fauda (souvenons-nous des derniers épisodes du numéro 3 ou de la fin tragique de Shirin Al Abed – interprétée par Laëtitia Eïdo-, la femme docteur dont Doron est éperdument tombé amoureux, dans le deuxième chapitre) et dans l’intrigue de « Hit and Run », qui s’est arrêtée pour cause de Covid, en 2021.
Doit-on, pour ce quatrième volet, s’attendre à une Happy End ?