Cars 2
Usa : 2011
Titre original : Cars 2
Réalisateur: Brad Lewis, John Lasseter
Scénario : Ben Queen
Acteurs : Owen Wilson, Larry The Cable Guy, Michael Caine
Distribution : The Walt Disney Company France
Durée : 1h52
Genre : Animation
Date de sortie : 27 juillet 2011
Globale : [rating:3.0]
[five-star-rating]
De toutes les franchises Pixar, Cars est celle qui profite le plus à la firme en produits dérivés. Pas étonnant alors que John Lasseter (1001 Pattes, Toy Story 2) décide, 5 ans après le premier opus, de donner naissance au numéro 2. Flash Mc Queen et son acolyte Martin se retrouvent propulsés à toute vitesse dans une aventure carburée autour du monde.
Synopsis : Dans Cars 2, Flash McQueen, la star des circuits automobiles, et son fidèle compagnon Martin la dépanneuse, reprennent la route pour de nouvelles aventures. Les voilà partis pour courir le tout premier Grand Prix Mondial, qui sacrera la voiture la plus rapide du monde ! Mais la route du championnat est pleine d’imprévus, de déviations et de surprises hilarantes, surtout lorsque Martin se retrouve entraîné dans une histoire comme il n’en arrive qu’à lui : une affaire d’espionnage international ! Ecartelé entre son désir d’assister Flash McQueen dans cette course particulièrement difficile et celui de mener à bien une mission d’espionnage top secrète, Martin se lance dans un voyage bourré d’action et une course-poursuite explosive sur les routes du Japon et de l’Europe, suivi par ses amis et regardé par le monde entier. Sur la route, Flash et Martin trouveront de l’action, de l’humour effréné et de tout nouveaux personnages – agents secrets, redoutables méchants et adversaires décidés sur les circuits automobiles…
Une histoire cabossée
Comme il est difficile, même pour les auteurs de chez Pixar, de passer après Toy Story 3. On ne peut pas le nier, Cars 2 n’est pas de cet acabit là.
Le réalisateur se sert des codes des films d’espionnages et autre James Bond pour planter le décor et donner le rythme de cette aventure. L’histoire, même si elle tient la route, manque de profondeur. Le champion de course automobile (au slogan agaçant) peine à trouver sa place dans le récit. Son histoire est éclipsée au profit de son meilleur ami, Martin le dépanneur. Malheureusement, Martin, bien qu’attachant, n’a pas la carrure d’un antihéros et l’aventure perd ainsi de son intensité. L’articulation entre le suivi de la course automobile et le complot diabolique manque de graisse dans les rouages et donne au film une impression de flottement.
Le dénouement final n’est pas du tout préattendu et donne un petit coup de fouet à la narration. Les thèmes abordés (l’amitié, la confiance…) sont à peine effleurés et n’amènent rien de nouveau. Il manque un réel propos au film qui aurait pu certainement gagner en intensité et en émotions.
Des personnages qui s’égarent
La réalisation a tout de même le mérite de ramener le spectateur à ses jeux d’enfant, au temps où il jouait avec ses petites voitures. Donner une âme à ces « bagnoles » (titre québécois) n’était pas une mince affaire et le duo de héros arrive à trouver l’affection du public. Néanmoins, la majorité des personnages manquent d’envergure et de profondeur (notamment le méchant et les deux espions). La voiture Pape et la voiture Reine d’Angleterre sont des petits clins d’œil sympathiques, que l’on aurait aimé trouver en plus grand nombre.
Un Pixar quand même
À noter quand même la qualité de la réalisation. Le Studio à la petite lampe nous livre une animation de qualité. Les plans sur les différentes villes sont assez beaux et le réalisateur a su donner vie à des scènes locales tout à fait convaincantes, même avec des voitures (scènes de quartier populaire en Italie, visite du Japon…).
La bande originale est assez plaisante et reprend les genres classiques du film de complot. En tant que français, on retiendra également la présence de Bénabar et son cœur qui fait vroum vroum.
Résumé :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=03q_kVyraAk[/youtube]
