Qui ne connaît pas, dans son entourage, de fans invétérés de la saga James Bond ? Il faut dire qu’après 25 adaptations sur grand écran, l’agent le plus apprécié de la gente féminine n’a plus de secrets pour grand monde ! Voici quelques morceaux choisis, pour le meilleur de l’homme au double-zéro.
- James Bond 007 Contre Dr. No
- Moonraker
- Goldeneye
- Casino Royale
- Mourir Peut attendrer
La première adaptation cinématographique d’un roman de Ian Fleming, dans une esthétique 60’s on-ne-peut-plus originelle, et un James Bond incarné avec classe par le grand (et regretté) Sir Sean Connery ! Dans ce film, 007 enquêtera sur le mystérieux assassinat du correspondant du MI6 à Kingston, Jamaïque. C’est au cours de cette enquête que Bond découvrira l’existence du SPECTRE, syndicat du crime international visant à contrôler la planète pour le profit. Une organisation qui fera parler d’elle à plusieurs reprises à travers différents films… Ce sera aussi pour Bond l’occasion de régler son affaire au Dr. No, et de faire connaissance de la croustillante Honey Ryder…
Votre voiture vient d’être volée ? Estimez-vous heureux : les USA viennent de se faire dérober… une navette spatiale complète ! Dans ce film de 1979, inspiré de l’âge d’or de la conquête spatiale, Roger Moore alias 007 à l’écran se voit confier la responsabilité d’en savoir plus sur ce menu larcin. A l’affût de la moindre piste, notre héros vivra des aventures rocambolesques qui le mèneront à des lieux aussi variés que Venise, Rio de Jaineiro… jusqu’en l’orbite géostationnaire où il ira faire un petit coucou à son ami le docteur Drax. Un film également notable pour le énième retour de son meilleur ennemi : le truculent Requin, au sourire toujours nickel-chrome.
Un nom qui suffira à rappeler de très bons souvenirs aux ex-propriétaires de N64 et à tous leurs anciens amis ! Premier film dans lequel Pierce Brosnan incarnera l’espion britannique, GoldenEye fut un véritable dépoussiérage de la licence à sa sortie en 1995, ouvrant la voie à toute une nouvelle génération de fans. Dans ce 17ème opus de la saga cinématographique, Mr. Bond affronte une organisation criminelle projetant de créer une crise financière aux conséquences internationales en s’attaquant au quartier financier de Londres grâce à un satellite. 130 minutes d’action effrénée entrecoupée de scènes d’intrigue à haute tension qui ne laisseront personne indifférent.
On marche sur des œufs en évoquant ce titre source d’une grande confusion ! Car il faut savoir que deux volets de l’univers Bond portent ce nom : un film de 1967 ayant reçu un accueil mitigé, au point où il fut souvent qualifié de parodie, et l’épisode « canon » de 2006, le premier mettant en scène Daniel Craig. L’indescriptible imbroglio aux origines du premier vaut le détour, mais même si le scénario de ces deux volets est basé sur le même roman, c’est sans aucun doute la force scénaristique de la version 2006 qui redonnera à la licence ses lettres de noblesse à une époque où l’intérêt pour les films d’espionnage semblait arriver en fin de course. A la poursuite d’un criminel surnommé Le Chiffre, 007 devra s’infiltrer dans le milieu fermé des casinos de luxe, jusqu’au Monténégro, où il devra jouer une partie de poker à très haut risque. Mais notre agent ne se laissera pas démonter, lui qui est un habitué des jeux de casino, notamment du baccarat et la roulette, d’où le nom de la célèbre technique de James Bond à la roulette de James Bond à la roulette.
Un épisode où la « James Bond girl » à bien failli voler l’affiche à notre vieux briscard ! Une Léa Seydoux plus glamour que jamais, un Daniel Craig toujours au niveau, de l’action, du gros budget, de l’intrigue original : un cocktail absolument détonnant pour la plus récente des aventures du génie incontesté du MI6. La mise à nue du personnage principal a fait couler beaucoup d’encre parmi les critiques, apparemment frustrés par ses enseignements doux-amers. Dans ce film, nous avons affaire à un James Bond vieillissant, misant sur une retraite bien méritée, mais devant malgré tout reprendre du service afin de sauver le monde de la menace d’une arme biologique meurtrière. Le temps du repos n’est pas encore venu pour 007, et c’est hors-service qu’il devra affronter les conséquences de son passé sous la forme d’une machination visant à le blesser au plus profond de son âme. Un opus célébré pour sa technique irréprochable et une bande son visant le firmaments des charts de l’année 2022, avec sa chanson-titre récompensée par un Oscar et portée par Billie Eilish.
Avec un catalogue s’étalant sur près de six décennies, la série de films d’espionnage la plus populaire de tous les temps ne semble pas encore prête à s’essouffler. Un succès que les différents réalisateurs et scénaristes reprenant le flambeau du romancier Ian Fleming ont sans cesse su renouveler, au point où le James Bond Universe est maintenant vu par certains comme l’archétype même de la saga trans-générationnelle.