The Station (Blood Glacier) – Festival de Gérardmer 2014

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Blood-Glacier-Affiche-USAThe Station (Blood Glacier)

Autriche, 2013
Titre original : Blutgletscher
Réalisateur : Marvin Kren
Scénario : Marvin Kren
Acteurs : Gerhard Liebmann, Edita Malovcic, Brigitte Kren
Distribution : –
Durée : 1h37
Genre : Epouvante-horreur
Date de sortie : Inconnue

Note : 2/5

Après un premier film de zombies très oubliable (Rammbock), l’autrichien Marvin Kren se lance dans le film de monstres avec une certaine ambition puisque The Station est un hommage assumé au cultissime The Thing. Verdict ?

Synopsis : Janek est technicien dans une station climatique perchée dans les Alpes. Solitaire, ses relations compliquées avec les scientifiques de la station – dont il tolère tout au plus la présence – deviennent d’autant plus exacerbées qu’approche la visite officielle du ministre de l’Environnement. Mais leur routine quotidienne est brusquement chamboulée par la découverte du « sang » d’un glacier avoisinant : un liquide rougeâtre qui, en coulant à la fonte des glaces, semble provoquer d’étonnants changements sur les animaux, les transformant en de monstrueuses créatures…

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Un film perfectible

Il serait injuste et stupide de reprocher au jeune Marvin Kren de ne pas être Carpenter au bout de seulement deux films. La mise en scène de The Station (rebaptisé Blood Glacier) n’est certes pas très inspirée et ne parvient pas à installer un climat de terreur ou de paranoïa, le réalisateur se contentant régulièrement d’une agitation en gros plan lors des scènes d’actions pour cacher la misère. L’écriture se disperse en une multitude de personnages bâclés et en sous-intrigues inintéressantes. Pas très bien mis en scène, pas très bien écrit, The Station pourrait vite tomber dans les oubliettes comme les milliers de DTV qui remplissent les bacs chaque année, mais ce n’est pas le cas.

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Un effet old school plaisant

Mais Marvin Kren a particulièrement soigné ses monstres, sortes de mix inédit entre un bouquetin, une mouche et le Cracoucass. Les effets à l’ancienne, sans synthèse, fournissent un sentiment de réalisme qui tranche avec les standard actuel. Il gère avec talent un mélange de chaos et d’humour discret, mettant particulièrement en valeur la prestation de sa maman (Et oui !) dans le rôle d’une ministre dure à cuire, une matrone dragon qui n’a pas peur ni des renards enragés, ni des grosses mouches tueuses dans une scène délicieuse. Malheureusement, l’équilibre entre le sérieux et une pointe d’humour se casse lors d’un dénouement absurde et involontairement comique, où la petite amie (encore elle) trouve une conclusion à son histoire à la hauteur de son développement psychologique, dommage.

Conclusion

Il aura manqué pas grand chose à The Station pour être une étonnante surprise, dommage que ce final gâche l’ensemble et fasse de cette petite production un film juste correct.

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