Sammy 2

Sammy 2

Belgique : 2011
Titre original : Sammy 2
Réalisateur : Ben Stassen, Vincent Kesteloot
Scénario : Domonic Paris
Acteurs : Billy Unger, Carlos McCullers II, Fred Testot
Distribution : StudioCanal
Durée : 1h 32
Genre : Animation, Aventure
Date de sortie : 15 août 2012

Fort de ses 1,2 millions d’entrées, la production européenne Le Voyage Extraordinaire de Sammy avait montré le talent des animateurs belges et leur capacité à rivaliser avec les grosses machines hollywoodiennes, malgré un budget trois fois moindre qu’un Age de Glace. C’est donc tout naturellement que sort Sammy 2, teinté couleurs, aventures, message écolo et… mal de crâne. Critique interdite aux plus de dix ans.

Synopsis : Sammy et Ray, deux tortues de mer, amis depuis toujours, ont la belle vie le long d’une barrière de corail, guidant leurs nouveaux nés Ricky et Ella au cours de leurs premiers pas en mer. Soudain, ils sont capturés par des braconniers et se retrouvent à Dubaï au milieu d’un aquarium abritant un incroyable spectacle pour touristes.

Nota: la projection de presse a eu lieu en VF et en 3D.

 Tortues, génial ?

Contrairement à d’autres productions qu’on pourrait qualifier de familiales sorties cette année (Rebelle, quitte à n’en citer qu’un citons le meilleur), Sammy 2 s’adresse avant tout aux bout’choux. Déjà par ses thématiques de sensibilisation de base au monde animal, à l’écologie et une moralisation à outrance comme c’est généralement le cas. Mais il est toujours sensé de parler aux enfants de cette façon, sous forme d’aventures et de parcours initiatiques. Sammy 2 joue à fond la carte de l’émerveillement et cela marche également sur les adultes qui auront gardé leur âme de jeunes enfants: c’est très coloré et dynamique, le design des personnages est très mignon, et même les méchants ne sont pas trop méchants – malgré un passage de chasse aux bébés tortues par deux affreux poissons ayant effrayé les plus petits. Sammy et Ray, personnages principaux du premier opus, sont devenus deux vieilles tortues attachantes. Ce sont leurs petits enfants qui vont vivre les véritables péripéties, tels des émissaires de la cible visée auxquels il sera plus aisé de s’identifier que deux papis. Autour d’eux vont graviter un certain nombre de nouveaux personnages dont Lulu la moustache (doublé par le génial Guillaume Gallienne) ou encore le grand méchant Big Boss l’hippocampe de dix centimètres.

Malgré ces qualités le film possède un gros défaut: une 3D hyper fatigante. Soyons clairs: en soit la technologie est réussie, il y a beaucoup d’effets très jolis et plutôt sexy comme l’animation de l’eau et les poissons que vous aurez l’impression de toucher. Mais le procédé est trop mis en avant, l’intensité de la 3D trop abyssale et ne laissant aucun répit à votre cerveaux: plutôt que de se concentrer sur un effet de profondeur il y aura toujours un poisson pour vous passer sous le nez et à force c’est éreintant. Ça l’est pour un adulte alors imaginez pour un minot! Pour vous donner un exemple concret, imaginez la pub Haribo 3D avec les bonbons vous volant à la figure. Imaginez que ce spot ne dure pas 30s mais une heure et demie. Vous y êtes?

Résumé

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