Test Blu-ray : Le Hobbit – La bataille des cinq armées

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Le Hobbit : La bataille des cinq armées


États-Unis, Nouvelle-Zélande : 2014
Titre original : The Hobbit – The Battle of the five armies
Réalisateur : Peter Jackson
Scénario : Peter Jackson, Fran Walsh, Philippa Boyens, Guillermo del Toro
Acteurs : Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage
Éditeur : Warner Bros.
Durée : 2h24
Genre : Fantastique
Date de sortie cinéma : 10 décembre 2014
Date de sortie DVD : 22 avril 2015

 

 

Atteignant enfin la Montagne Solitaire, Thorin et les Nains, aidés par Bilbon le Hobbit, ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lac-ville. A présent, les Nains, les Elfes, les Humains mais aussi les Wrags et les Orques menés par le Nécromancien, convoitent les richesses de la Montagne Solitaire. La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron…

 

 

Le film

Le voilà, ce face-à-face tant attendu entre Luke Evans et le dragon : de quoi lancer Le Hobbit : La bataille des cinq armées sur les chapeaux de roue, jusqu’à l’affrontement annoncé par le titre. Entre les deux séquences, un petit ventre mou, vite rattrapé cela dit par le savoir-faire de Peter Jackson quand il s’agit de filmer les batailles épiques. Encore plus longue que celle des champs du Pelennor dans Le seigneur des Anneaux : Le retour du Roi, cette séquence monumentale clôt en beauté une trilogie qui, d’une manière générale et malgré ses nombreux ajouts par rapport au livre, s’avère probablement un peu plus fidèle à « l’esprit » des récits littéraires de Tolkien, dans le sens où elle rétablit les petites touches d’humour très présentes dans les livres, et qui s’imposent de toutes façons comme autant de respirations bienvenues dans une saga cinématographique très (trop) solennelle et premier degré.

Car si brillantes soient-elles techniquement parlant, les deux trilogies mises en scène par le génie Peter Jackson n’en sont pas pourtant « universelles » du point de vue de l’émotion : il existe encore une poignée d’irréductibles pour qui, à l’image de notre rédac’ chef Pascal Le Duff, les elfes, orques et autres hobbits en touchent une sans faire bouger l’autre, et pour qui le petit monde très codifié de la « fantasy » reste un univers lointain et froid, que le manque de résonance avec le monde « réel » tend à reléguer à un statut finalement très anecdotique.

 

 

Le Blu-ray

[5/5]

A l’occasion de la sortie en DVD et Blu-ray de ce troisième et dernier volet de la saga du Hobbit, Warner bros. se devait de frapper fort, et de nous livrer une galette exemplaire. Remarquable, grandiose, irréprochable… Tels sont les adjectifs qui nous traversent l’esprit au visionnage du Blu-ray époustouflant du film de Peter Jackson. Le Hobbit : La bataille des cinq armées s’offre une nouveau disque haute définition de démonstration : définition sans faille, piqué chirurgical, couleurs et contrastes exceptionnels, noirs d’une densité extraordinaire… C’est du lourd également du côté des enceintes, avec des mixages DTS-HD Master Audio 7.1 en anglais mais également en français… Immersives en diable, les deux pistes sonores nous plongent littéralement au coeur de la bataille, le caisson de basse écrase tout sur son passage, c’est vraiment d’un dynamisme et d’une puissance sonore littéralement exceptionnelles.

Dans la section suppléments, on retrouvera les habituelles featurettes présentes sur les « versions courtes » des films de la saga, dévoilant un peu l’envers du décor et les coulisses du film, dans le cas présent pendant approximativement une heure. On passera rapidement sur le clip « Le dernier adieu » pour se rabattre sur la troisième partie de La Nouvelle-Zélande : pays de la Terre du Milieu, documentaire déjà entamé sur les Blu-ray des précédents films. Les deux featurettes suivantes Le recrutement des cinq armées et L’intégrale de la Terre du Milieu reviennent sur le film de façon très intéressante, même si on est loin du soin du détail quasi-maniaque déployé sur les suppléments des versions longues des films de la saga, qui frôlent souvent les neuf heures d’infos…

 

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